Fanfic sur un certain manga de football ! Dernier chapitre posté !

Nom : Denot / Nanami
Prénom : Emilie / Akemi
Surnom : Emi
Age : 14 ans
Qualités : Perspicace, attentive, sociale et chaleureuse.
Défauts : Grande gueule, maladroite, un peu gaffeuse.
Aime : La musique, la danse, le chant, le dessin, la viande, les bonbons, les jeans (shorts ou pantalons), les ballerines, son ordinateur, dormir, ne rien faire...
N'aime pas : Lire, les maths, l'injustice, la politique, sa mèche quand elle est mal coiffée.

Nom : Denot / Nanami
Prénom : Alexandre (Alex) / Aichi
Age : 25 ans
Age mental : 18 ans (d'après lui) ; 10 ans (d'après Emi)
Qualités : Se comporte toujours comme un grand frère, sait cuisiner, sait bricoler, sait faire fonctionner une machine à laver.
Défauts : Coureur de jupons, trop protecteur, grand gamin, égocentrique.
Aime : Draguer, voyager, jouer à la console, embêter sa nièce, les légumes verts, dormir...
N'aime pas : Ne rien faire, les mèches rebelles, les garçons qui s'approchent trop de sa nièce, le télé-achat.

Nom : Sato
Prénom : Ran
Age : 14 ans
Qualités : Intelligente, douée en tactique, assez perspicace, opportuniste.
Défauts : manipulatrice, briseuse de couples, possessive, machiavélique, égoïste.
Aime : draguer, plaire, briser les couples, manipuler les gens, boire un cocktail sur sa terrasse, être le centre de l'attention, les mini jupes...
N'aime pas : les films d'horreur, les araignées, les pantalons, les enfants, la musique classique et surtout... ne pas être le centre du monde !

Nom : Morgan / Kaoru
Prénom : Matthieu / Makoto
Age : 14 ans
Qualités : a beaucoup d'humour, est quelqu'un sur qui on peut compter (normalement), charismatique, sociable.
Défauts : Possessif, chambreur, têtu, égoïste, égocentrique.
Aime : jouer de la guitare, les belles voitures, les jolies filles, les paris (avec ou sans argent), amuser les gens, faire des farces, la nourriture épicée, la musique.
N'aime pas : l'ingratitude, les fleurs, les insectes, les contrôles, ne pas avoir ce qu'il veut...

Nom : Leclair / Tendo
Prénom : Marion / Miyuki
Age : 14 ans
Qualités : drôle, sociable, a la main sur le cœur, fidèle, protectrice, attachante, fait preuve de maturité quand il le faut.
Défauts : Impulsive, un peu sadique, un peu idiote parfois.
Aime : donner des surnoms débiles, protéger sa Emi, chercher les embrouilles, dessiner, les couleurs de cheveux qui sortent de l'ordinaire, le rock n roll, la limonade, les colliers, les fringues originales, les films d'action...
N'aime pas : les berceuses, les romans à l'eau de rose, les documentaires, être loin de sa protégée, les machos, ceux qui s'en prennent à sa meilleure amie...

Je m'appelle Émilie Denot, j'ai 14 ans et je suis donc collégienne. Je suis une grande fan de mangas et de séries (comme la plupart des ados). Mais mon manga préféré, mon number one, mon chouchou d'amour c'est Inazuma Eleven (go) ! Ses personnages, son histoire, bref tout !
Je suis une ado normale qui vit une vie normale. Du moins qui vivait une vie normale, jusqu'à ce samedi...

C'était un samedi comme les autres, je rendis visite à mon oncle Alex. Ce dernier a toujours été un passionné de voyages, il part dans des endroits dont j'ignore même l'existence !
« Bonjour tonton ! Criais je en ouvrant la porte.
- Salut Emi, tu tombes bien. Regarde ce que je rapporte de mon dernier voyage, me dit mon oncle en me montrant une petite boite ornée de pierres précieuses.
- Qu'est ce que c'est ?
- On l'appelle le « Tenshi ».
- L'ange... murmurais je pour moi-même.
- Super je vois que tu fais des progrès en japonais ! C'est un vieux sage qui me l'a offerte. Et comme il m'en offerte deux, je t'offre celle ci.
Je remercia Alex pour son cadeau.
- Il paraît qu'elle réalise les souhaits, ajouta t-il avec un clin d’œil.
Le soir même je posa la petite boite sur mon bureau. Je profita de la soirée pour regarder des épisodes de mon manga préféré. Une fois le second de la soirée terminé, je regarda mon cadeau. Et je repensa à la dernière phrase de mon oncle.
- Bah, pourquoi pas ? J'y crois pas une seule seconde mais on va voir ce que tu vaux, dis je à la boite (et oui, je parle aux boites -logique-).
Je pris un petit bout de papier et écrivis dessus :
« je souhaite aller dans le monde d'Inazuma Eleven Go ! »
puis je mis le papier dans la boite.
Vers 23h30, j'éteignis mon ordi et alla me coucher, mais je n'arrivais pas à m'endormir. C'est seulement quand minuit s'afficha sur mon réveil que je partis tout à coup au pays des rêves.
Le lendemain matin, je me réveilla -à moitié- et vis mon oncle entrer dans ma chambre.
- Alex ? Qu'est ce que tu fous là ? Demandais je
- Tu ne devineras jamais ce qu'il se passe ! S'écria t-il.
- Laisse moi deviner..... hum... une invasion de sauterelles extraterrestres ?
- Non !
- Bon tant pis. Mais là non, je vois pas.
- Nous sommes dans un monde parallèle ! Cria t-il avec un grand sourire.
Cinq secondes me furent nécessaires.
- Pardon ?
- Quel était ton vœu ?
- Le vœu le plus impossible à réaliser de tous. Celui d'aller dans le monde d'Inazuma Eleven Go !
Quand je vis le sourire le mon oncle s’agrandir de plus en plus, je compris qu'il ne plaisantais pas.
- T'ES PAS SERIEUX ? Criais je.

Chapitre 1 : Rencontre avec un nouveau monde !

- T'es pas sérieux ?! Criais je
- Si ! Pendant que tu dormais, j'ai fais un tour dans la maison et j'ai découvert que nous nous appelons Aichi et Akemi Nanami. Mais ce n'est pas tout.
Il me tendit une lettre. Je n'arrivais à en croire mes yeux quand je la lue. C'était une lettre confirmant mon admission au collège Raimon !
- Ton premier jour est demain.
- C'est pas possible ! Comment on va rentrer à la maison ?
- Et bien justement, j'ai regarder ce qu'il y avait dans la boite et j'ai trouvé ceci.
Il me montra un petit bout de papier sur lequel était écrit « Game is starting ».
- Et ça veut dire quoi ? Demandais je
- Bah « le jeu commence », nan ?
- Si, merci, mais pourquoi c'est là ?
- Aucune idée ! Mais laissons faire les choses et nous verrons bien !
J'espérai vraiment que mon oncle plaisantait mais apparemment non. Tout à coup une question me traversa l'esprit :
- Alex, pourquoi t'es là, toi ?
Un ange passa...
- Aucune idée, déclara t-il enfin avec un sourire.
Sur ce coup il m'a tué.
Je le sortis de ma chambre en le traitant de gamin insouciant.
J'ouvris mon armoire et vis l'uniforme de Raimon. Mon cœur s'emballa mais je ne savais pas si c'était de la peur ou de l’excitation. Peut-être un peu des deux.
Une fois habillée, je n'osais plus sortir de ma chambre. J'ouvris mes rideaux et à ma grande surprise, la ville était exactement comme je me l'imaginais. Je finis quand même par sortir de ma chambre et allai dans la cuisine où mon oncle cuisinait en sifflant. Agacée par son comportement puéril je finis par lui demander :
- Tu n'as pas peur d'être ici ?
- Avoir peur ne sert à rien. Je sais que nous finirons pas rentrer chez nous.
Au fond de moi je savais qu'il avait raison mais j'ai toujours détesté avoir tord.
La journée se passa calmement puis le soir, j’allai me coucher. Pleins de questions me trottaient dans la tête mais je savais très bien ce qui m'attendais demain : Raimon et ses célèbres joueurs de foot !

Le lendemain matin, je mis mon uniforme et mon oncle et moi partîmes pour le collège Raimon. Mais il n'y avait qu'un seul problème : nous ignorions où se trouvait le collège.
Au bout d'une demi-heure, nous réussîmes à le trouver (merci les GPS japonais).
J'entrai dans le bureau du directeur en compagnie d'Alex.
- Oui, votre nièce a bien été inscrite en deuxième année, elle va pouvoir commencer les cours dès aujourd'hui, annonça le directeur Kinzan (je ne l'aime tellement pas celui là)
- Mais comme tu arrives en cours d'année, tu vas devoir te débrouiller pour rattraper ton retard, me dit le principal Fuyukai (lui aussi je le hais).
Je hocha la tête en guise de réponse. Mon  oncle me fit un clin d’œil et quitta le bureau en saluant les deux hommes.
Un professeur m'accompagna jusqu'à ma classe. Il entra en premier et demanda à ses élèves de se taire.
- Bien, aujourd'hui, nous accueillons une nouvelle élève. Tu peux entrer !
J'inspirai un bon coup et entra avec le peu de courage que j'avais pendant que le professeur écrivait mon nom au tableau.
- Allez, présente toi, me dit il
- Je.... Nanami Akemi ! M'écriais je en m'inclinant.
Un silence suivit. Je me redressa (rouge de honte) et regarda la classe. Tout à coup mon corps se figeât. Il était là, devant moi : Shindou Takuto ! Et derrière lui se trouvait Kirino Ranmaru !  Mon corps était entièrement figé. Aaaaaah !
- Tu peux aller t'asseoir, Nanami, m'ordonna l'homme.
Toujours rouge de honte, j'allai m'asseoir à ma place (à deux tables de Shin-kun).
- Que quelqu'un m'aide, pensais je.

Chapitre 2 : Le club de foot !
1ère Partie : L'arrivée de Nanami !

La journée se passa sans embrouille. Mes premiers cours s'étaient plutôt bien passés et je sus répondre aux questions que les professeurs me posaient (à mon grand étonnement d'ailleurs).
A la fin de la journée, je décida de prendre mon courage à deux mains et d'aller voir l'entraînement du club de foot.
A mon arrivée, seuls Tenma et Shinsuke mettaient du cœur dans leur entraînement. Certains détails m'indiquèrent à quelle période nous étions : le coach Endou Mamoru était déjà là mais Minamisawa était toujours là (à mon grand désespoir parce que celui là je le hais plus que quiconque !). On doit se trouver peu avant le début de la Holy Road.
Je m'assis en haut des marches pour les regarder mais j'avais vraiment beaucoup de mal à réaliser où j'étais. Une voix me sortit de mes pensées :
- Nanami ? Qu'est ce que tu fais là ?
Je me tourna vers la voix et vis Shindou ! Shindou Takuto était en train de me parler !
J'essayai de cacher mon émotion et répondis :
- J'aime bien le foot. Mon père et mon frère en sont vraiment fan et ils m'ont un peu contaminés. C'est toi le capitaine de l'équipe à ce que je vois.
- En effet.
- Si ça te dérange que je sois là, je peux partir.
- Non c'est bon. Tu peux rester. Est ce que tu comptes rejoindre le club ?
Je hésita un peu. Bien sur que je voulais rejoindre le club mais je suis tellement nulle au foot que ça serait dangereux pour eux.
- Non non ! Je ne sais pas du tout jouer ! Je préfère regarder !
Shindou sourit (sourit ?!) et repartit s'entraîner en me saluant. Oh mon dieu ! J'ai parlé à Shindou Takuto !

- Qui est ce ? Demanda Tenma à son capitaine.
- Une nouvelle qui vient d'être transférée dans ma classe.
- Elle veut rejoindre le club ?
- Non, elle dit qu'elle ne sais pas jouer.
- Elle est honnête envers elle même, au moins.
Shindou regarda la blonde et repartit avec son ami.

Le soir, je raconta à Aichi (ou Alex) ma première journée en tant qu'élève de Raimon.
- C'est cool, tu as rencontré tes idoles. Pourquoi ne pas rejoindre le club ? Me demanda t-il.
- Tu rigoles ? A chaque fois que je touche à un ballon, soit je tombe, soit le ballon arrive dans la figure de quelqu'un.
Mon oncle explosa de rire. C'est vrai que c'était assez drôle.

Le lendemain matin, j'assistai à l'entraînement matinal mais apparemment l'équipe n'était pas au mieux. Personne ne voulait s'entraîner ! Super l'ambiance !
Tous les joueurs quittèrent le terrain sauf Tenma, Shinsuke et Shindou. Ce dernier me vit et monta me rejoindre au même endroit que la veille.
- Salut Nanami. Désolé que tu ais vu ça mais l'équipe n'est pas au top en ce moment.
- Ça peut se comprendre. Après tout, le cinquième Secteur contrôle le football. Je pense comprendre votre frustration.
En voyant le regard du capitaine, je me demandais si j'avais fait une gaffe.
- Comment es-tu au courant pour le cinquième secteur ? Me demanda le brun.
Ah oui... en effet. En voilà une belle boulette !
- Euh... et bien, je sais pas trop mais ça doit commencer à se savoir, nan ?
- Sans doute, soupira t-il.
En voyant son air déprimé, je cherchais quelque chose pour le consoler mais la sonnerie pour annoncer le début des cours fut plus rapide que moi.
Pendant toute la matinée, Takuto garda sa mine tristounette et je commençai à me faire du soucis pour lui. A la pause déjeuner, je déjeunais seule jusqu'à ce que mon nouveau protégé me rejoigne (vous aurez compris que c'était Shindou).
- Tu ne manges pas avec tes potes, lui demandais je.
- Non. Pour le moment j'ai envie d'être un peu seul.
Sympa le mec.
Quand il vit mon regard vexé, il s'empressa de reformuler sa phrase :
- Enfin quand je dis « seul », c'est « loin d'eux », « juste avec toi ».
Quand il dit ça, je me sentis rougir.
- Pourquoi avec moi ?
C'est vrai ça, ça faisait que deux jours à peine qu'on se connaissait.
Le brun me regarda, surprit.
- Je sais pas, mais t'es une fille sympa. Va savoir pourquoi mais j'arrive à parler facilement avec toi.
Je rougis encore plus ! Mais je repris mes esprits et annonça fièrement :
- C'est décidé ! Je vais rejoindre le club de foot !
- Je pensais que tu savais pas jouer.
- Pas en tant que joueuse, mais en tant que manager !

Le soir même, après les cours, au local du club.
- Je vous présente une nouvelle manager, annonça le capitaine.
- Je m'appelle Nanami Akemi ! C'est un plaisir d'être parmi vous !
- C'est idiot de rejoindre le club alors que le bateau coule, dit Kurama pour lui-même.
- Et alors ? Moi je trouve ça cool qu'une nouvelle nous rejoigne, s'écria Midori.
- On peut compter sur toi pour prendre soin de l'équipe ? Me demanda Endou.
- Oui ! Comptez sur moi ! Je me donnerai à 100% pour l'équipe ! Criais je.
Les managers et les joueurs me souhaitèrent la bienvenue dans l'équipe. Les filles m'apprirent le b-a-ba du management et me voici partie pour mener Raimon à la victoire !

Chapitre 3 : le club de foot !
2e Partie : Les doutes du capitaine !

Le lendemain, je retrouvai Shin-kun devant le collège mais à côté de lui se tenait Tsurugi Kyousuke !
- Mince ! Je l'avais oublié celui-là ! Pensais je.
- Shindou-kun ! Criais je en courant vers lui.
En me voyant le premier année partit et dit quelque chose à l'oreille du brun. Ce dernier devint blanc comme un linge.
- Est ce que ça va ? Demandais je.
- Oui, tout va bien. Bon, on y va ? Répondit-il avec un faux sourire.
Évidemment, je savais qu'il me mentait et je savais aussi ce que Tsurugi lui avait dit : l'ordre pour le match contre Tengawara (à savoir 2-0 pour les adversaires).
La réunion en vue du match commença. Le coach Endou présenta l'équipe adverse mais Raimon ne semblait pas vraiment intéressée.
- Y a t-il un ordre de match ? Demanda un des joueurs.
Shindou hésita mais Tsurugi, lui, ne gêna pas :
- 2-0 pour Tengawara !
L'équipe fut démoralisée mais le coach annonça que Raimon ne perdrait pas ce match ce qui les surprit tous. Mais pour tous les membres (sauf Tenma, Shinsuke et Shindou) c'était très clair : il fallait obéir aux ordres du cinquième secteur !
Ils se levèrent pour partir.
- Vous ne venez pas à l'entraînement ? Demanda Tenma.
- A quoi bon ? De toute façon, on doit perdre, répliqua Kurama.
Je n'en pouvais plus. Même si je connaissais leur état d'esprit, je ne pus m'empêcher de lâcher :
- Bande de lâches.
Kurama, qui m'avait entendu, fit volte-face et s'approcha de moi, toujours assise.
- Hé la blonde ! T'as dis quelque chose là ?
- Ouais. Pourquoi ? Tu faut que je répète? répondis je avec mon air insolant.
- Vas y si tu l'oses.
- Bande de lâches. T'es content ?
- On peut savoir pourquoi tu nous traites de lâches ? Me questionna Minamisawa.
- C'est simple. Vous ne voulez faire face à vos vrais sentiments. Vous jouez au foot, non ? Alors assumez !
Kurama explosa. Il s'approcha dangereusement de moi mais Shindou s'interposa entre nous.
- ça suffit vous deux ! Cria t-il. Nanami, essayes de les comprendre et arrête de chercher la baston ! Je ne te croyais pas comme ça.
Kurama et les autres partirent. Peu de temps après, Tenma et Shinsuke partirent à leurs tours, accompagnés des managers et du coach. Il ne restait plus que le capitaine et moi dans la salle. Énervée je me leva pour partir mais le brun m'attrapa par le poignet. Je lui lança un regard noir mais il ne parlât pas. En voyant son regard qui mélangeait de la tristesse et du doute, je lui demanda :
- Est ce que tu comptes abandonner le foot et perdre ce match ?
Surprit, Shindou me lâcha le poignet et baissa la tête.
- Je...je ne sais pas, murmura t-il.
- Tu ne sais pas, hein ? Et bien puisque c'est comme ça, je ne vois pas pourquoi je continuerai à perdre mon temps avec des types comme vous ! Si vous comptez suivre les ordres, alors ne comptes pas sur moi pour venir au match !
Je sortis de la salle en mode furax. Toute la journée j'évitai Shindou et le soir, je racontai à Aichi ce qu'il s'était passé.
- Je suppose que tu regrettes d'avoir parlé ainsi à ton idole, me dit il.
- Non. Absolument pas. J'ai dis ce que j'avais à dire. C'est tout.
- T'es vraiment de mauvais poil. Elle va être sympa la soirée, je sens.
Une fois le dîner finit, je monta dans ma chambre. Pourquoi lui avais je parlé comme ça ? Je savais pourtant que ce n'était pas sa faute et qu'il gagnerait le match !
Je me recroquevilla dans mon lit. Pourquoi faut-il toujours que je m'emporte avec les gens que j'aime ?
Je m'endormis sur cette pensée.

Le matin, je n'étais pas de meilleure humeur mais heureusement que nous étions samedi. Je passa toute la journée en mode larve (télé, manger, télé, ordi, manger). Je m'assis sur mon lit et repensa à la veille. J'y suis peut être aller trop fort...
Quelqu'un frappa à la porte, ce qui me sortit de mes pensées. Mon oncle entrouvrit la porte et m'annonça :
- Tu as de la visite. Une certaine personne t'attend en bas.
- OK... dis lui d'attendre cinq minutes.
Voyant que je me cachais à moitié dans mes bras, Aichi me demanda si j'allais bien mais je lui répondit que oui (mensonge !).
Cinq minutes plus tard, je descendis voir qui était venu me voir. J'eus la surprise de voir Shindou assit dans le canapé pendant que mon oncle lui servait du jus d'orange.
Il se tourna vers moi mais j'avais un peu honte parce que :
primo : je lui avais mal parlé
et secundo : on ne pouvait pas dire que j'étais sous mon meilleur jour.
Malgré tout ça il me sourit. Je m'assis en face de lui. Je n'osais pas le regarder.
Aichi comprit la situation et nous laissa seuls (non, en fait, il n'avait pas du tout comprit la situation). Je devais vraiment avoir l'air d'une idiote.
- C'est joli chez toi Nanami, me dit le capitaine.
- Ah ? Merci.
Un silence suivit... je hais ces silences ! Au bout de deux longues minutes, j'osai lui parlé :
- Euh... Shindou-kun... pour hier.
- Je suis venu m'excuser, me coupa t-il en baissant les yeux.
- Hein ? Non non ! C'est moi ! Je n'aurai jamais dut te parler comme ça !
- Tu avais raison, je ne dois pas mentir à mes sentiments pour le football. Mais il y a autre chose...
Il se leva du canapé, me prit la main et m'emmena dehors.
On courait à moitié et j'avais beau lui demander de s'arrêter, de me dire où on allait mais il n'y avait rien à faire, il ne m'écoutait pas.
Nous arrivâmes au parc de la tour de fer. Cet endroit très connu dans l'animé était encore plus beau en vrai.
J'admirais la vue quand je me rendis compte qu'il ne m'avait pas lâché la main. Je me tourna vers lui pour savoir ce qui lui arrivait mais il me prit dans ses bras.
- Shin... Shindou-kun ? Dis je très surprise et très gênée.
Il me serrait assez fort et avait posé sa tête sur mon épaule. Il tremblait. Je compris qu'il pleurait. Je ne dis plus rien. Je devais être forte pour lui, même si le voir dans cet état me briser le cœur.
- Que... que dois je faire ? Murmura t-il. Je veux jouer, je veux gagner mais je ne dois pas mettre l'avenir de mes coéquipiers en jeu. Que dois je faire, Nanami ?
- Si tu veux sincèrement gagner alors ne laisse pas les autres t'empêchaient de le faire. Surtout que tu n'es pas seul. Il y a gens qui te soutiennent : Tenma, Shinsuke, les managers, le coach, moi...
Je le serra très fort contre moi.
- Je te soutiendrai toujours, murmurai je.
Nous restâmes deux bonnes minutes comme ça. Les tremblements du brun s'arrêtèrent et il se redressa.
- Merci, dit il en rougissant, je suis désolé de t'avoir à moitié enlevée. Tu ferais sans doute mieux de rentrer chez toi, ton oncle risque de s'inquiéter.
- Oui, tu as raison. Mais merci de m'avoir montré ce si bel endroit Shindou-kun.
- Je te raccompagne, si tu veux.
- Merci mais ça ira je t'assure.
- On se voit demain au match ?
- Oui.
- Alors à demain.

Chapitre 4 : Match contre Tengawara !

Nous étions arrivés au collège Tengawara pour jouer le premier match de la Holy Road. Les joueurs se saluèrent mais certains joueurs adverses semblaient faire des remarques pas très sympas, à voir les têtes des Raimon, mais j'étais trop loin pour les entendre exactement.
Le match commença, Hayabusa, l'un des attaquants adverses commença à dribbler, il passa Tenma et passa la balle à ses coéquipiers. Personne hormis Tenma et Shinsuke n'essaya de les arrêter. Je jeta un coup d’œil à Shindou mais il était trop concentré sur le match. Alors que Tengawara se trouvait face à Sangoku, Tenma réussit à leur prendre le ballon qu'il envoya à Kurama mais celui ci ne réagit pas. Les attaquants adverses passèrent la défense de Raimon sans aucune difficultés. Le capitaine, Kita, se trouvait devant les buts, même s'il semblait attristé que Sangoku ne réagisse pas, il tira de toute ses forces. Mais heureusement, Shindou avait traversé une bonne partie du terrain et arrêta le tir, à la surprise générale.
- Pourquoi tu ne nous laisses pas marquer maintenant ? Ce serait plus facile ? Demanda un des joueurs adverses.
- Je ne vous laisserai pas marquer, annonça le capitaine, je ne suivrai pas les ordres du cinquième secteur !
- Hé Hé, pas de blagues au milieu du match.
Le brun me regarda et sourit.
- Je suis très sérieux, s'écria t-il en s'élançant à l’assaut.
Il passa quelques joueurs de Tengawara et fit une passe à Kurama... ou plutôt une fausse passe car elle changeât de direction et atterrit dans les pieds de Tenma qu'il dirigeât grâce au Kami no Takuto, sa célèbre tactique. Tenma réussit à passer des joueurs grâce à sa technique le Soyokaze Step. Il fit une passe à Shinsuke qui lui rendit le ballon, toujours guidé par le capitaine. Tenma passa la balle à Shindou qui tira avec le Fortissimo, sa technique de tir et marqua. Tous les joueurs furent sous le choc et Tenma et Shinsuke fêtèrent ce premier but.
Le capitaine de Tengawara demanda des explications au brun. Celui ci annonça :
- En tant que capitaine de Raimon, je dois vous le dire. Raimon gagnera ce match !
Ses paroles déconcertèrent tout le monde. Ils se rendirent compte qu'il était vraiment sérieux. Tsurugi, assit sur le banc de touche à côté de moi, ne semblait pas vraiment apprécier ça.
Le match reprit, les attaquants attaquèrent (logique). Shindou marqua celui qui avait la balle mais ce dernier l'envoya valser.
- Si je le chope celui là, je le tue, pensais je.
Les adversaires continuèrent à faire des fautes sur Raimon mais l'arbitre ne siffla pas. Kita se retrouva face à notre gardien mais Tenma s'interposa. Les trois attaquants s'amusèrent avec lui jusqu'à que Hayabusa le percuta violemment. Takuto ordonna à sa défense de... bah défendre (logique) mais personne ne bougeât.
- Tu es pathétique Capitaine, lança Tsurugi, à quoi ça sert d'être la baguette divine si il n'y a pas pour répondre.
Sur ce point, il n'avait pas tord.
Mais Shindou ne baissa pas les bras et se plaça face à son adversaire qui sortit son Keshin pour le contrer et fit son tir spéciale Falco Wing. Malheureusement le brun ne réussit pas à maîtriser son Keshin. Et même si Sangoku essaya d'arrêter le tir, il entra dans le but.
L'arbitre siffla la mi-temps. Shindou était exténuer et Kirino le soutint pour qu'il ne tombe pas. Je partis l'aider.
- Merci, Nanami, me dit le capitaine.
Je t'ai dis que je te soutiendrai toujours, répondis je avec un sourire. Au fait, très joli but Shindou-kun.
En tant que manager, il était de mon devoir d'aider l'équipe, de la remotiver mais je préférai laisser Endou s'en occuper. J'attendais devant les vestiaires.
Le désavantage en étant dans ce monde, c'était que je ne pouvais pas entendre ce qu'ils se disaient dans les vestiaires.
Je vis le directeur Kinzan et le principal Fuyukai se diriger vers moi.
- Merde. Voilà les ennuis, pensais je en le regardant arriver.
- Nanami-chan, puis je savoir ce qu'il se passe dans ce match ? Me demanda le directeur.
- C'est simple Monsieur. Raimon va gagner ce match.
Sur ces mots, les deux hommes entrèrent dans les vestiaires.
Peu de temps après, le coach sortit. Il me sourit et dit :
- Allez viens. Il faut les laisser un peu entre eux. Allons rejoindre les filles sur le terrain, Akemi.
Je hocha la tête et suivit Endou. Mais nous étions également suivis par les deux hommes. (petit détail sans importance : c'était la première fois que quelqu'un m'appelait par mon prénom japonais)
Le match reprit. Minamisawa passa le ballon à Kurama qui le passa à Hamano qui fit une passe à Tenma. Un joueurs de Tengawara arriva vers le première année mais il fit une passe au dernier moment à Shinsuke qui quelques secondes plus tard se fit tacler mais heureusement, Tenma reprit la balle.
Sans comprendre comment, le capitaine de Tengawara reprit le ballon à son tour et fit une passe à Hayabusa. Mais avant que ce dernier ne l'intercepte, Sangoku sauta et attrapa le ballon. Ça y est, un nouveau joueur rejoignit la rébellion !
Sangoku lança la balle à Shindou et lui dit d'utiliser le Kami no Takuto ce qu'il fit.
Tenma, Shinsuke et Shindou firent un superbe jeu de passes jusqu'à ce que Hayabusa leur vola le ballon et invoqua son Keshin et tira avec son Falco Wing. Tenma se plaçât face à lui, une aura bleue sortit de son dos mais il ne réussit pas à bloquer le tir. Shindou invoqua son propre Keshin : Sousha Maestro ! Mais il ne réussit pas, lui non plus, à stopper le tir.
- Je savais que je n'étais pas assez fort, dit il en tombant.
- Non ! S'écria Sangoku, vous avez réussis à l'affaiblir. Je l'arrêterai coûte que coûte !
Il fit sa technique Burning Catch et arrêta le tir. Il relança la balle à Tenma qui fit la passe à son capitaine.
- Shindou ! Tu sais que tu peux maîtriser ton Keshin ! Aie confiance en toi, déclara Sangoku.
- D'accord ! Répondit le capitaine.
Il invoqua son Keshin. Prise dans l'élan de l'excitation je me mis à crier :
- Allez Capitaine ! Tu peux le faire !
Je vis le regard de Shindou changer et le brun lança sa technique de Keshin : Harmoniques ! Hayabusa essaya de s'interposer mais le tir était si puissant qu'il entra dans le but en balayant les défenseurs et le gardien ! C'était le but de la victoire !
Les managers n'en revenaient pas. Akane, qui était à côté de moi, prit une bonne dizaine de clichés de son idole (au moins, elle a bon goût pour les garçons).
Tsurugi, lui par contre, ne semblait pas vraiment avoir envie de célébrer cette victoire. Tant pis pour lui.
Shindou se fit féliciter par son gardien. Tenma et Shinsuke fêtait cette victoire. Les coéquipiers de Raimon, n'en revenait pas, pour eux : leur avenir était fichu.

Chapitre 5 : La démission de Nanami ?

Le soir, après le match, je m’empressai de raconter tout en détail ce qu'il s'était passé. Mais je remarquai que Aichi ne m'écoutait pas.
- Hé, vas y, dis le si je te le dérange, râlais je.
- Désolé Emi. Mais je pense qu'il faut qu'on parle.
- De quoi ?
- De notre présence dans ce monde.
Je commençai à être inquiète. Ce n'était pas dans le genre de mon oncle d'être aussi grave. Avait il trouver un moyen pour que nous rentrions chez nous ?
- Depuis quelques temps, je me suis posais la question de ma présence. La tienne est compréhensible mais la mienne non. On est d'accord ?
- Oui, répondis je.
- Et bien, qu'avons nous en commun à part de le fait que nous soyons de la même famille.
Je réfléchis. J'essayai de me remémorer tout ce qu'il s'était la veille de notre arrivée. Un éclair me traversa l'esprit :
- Le Tenshi ! M'écriais je.
- Exactement. Donc nous pouvons supposer que c'est à cause de ma boite que je suis là. Par contre, je n'ai pas réussit à la trouver. Enfin bref, venons en à toi.
Ça y est. Là, je stressais !
- J'ai remarqué que tu t'étais beaucoup familiariser avec les membres de l'équipe. Surtout avec Shindou-kun, n'est ce pas ?
Je hocha la tête. Mon cœur battait de plus en plus vite.
- Je pense que notre présence influe sur le bon déroulement des événements de ce monde. Donc si tu es trop intime avec les joueurs, tu risques de changer l'histoire.
Je n'en revenait pas. Je comprenais très bien ce qu'il me disait mais là, on avait carrément atterrit dans Chrono Stone* !  
- Je dois abandonner l'équipe pour que les déroulements ne soient pas déréglés ?
- C'est ça. Je suis désolé.
Je montai dans ma chambre, désemparée. Il venait de me gâcher une si belle journée. Comment allais je annoncer ça à Shindou ? Je me mis sous ma couette et ne passais plus qu'à ça.

Le lendemain matin, j'arrivai au collège, Takuto m'attendait devant. Mais je ne fis même pas attention à lui. J'étais toujours bouleversée à cause de ce que m'avait dit mon oncle.
- ça ne va pas, Nanami ? Me demanda le capitaine.
- Ce n'est rien. Je suis juste un peu fatiguée, mentis je.
Nous arrivâmes au local, mais l'humeur de l'équipe n'était pas mieux que la mienne. Je m'installai sur le canapé pendant que Shindou se préparait.
Les joueurs ne cessaient de se plaindre de ce qu'il s'était passé durant le match. Enfin, surtout Minamisawa. Le capitaine essayait de se justifier mais rien de ce qu'il dit changeât quelque chose.
Moi, je n'écoutais pas. Je n'arrêtais de repenser à ma présence ici. Pour le moment, elle n'avait rien changée mais elle risquait de le faire tôt ou tard. Une voix me sortit de mes pensées :
- Akemi-san, l'entraînement va commencer.
C'était Aoi, la meilleure amie de Tenma. Elle se tenait en face de moi. Sans lever la tête je répondis :
- D'accord. Partez devant, je vous rejoins.
Elle obéit et partit avec les autres. Au bout d'un moment je me levai et allai les rejoindre mais je vis que l'équipe s'était séparée. D'un côté les lâches, de l'autre les rebelles. Shindou était assit sur le banc de touche en train de lire des notes.
Je repartis dans le local. J'y étais mieux pour réfléchir à ce que je devais faire.
Un bout de temps plus tard, la porte s'ouvrit, je ne regardai même pas qui était entrer. J'entendis juste une voix me parler :
- Tu vas être contente, un des lâches quitte l'équipe.
Je reconnus la voix de Minamisawa. J'avais oublié qu'il quittait le club après le premier match.
La porte s'ouvrit à nouveau, beaucoup plus tard. Ça devait être la fin de l'entraînement vu qu'ils semblaient être tous là. Je ne m'étais même pas rendue compte à quel point le temps passait vite.
- Et ben Akemi, on t'attendait sur le terrain, déclara Midori. Qu'est ce que tu faisais ?
- Tu es sure que tout va bien ? Me questionna Aoi.
Je ne répondit pas. Je n'avais même plus la force et le courage de parler.
Ils partirent tous, du moins c'est ce que je croyais jusqu'à ce que je vis quelqu'un s'accroupir devant moi et poser ses avant-bras sur mes genoux. C'était Shindou. Il me raconta ce qu'il s'était passé durant l'entraînement : Endou qui accepte que Tsurugi joue au prochain match, Minamisawa qui quitte l'équipe (ça c'était plutôt une bonne nouvelle), les accusations de Kurama envers Tenma comme quoi c'était lui qui volait le football à Raimon.
Voyant que je ne réagissait pas, il me dit :
- Allez, vas y. Dis moi ce qui te tracasses.
Je réfléchis. Que devais je lui dire ?
- On ne doit plus se parler, dis je, au bout d'un moment.
- Hein ? Qu'est ce que tu veux dire ? Tu as des problèmes ? Si tu en as, tu peux me le dire, à moi.
- Non. Cette fois c'est différent. C'est quelque chose qui ne peut pas se régler comme ça. Je dois juste quitter le club, je dois juste ne plus te parler... Tu dois juste m'oublier et continuer ta route.
- Je ne comprend pas, Nanami. Explique toi, s'il te plaît.
- Il n'y a rien à expliquer ! Tu ne peux pas comprendre ! Ne rend pas les choses plus compliquées s'il te plaît ! C'est suffisamment dur comme ça !
Je me leva et partit en courant. Shindou voulut me rattraper mais j'étais déjà trop loin. Au moins c'était fait.
Je rentrai chez moi. Aichi me vit et me demanda comment c'était passé ma journée. Je fondis en larmes. Il me prit dans ses bras en disant que tout irai bien, que c'était bientôt finit.
Après le dîner, je sortis m'aérer. J'allai me promener vers le terrain de la rivière. Puis j'arrivai au parc de la tour de fer. Je m'assis sur le banc et regardai les étoiles. La nuit était magnifique, plus belle que celles de mon monde. Je ne devais pas être triste, les choses devaient être comme elles le sont.
- Demain, Shindou-kun cherchera sans doute à avoir des explications. Je ferai mieux de ne pas y aller, pensais je.
En rentrant chez moi, je m'installa afin d'écrire ma lettre de démission.
Le lendemain, je demandai à Aichi de donner cette lettre à Endou de ma part. Il accepta et me dis de reposer.

Aichi arriva à Raimon. Il trouva assez facilement le local et entra dans le bureau du coach où il n'y avait personne. Il alla donc dans les vestiaires où toute l'équipe était réunie. Shindou surprit de le voir et non sa nièce demanda :
- Aichi-san ? Que faites vous ici ? Où est Nanami ?
Il ne répondit pas et détourna le regard.
- J'aimerai voir votre entraîneur, dit il.
Endou se leva et se présenta.
- Je suis Endou Mamoru, l'entraîneur de Raimon.
- Je suis Aichi Nanami, l'oncle de Akemi. Ma nièce m'a demandé de vous remettre cette lettre.
Shindou craignait de savoir ce que c'était.
- De quoi s'agit il ? Questionna l'entraîneur.
- De sa lettre de démission.
Toute l'équipe fut surprise par ces mots et les craintes du capitaine étaient fondées. Tenma courut vers l'oncle de la manager :
- Mais pourquoi ? Akemi-san avait l'air de se plaire dans l'équipe ! Pourquoi voudrait elle abandonner ?
- Il y a des choses que vous ne pouvez pas comprendre et ce sont ces choses qui justifient son départ, répondit Aichi.
Il quitta la salle en saluant Endou et les joueurs.

J'étais allongée dans mon lit, le thermomètre dans la bouche parce que j'avais fait une poussée de fièvre dans la nuit. Aichi entra dans ma chambre. Je lui demandai comment ça s'était passé et il me raconta tout.
- J'ai l'impression que quoi que nous fassions, nous modifions l'histoire originale. Et que c'est le fait que tu t'éloignes d'eux qui la change, déclara Aichi.
- Alors, que devons nous faire ? Continuer comme ça ? Ou retourner auprès d'eux ?
Mon oncle ne sut répondre à cette question. Il vérifia ma température et comme j'étais revenue à la normale, il me dit de m'habiller. Je m’exécuta. Quand je descendis dans le séjour, quelqu'un sonna à la porte. Il s'agissait de Tenma, Shinsuke et Aoi.
- Comment vas tu Akemi-san ? Me demanda Aoi.
- Tu nous as manqué aujourd'hui, continua Tenma.
- Oui, figure toi, que nous avons fait beaucoup de progrès avec Tenma, pas vrai ?
- Oui ! Oui !
Ces trois là étaient vraiment adorables.
- Au fait, que vouliez vous ? Demandais je.
Leurs regards changèrent. Tenma prit une inspiration et prit la parole :
- S'il te plaît, reviens dans l'équipe Akemi-san ! Dit il en s'inclinant devant moi. Depuis que tu es partie, le capitaine se fait beaucoup de soucis et n'arrive plus à se concentrer. Il s'inquiète pour toi et nous aussi. Je t'en prie, reviens parmi nous.
Je m'attendais à tout sauf à ça. Aoi et Shinsuke s'inclinèrent aussi. Aichi et moi échangeâmes un regard.
- Si tu as des problèmes, je t'en prie, dis le nous. Nous voulons t'aider Akemi-san, continua Tenma.
- Pourquoi voudrais tu m'aider ? Nous nous connaissons que depuis très peu de temps.
- Et alors. On te considère déjà comme une amie ! N'est ce pas ?
Les deux autres approuvèrent. Mince, ils vont réussir à me faire pleurer.
- Je ne sais pas. Il faut que je réfléchisse, dis je.
- OK. Au fait, demain, nous avons notre second match pour la Holy Road. J'espère que tu viendras, dit Tenma en partant avec ses deux amis.
Le match contre Mannouzaka. Un match très violent d'ailleurs.

Chapitre 6 : Second Match ! Raimon VS Mannouzaka !

J'étais dans le canapé, je repensais à tout ce que m'avait dit Tenma. Je regardai l'horloge, le match avait du commencer.
- Ce serait mieux si tu y allais, me dit Aichi.
- C'est complètement contradictoire avec ce que m'a dis l'autre jour.
- Peut-être mais il semblerait que finalement, c'est ton absence qui change l'histoire. Imagine, qu'ils perdent aujourd'hui...
Des visions d'horreurs apparurent dans ma tête. Raimon perdait ? Impossible.
Je courus dans ma chambre pour me changer.
- Aichi, tu sais où se trouve le collège Mannouzaka ?
- Non. Mais par contre, Gisèle Patricia Sophie doit le savoir.
Il avait carrément baptisé son GPS. Quel grand malade, celui là.

Pendant ce temps là, au collège Mannouzaka.
Le score était de 1-0 pour Mannouzaka, but de Tsurugi (et oui, but contre son camp, super sympa).
Shindou était démoralisé, son équipe refusait de le suivre (à part Tenma, Shinsuke, Sangoku et Kirino qui venait de rejoindre la rébellion) et il y avait un ennemi dans leurs rangs : Tsurugi.
- Que dois je faire, Nanami ? Pourquoi es tu absente quand j'ai besoin de toi ? Pensait il.
Coup d'envoi pour Raimon. Shindou fit une passe à Tenma mais ce dernier se fit prendre le ballon très peu de temps après. Le joueur qui avait pris le ballon fit une passe à un de ses coéquipiers mais le ballon dévia de sa trajectoire et atterrit dans le visage de Hamano et partit en touche. Le jeu violent avait commencé.
Un des joueurs adverses envoya la balle à un des attaquants, Tenma essaya de lui prendre le ballon mais le joueur attendit qu'il soit suffisamment près pour frapper dans le ballon et Tenma avec.
Shindou se rendit compte de ce qu'il se passait et avertit son équipe du danger :
- Les gars, faites attention ! Ils veulent nous mettre à terre !
Et oui, pour gagner plus facilement, Mannouzaka comptait bien utiliser la manière forte. Mais le jeu continua. Shinsuke s'approcha du joueur qui avait la balle mais l'adversaire lui donna un coup de coude ce qui fit tomber le petit défenseur.
- Hé y a faute là ! S’indigna Midori.
- Ce n'est pas la peine. Ils se cachent entre eux. L'arbitre ne siffle pas car il ne voit pas la faute, expliqua Aoi.
Cette explication énerva encore plus la rousse.
Mannouzaka continua son jeu très violent sur Raimon. Un des joueurs tacla Kirino mais ce dernier se réceptionna mal et se blessa à la cheville.
Quasiment tous les joueurs de Raimon était à terre. Sangoku ne put continuer à regarder ce spectacle sans rien faire et s'avança pour prendre le ballon. Mais le capitaine de Mannouzaka frappa dans le ballon vers le gardien qui l'envoya se cogner violemment contre le poteau.
Hayami était le dernier Raimon debout (à part Tsurugi, bien sur) mais il ne resta debout longtemps. Shindou était choqué par ce style de jeu.
- Tout ça est de ma faute. C'est parce que je voulais continuer à gagner, pensa t-il.
Le capitaine de Mannouzaka se plaça devant lui et le prit pour cible à nouveau.
- Nous ne pouvons pas vaincre le cinquième secteur, pensa le brun en tombant, ne pouvons nous pas ramener le véritable football ?
Tous les Raimon étaient à terre.
- C'est fini, dit Tsurugi.
Tout à coup une voix cria dans le stade.
- Ce n'est pas finit ! Le match est loin d'être terminé !
Shindou tourna les yeux vers la voix, quand il vit de qui il s'agissait il n'en cru pas ses yeux. Akemi se trouvait sur le bord du terrain.

Ce spectacle me faisait mal au cœur mais je continuais à crier :
- Capitaine ! Qu'est ce que fous ? Tu crois que c'est l'heure de la sieste ? Debout Raimon ! Vous avez un match à gagner !
- Akemi-san ! S'écria Aoi quand elle me vit.
- Désolée pour le retard.
Tsurugi, lui, n'était pas très content de me revoir. Le capitaine de Mannouzaka sourit et dit :
- C'est inutile. Le match est déjà plié.
- Attends, dit Tenma en se relevant, comme l'a dit Akemi-san, le match n'est pas encore finit.
Isozaki soupira et frappa dans la ballon qui atterrit dans Tenma. Mais il se releva, se qui surprit Kyousuke et les Mannouzaka. Le capitaine re frappa dans la balle en pleine tête du premier année. Mais il se remit debout, ce qui énerva les adversaires qui s'acharnèrent sur lui mais il se releva à chaque fois.
Cette fois ce fut Tsurugi qui s'occupa du cas du petit brun. Tenma fut projeté à deux ou trois mètres de sa position. Mais il se releva à nouveau.
Isozaki donna alors le ballon à Tenma qui ne se fit pas prier et commença à dribbler. Les adversaires essayèrent de le tacler mais Tsurugi remarqua que ce n'était pas le ballon qu'ils visaient mais bien les jambes du brun. Isozaki voulut en finir une bonne fois mais Tsurugi poussa Tenma pour éviter qu'il encaisse le tacle.
- Alors c'est comme tu bats les autres ? Dit il au capitaine adverse. Tu ne penses pas aller trop loin ? Si tu avais réussi ce tacle, tu lui aurait briser la jambe.
Aoi ne comprenait pas ce que le ténébreux voulut dire.
- Mannouzaka n'essayait pas de prendre le ballon à  Tenma mais ils essayaient de faire en sorte qu'il ne puisse plus retoucher à un ballon de sa vie, expliquais je. Tsurugi a comprit ce qu'ils prévoyaient mais a empêcher cette catastrophe. En gros, Tsurugi a protégé Tenma.
- Et alors, dit Isozaki, quelqu'un comme lui mériterait de ne plus jouer au foot.
A ces mots, le ténébreux entra dans une colère noire. Il lança sa technique de tir Death Sword et marqua contre Mannouzaka. Ça faisait 1-1 et c'était à ne plus rien y comprendre. Tous les joueurs furent surpris par ce retournement de situation.
L'arbitre siffla la mi-temps.
Shindou s'avança vers Tsurugi :
- Je croyais que tu voulais détruire le football.
- C'est le cas. Je vais détruire ce football corrompu de mes propres mains.
Sur le banc de touche, Aoi disputait Tenma et lui dit de faire plus attention. Pendant que moi, je m'occupais de la blessure de Kirino qui ne pouvais pas jouer pendant la seconde mi-temps. Shindou s'excusa auprès de son meilleur ami mais ce dernier lui répondit de ne pas s'en faire.
Shindou me regarda, comme je sentis son regard je me levai pour prévenir le coach que Kirino ne pouvait plus jouer à cause de sa cheville.
La seconde mi-temps allait commencer, les Raimon firent comprendre à leur capitaine qu'ils ne feraient rien dans le match ce que Shindou accepta. Avant de retourner sur le terrain, il s'approcha de moi et me dit à l'oreille :
- Je suis content que tu sois de nouveau parmi nous. Merci Nanami.

La seconde mi-temps commença. Kurama et les autres s'étaient placés sur les bords de la touche. Au coup de sifflet, Tsurugi prit le ballon à Tenma avec l'intention d'aller au but tout seul. Il réussit à passer ses adversaires et se retrouva face au gardien. Il relança son Death Sword mais le gardien invoqua un Keshin et arrêta le tir. Il envoya le ballon à son attaquant qui invoqua aussi un Keshin et fit son tir spécial Magician's box qui fonça vers les buts de Raimon. Sangoku fit son Burning Catch mais ne put arrêter ce tir surpuissant. 2-1 pour Mannouzaka ! Que pouvaient ils faire face à une équipe qui avait trois Seeds ?
Le match reprit avec le coup d'envoi de Raimon. Mais Tsurugi reprit le ballon à ses coéquipiers avec le même but que précédemment.
Les joueurs encerclèrent l'attaquant de Raimon et réussirent à lui prendre la balle.
Le capitaine frappa Tsurugi comme il l'avait fait avec les autres membres de Raimon. Mais le ténébreux réussit à reprendre ce qui lui avait été volé. Il commença à courir en direction des buts mais se fit à nouveau encerclé.
Shindou réussit à se dégager du joueur qui le marquait et déclara :
- Même si tu es un Seed, tu n'arrivera pas à battre onze joueurs seul. Nous ressentons les mêmes sentiments que toi ! Si tu veux vraiment gagner, travaille avec nous !
Tsurugi comprit et fit la passe à son capitaine. Il fit la passe à Tenma mais il se fit reprendre le ballon par deux défenseurs. Mannouzaka s'approcha dangereusement des buts de Raimon. Shirato fit sa technique Bound Flame. Sangoku réussit à repousser le tir mais Mannouzaka ne cessa de tirer au but.
Kirino se leva mais sa jambe lui faisait trop mal qu'il ne put bouger. Midori et moi échangeâmes un regard. Elle se leva et s'avança vers la ligne de touche.
- Hey les gars ! Ça ne vous fait rien de les regarder jouer ainsi, cria t-elle à ceux qui étaient sur les bords. Je sais que vous êtes inquiets à propos du cinquième secteur, mais ces gars ne sont ils pas vos coéquipiers ? Vous avez rejoins le club ensemble, vous mangez ensemble, et vous êtes venus ici avec eux ! Ils se battent désespérément car ils veulent protéger le football de Raimon ! Ne ressentez vous donc rien ?!
- Regardez ce qu'il se passe se passe sur ce terrain ! Vos amis se battent et vous, vous essayer de fuir la réalité ! Vous vous mentez à vous-même ! Criais je à mon tour (j'allais pas la laisser faire le sale boulot toute seule). Vous vous mentez et vous trahissez vos véritables sentiments ! Alors bougez vous, bon sang !

Le match continua. Mitsuyoshi, le Seed, avait la balle. Il s'avançait vers le pauvre Sangoku qui n'en pouvait plus. Il invoqua son Keshin mais avant qu'il ne l'invoque entièrement, Kurumada fit sa technique Dash train et reprit la balle.
Je ne laisserai pas ces gars faire ce qu'ils veulent, déclara t il, je ne m'inquiète plus contre qui nous sommes ! Nous allons protéger notre football !
- Hamano, nous venons aussi, s'écria Amagi.
- Après ce qu'il s'est passé, nous n'avons plus qu'à suivre le mouvement, répondit l'autre.
Les deux se joignirent à la rébellion et du coup Hayami, de peur d'être tout seul, les suivit à son tour.
- C'est parti les gars ! Le véritable match commence maintenant ! S'écria Kurumada.
Haruna était émue aux larmes, Endou était super trop content et moi, je ne pus détacher mon regard émerveillé sur cette équipe merveilleuse. Et... ah oui ! Kurama était le seul qui n'avait pas bouger.
Kurumada fit la passe à Tenma, passa un joueur grâce à son Soyakaze Step passa le ballon à Hamano. Ce dernier passa aussi un joueur grâce au Naminori Pierrot avant de se faire prendre le ballon par Isozaki.
Les deux équipes étaient aux coude-à-coude. Mitsuyoshi prit le ballon mais se fit arrêter par le Viva ! Banri no Choujou de Amagi. La balle arriva aux pieds de Kurama qui ne bougeât pas. Isozaki y vit une belle occasion et courut vers lui mais au dernier moment, Kurama fit la passe à Tsurugi qui s'avança vers les buts. Le gardien sortit son Keshin et Tsurugi fit de même, Kensei Lancelot fit son apparition ! Il fit sa super technique Lost Angel et le gardien fit sa technique Gardian Shield mais c'est Lancelot qui remportait le duel de Keshin. 2 partout !
Le match reprit. Tenma fit la passe à Shindou qui tira avec son Fortissimo et marqua le but de la victoire !
L'équipe célébrait sa victoire et Endou entra sur le terrain pour féliciter son équipe (entière cette fois) de cette belle victoire.

Sur le chemin du retour, l'équipe était surexcitée mais j'avais fait en sorte de me trouver très loin de Shindou pour m'éviter de m'expliquer. Aoi se tourna vers moi :
- Merci, Akemi-san, d'être venue au match !
- Tu reprends ton poste de manager, je suppose, dit Midori.
- Je ne sais pas. Je dois y réfléchir.

Chapitre 7 : « Appelle moi Akemi »

Au dîner, mon oncle me félicita pour la victoire de Raimon.
- Ce n'est pas moi que tu dois féliciter. Je n'ai rien fait, dis je.
- Peut être mais je trouve que c'était courageux ce que tu as fait. Tu as réveillé les joueurs qui ne voulaient pas se rebeller.
- Oh tu sais, c'est Midori qui a fait tout le boulot. J'ai juste accentuer le truc.
- J'aimerai que tu reprennes ta place au sein de l'équipe. Je pense que c'est la seule chose à faire, pour le moment, pour nous puissions rentrer chez nous.
Je souris, j'étais heureuse de retrouver l'équipe mais est ce que le coach me laisserai revenir aussi facilement ?

Avant l'entraînement du matin, le lendemain, j'allai voir Endou.
- Coach Endou, j'aimerai vous demander une faveur, commençais je.
- Laquelle ?
- De me laisser revenir dans l'équipe s'il vous plaît, suppliais je en m'inclinant.
- Te laisser revenir ? Pourquoi ça ? Tu n'es jamais partie Akemi.
- Hein ? Et la lettre ?
- Quelle lettre ? Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler, répondit il avec un clin d’œil.
Je compris ce qu'il voulut dire. Je le remercia avec un grand sourire.
- Tes problèmes sont ils régler ? Me demanda le coach.
- Pas vraiment. Mais je pense que seul le temps pourra les régler.

Les managers semblaient contentes de me retrouver. Les joueurs aussi, je pense. Mon regard croisa celui du capitaine qui me fit un sourire que je lui rendis.
L'entraînement commença. L'équipe était plus soudée que jamais et ils étaient tous très concentrés (tous sauf Hayami).
Tenma et Shinsuke arrivèrent en retard mais le petit expliqua qu'il essayait de maîtriser une super technique. Ce qui les surprit un peu.
Les entraînements se passèrent bien et l'équipe semblait très motivée à gagner et se donnèrent à fond. Shinsuke commençait à voir sa super technique, ce qui était un bon point.

Dimanche, je me rendis compte que je n'avais pas parler à Shindou depuis un petit bout de temps. Il faut dire que entre les entraînements et les cours, ce n'était pas si simple, surtout quand l'équipe se donnait autant à fond. Je me décidai donc à lui rendre une petite visite à l'improviste. Mais petit problème : je ne connaissais pas son adresse.
- Bon bah, c'est l'heure d'une petite exploration de la ville !
Je réussit à trouver son château au bout d'une demi heure de marche. Wow ! Je savais que c'était grand mais je ne pensais pas que c'était à ce point. Je vis Kirino sortir de la maison.
- Nanami-chan. Qu'est ce que tu fais ici ? Me demanda t-il.
- La même chose que toi sûrement Kirino-kun, répondis je avec un sourire, ta jambe se rétablit bien je vois.
- Oui. Il me reste deux ou trois jours avant de recommencer l'entraînement.
- Je vois. Mais quand tu reprendras, fais attention, ce sera toujours fragile.
- Je sais. Ne t'inquiète pas pour moi.
Il partit de son côté. Je chercha la sonnette et... bon sang, même la sonnette est immense ! Une femme apparut à la porte et s'approcha de moi.
- Bonjour. Que puis je pour vous ?
- Bonjour madame. Je m'appelle Nanami Akemi. Je suis une amie de Shindou-kun. Puis je le voir ?
- Bien sur. Je vais vous conduire à la chambre de Takuto-sama.
Nous entrâmes dans l'immense demeure qui de l'intérieur semblait dix fois plus grande. Après avoir montés plusieurs escaliers, la femme de chambre et moi arrivâmes devant une porte blanche. Elle frappa à la porte et dit :
- Takuto-sama. Vous avez de la visite.
Elle ouvra la porte et me laissa entrer. Je la remercia puis elle ferma la porte derrière moi. Shindou était en train de jouer du piano. C'était vraiment magnifique. Je restai là à l'écouter, je ne pouvais pas me lasser de l'écouter jouer. Puis il s'arrêta et me regarda :
- Oh Nanami, c'est toi ! Désolé, je ne savais pas que tu étais là.
Sérieusement ? Il ne m'avait même pas vu ? Ce mec est un modèle de sympathie...
Il m'invita à m'asseoir sur le canapé et s'assit à côté de moi.
- Tu joues super bien du piano Shindou-kun ! J'ai toujours adoré le son du piano.
- C'est vrai ? Tu en joues ?
- Non. Mais ma mère m'en jouait quand j'étais petite. Elle m'a montré quelques trucs mais je ne m'en souviens plus. Ça fait longtemps que je n'ai pas retouché à un piano.
Je baissai la tête, des souvenirs douloureux me revinrent en mémoire.
- C'est vrai ça. Tu ne m'as jamais parlé de tes parents, Nanami.
- Toi non plus d'ailleurs. Mais tu connais déjà mon oncle c'est le plus important.
- Au fait, pourquoi es tu venue me voir ? Tu as un truc à me dire ?
- Non pas spécialement mais ça fait quelques jours qu'on ne s'est plus parlé. Alors je me suis dis que je pourrais passé chez toi.
Shindou sourit.
- Tu as bien fait. Je suis vraiment content que tu sois là.
- Tu ne m'en veux pas pour se qu'il s'est passé avant le match contre Mannouzaka ?
- Non, tu avais sans doute tes raisons de partir. Le principal est que soit de nouveau avec moi... euh je veux dire avec nous ! Et puis, je ne pourrais jamais vraiment t'en vouloir.
- Hein ? Comment ça ?
- Non, rien. Oublie, c'est pas grave.
Il rougit et détourna la tête. Je rigolais à le voir comme ça. Il se leva et s'assit derrière son piano.
- Allez viens ! Montre moi ce que tu sais faire avec un piano.
J'hésitai un instant. Sans comprendre pourquoi, je me levai, me dirigeai vers l'instrument et m'assis à côté du capitaine. Je n'arrêtais pas de trembler. Shindou, surprit, me dit que je ne devais pas être stressée pour si peu mais il ne pouvait pas comprendre ses tremblements.
Des souvenirs me revinrent à l'esprit : j'avais six ans. Ma mère me jouait du piano, j'adorais quand elle en jouait. Je chantais sur la musique. Et puis un jour, nous étions dans la voiture ma mère et moi, j'étais assise à l'arrière. Les maisons défilaient et les paysages aussi. Et après un grand bruit, du sang partout, ma mère allongée sur le sol en me tenant dans ses bras. Les sirènes de l'ambulance, des pompiers et puis le noir complet... une voix me sortit de ça.
- Nanami ! Criait Shindou en me tenant par les épaules.
Je me rendis compte que j'étais par terre et que des larmes coulaient de mes joues.
- Est ce que ça va ? Me demanda le brun, très inquiet.
- Je... je suis désolée. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Je ferai mieux de rentrer.
J'essayai de me lever mais mon corps ne réagissait plus. Que m'arrivait il ? Takuto me regardait, inquiet. Il comprit que je ne pouvais plus bouger et me porta jusqu'au canapé.
- Tu ne veux pas m'expliquer ? Me demanda t-il.
- Ce sont des souvenirs qui me sont revenus. Ce n'est rien.
- A cause du piano ?
- Comment as tu deviné ?
- Tu tremblais tellement quand tu étais assise au piano. J'ai compris que ça ne pouvait être que ça.
Un silence suivit. Je baissai la tête et soupirai.
- A quoi bon le cacher. Si tu veux, je vais tout te raconter. Je t'ai dis que ma mère jouait du piano. Et bien quand j'étais petite ma mère et moi avons eu un accident de voiture : un camion roulait en contre sens sur une petite route et a percuté notre voiture de plein fouet. Comme j'étais petite, j'ai été protégée par mon siège auto mais ma mère n'eut pas cette chance.
- C'est affreux, dit Shindou choqué.
- Depuis sa mort, je n'ose plus toucher un piano. Ça me la rappelle trop.
- Je comprend. Je suis désolé, si j'avais su...
- Non. Ce n'est pas ta faute Shindou-kun.
Il me prit dans ses bras. Il voulait me consoler et en même temps me montrer qu'il était désolé.
- ça me fait plaisir que tu te soit confiée à moi, Nanami.
- Ne m'appelle plus comme ça.
- Hein ?
- Appelle moi Akemi. D'accord ?
- OK. Dans ce cas, appelle moi aussi par mon prénom, Akemi !
- D'accord Takuto !
Son visage était tout proche du mien. Mon cœur battait assez vite mais j'étais contente que notre relation aie évoluée. C'était très bon signe !
Nous étions toujours face à face, sans parler. Le visage du beau capitaine s'approchait du mien doucement, il devait rester cinq centimètres entre lui et moi quand tout à coup quelqu'un frappa à la porte. On sursauta en même temps.
- Takuto-sama, le dîner va bientôt être prêt, dis la femme de chambre en entrant, Akemi-san, est ce que vous restez dîner avec nous ?
- Oh non, c'est gentil mais je ne veux pas déranger.
- Vous ne dérangez personne. Monsieur et Madame sont en voyage d'affaires.
Je regardai Takuto, il me sourit et hocha la tête.
- Bon, très bien. Je vais appeler mon oncle pour le prévenir.
- Très bien, Mademoiselle.
Quand elle referma la porte, nous échangeâmes un regard puis nous nous mîmes tous les deux à rire. Takuto se releva pour que je puisse me relever aussi (il était à moitié sur moi). J'attrapai mon téléphone pour appeler Aichi.
- Aichi, c'est moi, je ne dînerai pas à la maison ce soir, je mange chez un ami.
- Ah ça tombe bien, moi non plus je ne serai pas à la maison ce soir. J'ai trouvé du boulot et je dîne avec mes nouveaux collègues, je rentrerai sans doute très tard.  Amuse toi bien !
- OK. Toi aussi.
Lui ? Du boulot ? Bah pourquoi pas, écoute !
- Alors ? Fit Shindou.
- Il ne sera à la maison non plus donc ça tombe bien.
- Ouais, comme ça, tu ne passeras pas la soirée toute seule.
La femme de chambre nous apporta le dîner (Takuto avait demandé à ce qu'on mange dans sa chambre). Le plateau était immense et même si c'était pour deux, je me demandais si j'allais pouvoir tout mangé.
Je passais vraiment une excellente soirée avec Takuto. Il me raccompagna chez moi, vers 21h.
- C'est gentil de m'avoir raccompagnée, dis je.
- Je t'en prie, c'est rien. Ça va aller si tu es toute seule ?
- Oui c'est bon. Fais attention à toi en rentrant.
- Ne t'inquiète pas. A demain, Akemi.
- A demain, Takuto.
J'inspirai un grand coup et l'embrassa sur la joue pour lui dire bonne nuit, il fit de même.
- Si tu t'ennuies, envoie moi un SMS, je ne vais pas me coucher tout de suite, me dit il.
- OK mais je vais peut être aller me coucher, moi.
- Comme tu veux.
J'entrai dans la maison et il rentra chez lui. Une fois la porte fermée, je toucha ma joue, sur laquelle il avait posé ses lèvres. Je rougis à mort.

Chapitre 8 : Une nouvelle venue.

Le lendemain, je me préparai pour partir. Je venais de me rendre compte que je n'avais pas entendu Alex rentrer. Est ce qu'il est rentré au moins ? Un ronflement me donna ma réponse. Tout à coup, j'eus la soudaine envie de le réveiller avec un verre d'eau sur la tête. Mais je me retint parce qu'il fallait partir.
Je sortis de la maison et vit Takuto m'attendre devant le petit portail. On discuta un peu sur le chemin.
- Bref, je suis sure qu'il est rentré bourré cet idiot, dis je.
- Haha. Je crois que j'aurai adoré voir ton oncle bourré.
- Ouais, moi aussi.
- On est un peu sadique, non ?
- Non, ça fait 14 ans que je supporte ses vannes sur moi. Alors je ne vais pas me priver pour une fois.
- T'aurais du le réveiller.
- T'es méchant.
- Oh, niveau méchanceté, je suis loin de t'égaler ma chère.
- Je sais, lançais je en riant d'un air diabolique.
Nous arrivâmes à destination. Kirino nous attendait devant le collège.
En classe, le professeur nous dit de nous taire et annonça :
- Aujourd'hui, nous accueillons une nouvelle élève.
Une jeune fille brune entra, elle était très jolie.
- Je vous présente Sato Ran. Faites lui bon accueil.
- Bonjour à tous. Je m'appelle Sato Ran. Je suis ravie de vous rencontrer tous.
- Wow, l'expression « trop polie pour être honnête » a été inventée pour elle, pensais je.
Je tourna la tête vers mes deux amis. Takuto était très pale et baissait la tête, tandis que Kirino avait l'air inquiet et en colère. Euh... j'ai raté quoi là ?
La nouvelle s'installa au premier rang.
A la fin de la journée, nous partîmes tous les trois vers le club. Mais les deux gardaient leurs têtes de tout à l'heure.
- Euh... dîtes les gars, vous êtes surs que ça va ? Leur dis je.
- Oui... ne t'inquiète pas Akemi, me répondit Takuto avec un faux sourire.
Les garçons échangèrent un regard.
- C'est bon, j'ai compris. C'est des histoires de mecs. Je vous laisser discuter alors. Tu m'expliqueras quand tu le voudras Takuto. Je pars devant, à tout à l'heure ! Dis je en partant.

Kirino regarda son meilleur ami.
- Est ce que tu comptes lui dire la vérité ?
- Y a rien à dire.
- Mieux vaut qu'elle l'apprenne par toi plutôt que par quelqu'un d'autre.
- Sans doute. Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée de lui dire.
- Tu sais aussi bien que moi qu'elle finira par le savoir.
Shindou baissa la tête. Kirino essaya de le réconforter.
- Bon allez, ressaisit toi ! Si tu entres dans le local avec cette tête, les gars vont te poser des questions !

Une fois que tout le monde fut arrivé, le coach nous annonça le changement de groupe et notre prochain adversaire par la même occasion : Teikoku ! Le plus grand rival de Raimon mais aussi un adepte du cinquième secteur, dirigé par l'ancien coéquipier de Endou : Kidou Yuuto !
L'entraînement commença, il avait pour but de mettre au point la super tactique Ultimate Thunder. Malheureusement ni Takuto, ni Kurama ne la réussit. Tout le monde pensait que la seule personne pouvant la réussir était Tsurugi mais ce dernier était absent depuis le dernier match.
Le match approchait et la super tactique n'était pas au moins.
La veille du match, je rentrais avec Takuto et Ranmaru. Notre route croisa celle de Ran, la nouvelle de notre classe.
- Oh, Shin-kun, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé, commença t-elle, comment vas tu ?
- Ça va. Merci.
- Tu joues toujours au foot, à ce que je vois, toi aussi RanRan ! C'est chouette ça. Je me suis demandée si je n'allais revenir au club moi aussi.
- C'est gentil mais notre équipe est au complet.
- Ne dis pas de bêtises, je sais que c'est faux. Bon tout ceci demande réflexion. A plus tard !
Super sympa, celle là. Et moi alors ? J’existe pas ? Et qu'est ça veut dire « revenir dans l'équipe » ? Je me tourna vers les garçons.
- Bon, ça suffit, maintenant ! Expliquez moi se qui se passe et ça à intérêt à être convaincant !
- Que veux tu qu'on t'explique ? Demanda Ranmaru.
- Comment connaissez vous cette fille ? Que voulait elle dire par « revenir dans l'équipe » ?
Les deux amis échangèrent un regard. Takuto soupira et dit :
- Ran est un ancien membre de Raimon. Elle était ici l'année dernière, c'est tout.
- C'est tout ?
- C'est tout.
- Et tu l'appelles par son prénom ? Je ne crois pas du tout que ce soit tout.
- Puisque je te le dis.
- Joue pas à ce jeu avec moi. Je sais reconnaître un menteur quand j'en vois un ! Réfléchis bien à ça ! A demain.
Puis je partis, un peu énervée. Non, mais sérieux, il se prend pour qui ?

Takuto soupira, Kirino lui donna une tape dans le dos.
- Je t'avais dis qu'elle finirait par le savoir.
- Oh, c'est bon Monsieur Je-Sais-Tout ! Ne viens pas me faire la moral.
- Tu dois lui dire ! Tu te sentiras mieux après.
- Si tu crois que c'est aussi simple. J'ai peur de sa réaction.
- Owww ! Tu ne serais pas un peu amoureux, toi ?
Le brun rougit et cria :
- Mais pas du tout ! Akemi est une amie. C'est tout !
- Je ne te crois pas ! Ajouta l'autre d'un air moqueur.
- La ferme Kirino !

Chapitre 9 : Demi finale ! Raimon VS Teikoku !

Quand nous arrivâmes à Teikoku, je fus impressionnée, c'était beaucoup impressionnant que dans l'animé. Ça ressemblait plus à une armée qu'à un collège (on pourrait presque oublier que c'est un collège).
Les équipes se mirent le terrain. Raimon jouait à dix en raison de l'absence de Tsurugi.
Le coup d'envoi fut donné, le beau capitaine de Raimon avança et passa la balle à Hamano qui fut rapidement marqué et Teikoku prit possession du ballon qui arriva rapidement aux pieds du capitaine, Mikado (oui oui comme les gâteaux). Il fit un tir simple et Sangoku réussit à l'arrêter. Il passa la balle à Takuto qui fit son Kami no Takuto et passa la balle à Tenma qui fit de même pour Kurama. Ce dernier tira mais quatre défenseurs bloquèrent la course du ballon. Voici une belle démonstration de la défense infranchissable de Teikoku !
Le défenseur passa le ballon à son capitaine qui fit une passe à Sasaki, un des attaquants mais Tenma réussit à tacler ce dernier et le ballon partit en touche.
Maintenant tout semblait clair, pour gagner, ils avaient besoin de l'Utimate Thunder !
Le match reprit, Hayami réussit à reprendre le ballon et fit une passe à son capitaine qui la passa à Hamano. Ce dernier, Hayami, Kirino, Amagi et Takuto se mirent en formation pour la super tactique qui échoua (oh surprise).
Tenma reprit la balle et commença à courir vers les buts adverses. Takuto et lui firent un joli jeu de passes et le deuxième année tira avec son  Fortissimo mais le gardien l'arrêta sans utiliser de super technique.
Le coach assistant de Teikoku, Sakuma donna un ordre à l'équipe qui se mit dans une drôle de formation. Les joueurs se firent des passes longues des deux extrémités de la touche tout en avançant. Ils semblaient avoir découvert un point faible de Raimon : quand Takuto montait à l'attaque, il ne pouvait diriger la défense (il a beau être trop beau et trop fort, c'est pas un ninja le Takuto).
Le numéro 10 de Teikoku sauta pour faire une tête mais Shinsuke le gêna et la frappe percuta le poteau.
Raimon était obligée de défendre face aux attaques répétées de Teikoku. Ultimate Thunder ne fonctionnait toujours pas. Que pouvaient ils faire ?
Ils continuaient à défendre face à Teikoku mais je voyais qu'ils commençaient à fatiguer. Je me sentais tellement inutile à ce moment là.
Mikado eut à nouveau la balle, il tira mais le gardien réussit à l'arrêter. Le ballon repartit très haut et Shinsuke réussit à faire son Buttobi Jump grâce aux conseils du coach et les encouragements de ses coéquipiers. Takuto prit la balle. Ils remirent en formation pour la super tactique mais cette fois, ce fut Kurama qui fit le dernier tir qui aurait pu réussir si un joueur de Teikoku n'avait pas sorti son Keshin et avait envoyé valser Kurama.
Sakuma donna un nouvel ordre et un sourire sadique apparut sur le visage de certains joueurs de Teikoku. Les joueurs semblaient plus forts tout à coup. Ils passèrent la défense sans mal et le capitaine fit sa technique de tir :  Kotei Pinguin 7 et marqua le premier but de ce match !
Le match reprit. Kurama s'avança mais il se fit voler le ballon rapidement. Teikoku ne cessa d'attaquer et l'équipe était à bout de souffle. Takuto invoqua son Keshin et son adversaire fit de même. Mais Takuto perdit ce duel de Keshin.
Kurumada reprit la balle et Raimon retenta l'Ultimate Thunder qui échoua à nouveau.
Teikoku conte-attaqua et Mikado invoqua son Keshin ; il fallait en plus qu'il ait un Keshin, celui là ! Il tira au but et, malgré la technique de Sangoku, marqua un second but.
L'équipe continua à défendre mais combien de temps allait elle tenir ? Heureusement, l'arbitre siffla la mi-temps. Ils revinrent sur le banc, essoufflés.
Avec dix joueurs, ils ne pourront jamais tenir le coup. Je me levai et allais voir le coach :
- Coach Endou, les gars sont crevés. Ils ne tiendront jamais pendant la seconde mi-temps !
- Que proposes tu ?
- Faites moi entrer sur le terrain !
Tous les joueurs furent surpris.
- Toi ? Mais...
- Je sais très bien que je suis nulle au foot, même pire que nulle mais je ne peux pas rester là sans rien faire quand je vois mes amis se battre avec tant d'ardeur.
- Ce ne sera pas nécessaire.
- Qu... ?
Je fus interrompu par l'arrivée de Tsurugi. Je soupira de soulagement. J'ai bien crus qu'il n'arriverait jamais !
- Laissez moi jouer, je vous en prie ! S'écria t-il.
Endou laissa les joueurs décider si ils laissaient le taciturne jouer ou non.
- Je crois en lui, dit Tenma, alors je suis d'accord.
Les autres ne semblaient pas approuvés ce choix alors je me lança à mon tour.
- Moi aussi, je crois en lui. Tes yeux sont sincères, ils ne mentent pas. Je sais que tu feras tout pour aider Raimon à gagner. N'est ce pas ?
- Oui !
- Ouais, ça t'arrange un peu avoue, me dit Kurama.
- C'est... c'est pas vrai ! Si le coach m'avait laissé, j'aurai vraiment jouer. Mais je ne vous aurai été d'aucune grande utilité, contrairement à Tsurugi !
- Ça va. Je te taquinais.
Les joueurs finirent par donner leur approbation.

Les joueurs entrèrent pour la seconde mi-temps.
Le coup d'envoi retentit. Les joueurs de Teikoku commencèrent à courir mais Tsurugi leur vola le ballon très rapidement. Il fit la passe à Shindou et se mirent en formation pour l'Ultimate Thunder et Tsurugi fit le dernier tir et réussit à tirer mais le tir manquait de puissance et atterrit dans les pieds de Teikoku. Ils recommencèrent une seconde fois qui échoua également.
Ils commencèrent à douter, Tsurugi aussi. Il ne réussissait même plus à se concentrer sur le match. Tenma essaya de reprendre le ballon tout en faisant comprendre son erreur au taciturne. Ce dernier se réveilla et reprit le ballon.
Ils se remirent en position pour la tactique. On dit souvent que la troisième fois est la bonne, alors cette fois, espérons le aussi. En effet, cette fois, l'Ultimate Thunder marcha du tonnerre (désolée je n'ai pas pu m'empêcher de faire ce jeu de mots) ! Tenma prit possession de la balle et fit sa nouvelle technique : Mach Wind ! Le gardien essaya de l'arrêter mais le tir entra dans les buts ! 2-1 pour Teikoku !
C'était le premier but de Tenma !
Takuto fit sa nouvelle technique d'attaque Presto Turn et passa un des joueurs. L'équipe semblait plus motivée que jamais. Malheureusement Mikado reprit le ballon et invoqua son Keshin, Takuto invoqua son Keshin également et gagna cette bataille de Keshin. Shinsuke fit sa technique et marqua le but de l'égalisation.
Raimon refit sa super tactique qui réussit à nouveau. Tsurugi marqua le but de la victoire grâce à sa nouvelle technique : Death Drop ! Le match se finit sur ce but !
- On a gagné, criaient tous les joueurs.

Chapitre 10 : « Nous sommes la résistance ! »

Le lendemain, nous partîmes -à la surprise générale- pour Teikoku.
Arrivés dans l'enceinte du grand bâtiment, tous les joueurs commencèrent à se faire du soucis. Nous fûmes accueillis par Sakuma et le gardien de l'équipe. Akane semblait dégoûtée de ne pas pouvoir prendre de photos.
Alors que nous suivions Sakuma, le coach nous raconta son entrevue avec Kidou. Personne ne revenait que ce match avait eut pour but de découvrir les Seeds infiltrés à Teikoku. Le gardien nous remercia pour notre aide.
Puis nous entrâmes dans un grand ascenseur caché. On saurait cru dans un film d'espionnage.
- La personne que vous allez rencontrer aujourd'hui est le chef de la Résistance. Avec lui, nous essayons de provoquer une révolution dans l'Association de football actuel.
Tout le monde semblait surprit par le mot « révolution ».
Les portes de l’ascenseur s'ouvrirent, nous vîmes Kidou accompagné de Kudou Michiya, l'ancien entraîneur d'Inazuma Japon et aussi ancien entraîneur de Raimon avant l'arrivée de Endou. Il félicita l'équipe pour son beau parcours.
- Cet endroit est la base de la Résistance, annonça Kidou.
- Alors, le chef de la Résistance est le coach Kudou ? Demanda Sangoku.
- Non. Ce n'est pas moi.
Sur ces mots, la porte s'ouvrit, derrière se trouvait trois hommes : l'ancien principal de Raimon, Hizai ; l'ancien président de Raimon, Raimon et le mythique entraîneur de Raimon, Hibiki Seigo !
Endou et Haruna semblaient vraiment heureux de les revoir. Le plaisir était partagé. Les joueurs étaient impressionnés de rencontrer Hibiki-san.
Les hommes nous parlèrent de la Révolution et du projet de mettre Hibiki-san à la place l'Empereur.
Ils semblaient, tous, très excités de participer à cette Révolution. Même les managers.

Une fois rentrés à Raimon, les joueurs partirent s'entraîner. Ils étaient tous à fond et on avait l'impression que plus rien ne pouvait les arrêter.
Je jetai un coup d’œil à Takuto qui semblait plus détendu. Tous ces matchs devaient le stresser mais maintenant qu'il n'était plus seul, il devait se sentir mieux.
Mon regard fut attiré par une personne : Sato Ran, qui regardait l'entraînement ou plutôt qui regardait Takuto.
- Pour qui elle se prend, elle ? Pensais je.

L'entraînement se termina.
- Akemi, on rentre ensemble ? Proposa Takuto.
- Euh... non désolée. J'ai un truc à faire avant de rentrer.
- OK. Comme tu veux.
Il partit avec Kirino, l'air un peu déçu.
- Il ne va quand même pas faire la gueule parce qu'on ne rentre pas ensemble pour une fois.
Tout le monde était partit. J'ouvris mon sac, pris ma tenue de sport et me changeai. Je partis sur le terrain couvert, ballon à la main.
- Je suis peut être nulle au foot, ça ne doit m'empêcher de m'améliorer, au contraire. Je dois être utile à la Révolution !
Je posa la balle au sol et commença à dribbler (du moins essayer). Je dus tomber au moins quatre fois avant d'atteindre le but. Je fis plusieurs longueurs ainsi et je tombais moins souvent. J'essayai alors de tirer au but mais là encore, c'était affreux.  Tout à coup, un ballon se dirigeât vers moi, j'eus juste le temps de l'esquiver.
- Tu as de jolis réflexes, dit une voix.
Je reconnus la personne, il s'agissait de Ran.
- Que fais tu ici ? Demandais je.
- La même chose que toi. Je suis venue m'entraîner. Je ne savais pas que tu comptais devenir joueuse.
- Non. Je ne compte pas. Je fais juste ça, au-cas-où.
- Je comprends. Tu veux que je t'aide ?
- Je veux bien. Merci.
Elle attrapa le ballon, et nous commençâmes à nous faire des passes. Pour le coup, je trouvais que je ne m'en sortais pas trop mal.
- Tu te débrouilles bien, Akemi-chan.
- Merci, toi aussi.
Puis elle s'attaqua aux dribbles, j'essayai de lui prendre la balle mais il n'y avait rien à faire, on dirait dit que le ballon était collés à ses pieds. C'était impressionnant. Au bout d'une heure, nous fîmes une pause.
- Tu t'améliores à une vitesse incroyable.
- Merci. Mais toi aussi, tu es très forte. Je n'en attendais pas moins d'une ancienne joueuse de Raimon.
- Oh, alors tu es au courant.
- Oui. C'est Takuto qui m'en a parlé.
- Je vois. Oui, j'étais milieu de terrain. Mais j'ai dus quitté l'équipe à cause de mon déménagement.
- C'est dommage, parce que tu es vraiment douée.
- Merci. Mais dis moi, est ce que Shin-kun t'a tout dit ?
- A quel sujet ?
- Et bien, avant mon déménagement, Shin-kun et moi sortions ensemble.
Mon sang ne fit qu'un tour. Je devins très pale mais je repris le contrôle de mes émotions.
- En effet, il a oublié ce petit détail. Vous êtes toujours toujours ensemble ?
- Non. En fait, je ne sais pas trop.
- Tu as toujours des sentiments pour lui ?
- Je n'en sais trop rien. Peut être.
- Et... lui ?
- Aucune idée. Tu poses beaucoup de questions Akemi-chan.
- Ah... désolée. Je... je suis juste un peu curieuse.
Je rentrai à la maison, dégoûtée. Comment ais je pus me laisser avoir par ce mec ? Il s'est bien moqué de moi ! Il doit bien rire en ce moment. Non mais quelle idiote !

Le lendemain, je partis très tôt, de sorte à ne pas le croiser. J'arrivai en classe, Ran était déjà là alors nous discutâmes toute les deux jusqu'à l'arrivée des deux copains. Je ne leur adressa même pas un regard.
- Salut Akemi-chan, me dit le défenseur.
- Bonjour, répondis je, froidement.
- Tu aurais me prévenir que tu partirais plus tôt, râlât Takuto.
- Dommage pour toi.
- Ça va ?
- Qu'est ce que ça peut te faire ? T'es médecin ?
- Hé du calme ! Pourquoi t'es aussi agressive ?
- Roooh tu me lâches, oui ?
Je partis à ma place en le bousculant. J'entendis Ran l'appeler le « Roi de la délicatesse ». Elle avait bien raison.
A la pause déjeuner, je déjeunais avec Ran. Kirino vint me voir :
- Je peux te parler seul à seul ?
- Si tu veux.
La brune nous laissa.
- Pourquoi t'es fâchée ?
- C'est l'autre qui t'envoie ?
- Non. Je suis venu de mon plein-grès. Allez vas-y, raconte.
- Il s'est bien foutu de moi.
- Comment ça ?
- Pourquoi tu ne m'as pas dis que Ran et lui sortaient ensemble ?
- Parce que ce n'est plus le cas.
- Tu parles. C'est évident qu'il l'aime toujours. Il est toujours perturbé quand elle vient lui parler.
- Mais... Mais non ! Ce n'est pas pour elle qu'il a des sentiments.
- N'essaye pas de me faire croire le contraire.
- Shindou est mon meilleur ami ! Je sais quand même quand il est amoureux et de qui ?
- Et de qui alors ?
- Ça, ce n'est pas à moi de le dire.
- Ah, tu vois !
Sur ces mots, je partis.

A la fin de la journée, j'allai quand même à l'entraînement. Ils étaient tout aussi concentrés que la veille. Nous apprîmes, à la même occasion, le nom de nos prochains adversaires. Il s'agissait de Kaiou.
A la fin de l'entraînement, alors que j'étais sur le point de quitter les vestiaires, Ranmaru m'appela :
- Akemi-chan, tu m'attends steuplé !
- Grouille toi alors. J'en ai marre d'être la dernière.
Je m'assis sur le canapé et commença à jouer avec mon portable. Tout le monde était partit.
- Bon, qu'est ce que tu fous ?
Pas de réponse.
- Hé ! Il m'a oublié ! Je vais le tuer !
Quelqu'un m'attrapa par le poignet. C'était le capitaine.
- Attend ! C'est moi qui lui ai dit de faire ça. J'aimerai qu'on parle.
- J'ai pas envie de te parler.
- Alors écoute moi ! Kirino m'a raconté ce que tu lui as dis. Je sais que tu es au courant pour Ran et moi.
- Tu vas le nier ?
- Non, je ne peux pas nier ce qu'il s'est passé entre elle et moi. Mais c'est du passé maintenant !
- Ne mens pas. Tu l'aimes toujours.
- Mais non ! Pourquoi est ce que tu ne me crois pas ?
- Parce que tu t'es foutu de moi ! Ran m'a raconté tout ce que vous avez vécu !
- Tu ne vois pas qu'elle te manipule ? C'est une manipulatrice hors normes ! Elle a déjà essayé de me monter contre mes meilleurs amis ! Maintenant c'est toi qu'elle monte contre moi ! Elle veut t'éloigner de moi !
- Tu crois vraiment que je suis aussi faible ? Je sais très bien ce que je dis ! Quand je pense que j'ai crus que tu ressentais quelque chose pour moi. Je me suis confiée à toi, je t'ai fait confiance ! Je ne suis vraiment qu'une idiote.
- Oui tu es une idiote.
- Qu... ?
Il m'attrapa par les épaules et me plaqua assez violemment contre les casiers.

Chapitre 11 : La force des sentiments !

Il avait l'air assez en colère. Moi, je le regardais dans les yeux, sans broncher.
- Ce n'est pas elle que j'aime et Kirino l'a très bien deviné, dit il.
- Je ne te crois pas.
- Je suis sérieux ! Je n'ai jamais été aussi sérieux de ma vie.
Il m'embrassa (sur la bouche, cette fois), je voulus le dégager mais son emprise était trop grande sur moi. Je finis par me laisser faire.
- Tu me crois maintenant ? C'est toi que j'aime Akemi !
Je détourna le regard. Il était sincère. J'étais vraiment en colère, contre moi-même cette fois. Des larmes me montèrent aux yeux.
- Comment ais je pus me laisser embobiner par cette fille ? C'est toi que j'aurai dus croire dès le début. Je n'aurais jamais dus douter de toi. Je suis désolée.
Il me prit dans ses bras. C'était le plus beau jour de ma vie. Sa main caressait mes cheveux. Mais il s'arrêta tout à coup.
- Au fait, dis moi Akemi. Je viens de te déclarer ma flamme. Mais tu ne m'as pas répondu.
- A quoi ?
- Est... est ce que tu t'aimes aussi ?
- Tu as vraiment besoin d'une réponse ?
- Bah...
Je l'embrassa à mon tour.
- Moi aussi, je t'aime idiot.
Il m'emmena sur le canapé qui faisait dos à la porte. Il commença à s'allonger sur moi tout en m'embrassant. Tout à coup, j'entendis un bruit et lui mis la main devant la bouche en lui faisant signe de se taire. La porte s'ouvrit :
- Tu n'es vraiment pas doué Tenma pour oublier ton sac, râlait Aoi.
- Mais euh...
- Tiens, Akemi-san et le capitaine sont partis ? Je ne les ai même pas vu sortir, dit Shinsuke.
- Ils ont du prendre un autre chemin. Akemi-san était un peu énervée aujourd'hui, vous ne trouvez pas ? Dit Aoi.
- Si. Peut être que le capitaine et elle se sont fâchés mais qu'ils se sont expliqués.
- Sans doute. Bon dépêchons nous de rentrer !
La porte se ferma. Je soupira de soulagement. Takuto enleva ma main et me regarda, visiblement surprit.
- Tu les as entendus arrivés ? Demanda t-il.
- Bah oui. Pas toi ?
- Bah non. J'étais concentré sur autre chose.
- Idiot. Contrairement à toi, je peux faire plusieurs choses à la fois.
Il me releva. Je pris mon sac et nous partîmes de la salle, main dans la main. Sur le chemin du retour, Takuto me dit qu'il souhaiter garder le secret de notre relation pour le moment ce que j'acceptai sans rechigner.

Le lendemain, je sortis de la maison et retrouva Takuto. Ranmaru nous rejoint sur le chemin.
- Tu as à l'air de meilleure humeur, Akemi-chan, me dit il.
- Oui. Ça va beaucoup mieux.
Le défenseur se pencha vers son capitaine et chuchota :
- Qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Rien du tout. On a discuté et on a mit les choses au clair.
- C'est tout ? T'es pas sérieux ?
Je me retourna vers eux.
- Hé vous deux, vous croyez que je ne vous entend pas ?
- Fais gaffe, elle a l’ouïe très fine, chuchota le capitaine à son ami.
- Je t'ai entendu !

Arrivés en classe, Ran se dirigeât vers moi.
- Coucou, je vois que vous vous êtes rabibocher, tous les deux.
- Et oui. Ça va beaucoup mieux maintenant.
- Ah bah, tant mieux.
Je partis à ma place. Ran eut un regard noir qui ne m'échappa pas. Cette fille voulait réellement m'éloigner de Takuto. Dommage pour elle, ça nous a encore plus rapprocher !

A l'entraînement, mon changement d'humeur fut remarquer par tous les membres. Le plus drôle, c'était qu'ils ne se doutaient pas de ce qu'il s'était passé.
Lors de l'entraînement, le capitaine vint me voir, avec pour prétexte qu'il voulait voir les fiches sur les joueurs adverses, que j'avais oublié à l'intérieur. Je partis les chercher et lui dit de ne pas bouger.
Arrivée sur place, je chercha désespérément ces fichus fiches quand je sentis des mains se poser sur mes hanches.
- Qu'est ce que tu cherches, dit le capitaine.
- Tes fiches. Mais qu'est ce que tu fais là ? Ils vont se douter de quelque chose.
- Mais non. J'ai dis que j'allais te chercher parce que tu ne revenais pas. Et tes fiches sont sur le banc de touche.
- Quoi ? Tu m'a fais courir pour rien ?
- Oh que non, dit il avec un sourire malicieux.
Il me mit face à lui et commença à m'embrasser. Ses mains se mirent dans mon dos et commencèrent à glisser vers le bas mais je n'hésita pas à les lui remonter.
- Mais... s'écria t-il.
- Y a pas de mais qui tienne ! Pas de ça ici ! Imagine qu'ils nous voient ! D'ailleurs on ferait mieux d'y retourner.
Le brun semblait un peu déçu et soupira. Nous retournâmes sur le terrain.
- Akemi-san ! Tes fiches étaient ici ! Me dit Aoi.
- Ah merci. C'était bien la peine que je les cherche dans la salle.

Le capitaine repartit à l'entraînement. Kirino vint le voir.
- Ne me dis pas qu'il ne se passe rien entre vous.
- Non, il n'y a rien.
- Et qu'est ce vous faisiez tous les deux, alors ?
- Bah, on cherchait les fiches.

Les jours passèrent sans que personne se doute de quoi que ce soit, à part Kirino. Puis vint le jour du match contre Kaiou.

Chapitre 12 : Finale des préliminaires ! Le réveil d'une nouvelle force !

Avant de partir pour jouer la finale, Endou nous fit un petit discours d'encouragements. Bah oui, c'est toujours sympa et ça fait plaisir. Tous, semblaient vraiment très motivés à gagner. J'échangeai un regard avec Takuto quand quelque chose attira son attention. Aoyama et Ichino venaient d'arriver. Ils demandèrent à revenir dans le club pour se battre contre le cinquième secteur. Les garçons ne semblaient pas vraiment pour mais Takuto accepta avec plaisir. Il fit un long discours sur la Révolution que je ne résumerai qu'en une seule phrase :
«  Plus on est de fous, plus on rit ! »

Nous arrivâmes au stade Holy Road et les deux équipes se préparèrent à jouer. Une fois les joueurs sur le terrain, l'arbitre siffla le coup d'envoi qui était pour Kaiou. Ces joueurs étaient très rapides, faisaient des sauts qui pouvaient rivaliser avec ceux de Shinsuke et avaient un jeu de passes quasi parfait. Autant dire que c'était mal barré pour nous.
Tsurugi réussit à reprendre le ballon mais il se fit tacler juste après. Un des attaquant, Yoshimine, fit son tir spécial et marqua le premier but. Ce fut rapide.
Raimon contre attaqua, les joueurs se firent des passes tout en avançant et Kurama arriva devant les buts. Il fit sa technique de tir Sidewinder mais le gardien la bloqua facilement, il renvoya le ballon à ses attaquants qui attaquèrent sans relâche. Raimon ne pouvait que défendre. Yoshimine se retrouva face à Sangoku mais Tenma réussit à l'arrêter grâce à sa nouvelle technique Spiral Draw. Il fit une passe longue en direction de Tsurugi qui marqua le but de l'égalisation !
Kaiou se lança à l'attaque mais ils étaient encore plus forts et plus rapides qu'au début du match. L'un des attaquants sortit son Keshin et percuta Shindou et Tenma, violemment. Il fit la passe à son capitaine qui sortit son Keshin à son tour et marqua un nouveau but.
Tenma avança vers le but pour essayer d'égaliser mais un défenseur s'interposa et invoqua son Keshin, lui aussi (mais ils en ont combien de Keshin ?). Une aura bleue sortit du dos du châtain mais il perdit possession de la balle que Yoshimine reprit et refit sa super technique de tir pour marquer un troisième but en faveur de Kaiou.
L'arbitre siffla la fin de la mi-temps. Sur le banc, Endou annonça que Tenma serait le gardien à la seconde mi-temps...
- Quoi ?! Tenma en gardien de but ?! Crièrent tous les joueurs en même temps.
- Mais, qui remplacera Tenma, à son poste ? Demanda Takuto.
- J'y ai bien réfléchis et je ne vois qu'une personne apte à le remplacer.
- Qui ça ? Questionna Hamano.
- Akemi !
- Euh oui coach ?
- Va mettre un maillot et échauffe toi !
- Qu... quoi ?
- Montre moi les résultats de ton entraînement.
Ah oui. Ce que j'ai oublié de dire c'est que j'avais continué mes entraînements en secret.
- Mais... mais, je ne peux pas ! Je ne suis suffisamment douée.
- De ce que j'ai vu, tu ne débrouilles pas trop mal.
Je ne savais plus trop quoi faire. Je sentais les regards des membres du club se posaient sur moi. Midori posa sa main sur mon épaule.
- Allez, ne fais pas cette tête et va te changer.
- Oui. Tout ira bien, Akemi, continua Takuto.
- Euh... OK.
Je partis me changer et commença à m'échauffer. Je portais le numéro 18.

Les joueurs partirent sur le terrain. J'échangeai un regard avec Tenma qui stressait en tant que goal et moi en tant que joueuse.
Le coup de sifflet retentit. Je commença à courir et regardait Takuto passé plusieurs joueurs et qui me fit une passe après. Un des joueurs courut vers moi mais je l'esquiva par pur réflexe (bah oui.. je voulais pas être blessée) puis je redonna la balle à mes coéquipiers. La lutte était acharnée entre les deux équipes et je m'en sortait plutôt pas trop mal pour un premier match.
Un joueur de Kaiou reprit le ballon à Hamano, j'essayai de m'interposer mais il invoqua son Keshin et m'envoya valser plusieurs mètres au loin. Il passa la défense, se retrouva face à face avec Tenma et tira de toute ses forces mais le premier année, grâce aux encouragements de Tsurugi, réussit à invoquer son Keshin : Majin Pegasus et arrêta le tir avec sa jambe.
Tous les joueurs étaient sur le cul (désolée mais c'est le mot) et Tenma vraiment trop content ! Je vins le féliciter :
- T'as réussis Tenma ! Tu vois bien, que tout irait bien !
- Oui. Merci beaucoup Akemi-san.
- Maintenant, on va retourner le score et gagner ce match ! Pas vrai les gars ?
Ils hochèrent tous la tête.
Sangoku reprit sa place aux buts, Tenma sa place en tant que milieu, et moi, j'avais pris la position de Hamano ! (c'est pas juste ! Pourquoi ils retournent à leurs places et pas moi ?)
Kaiou relança le match avec une touche. Yoshimine reprit la balle mais Kirino la lui subtilisa aussitôt et la passa à Hayami, ce dernier fit sa super technique Zero Yon et passa un joueur. Il me fit la passe mais deux joueurs arrivèrent vers moi. Et maintenant ? Qu'est ce que je fais ?
- Akemi ! Ne te pose pas de questions et fais ce que tu sais faire de mieux ! Me cria le coach.
- OK. Je veux bien mais qu'est ce je sais faire moi ? Pensais je.
Tout à coup, j'entendis des bruits, c'étaient les bruits des pas des joueurs qui venaient vers moi.
- Si j'arrive à me calquer sur les bruits de leurs pas, je pourrai les passer !
Je ferma et me concentra. Une sorte d'énergie m'enveloppa, je n'écoutais plus que leurs bruits de pas. Ça y est, je l'ai ! Je me mis à courir et à esquiver leurs attaques puis je finis par les passer tous les deux.
- J'ai réussis ! Tsurugi, à toi, criais je en passant la balle au taciturne.
Ce dernier fit son Death drop et marqua un but. 3-2 pour Kaiou ! Juste après, Takuto marqua le but de l'égalisation avec son Fortissimo.
Kaiou engageât à nouveau. Le joueur au Keshin tira avec son Keshin mais heureusement, Sangoku réussit à l'arrêter grâce à sa nouvelle technique Fence of Gaïa. Takuto la réceptionna et fit la passe à Tenma qui se retrouva face au capitaine qui invoqua son Keshin et le châtain fit pareil, une fois avoir battu le capitaine, le première année battu le Keshin du défenseur et fit la place à Shinsuke. Ce dernier son Buttobi Jump et marqua le but de la victoire. Raimon accéda au championnat national !
Takuto s'approcha de moi :
- Tu m'as impressionné Akemi. Bravo, t'as super bien joué.
- Merci, Takuto. Mais toi aussi tu sais. Tu as fait un très joli but.
- Enfin, tu as bien joué pour une débutante.
- Méchant ! J'ai fais ce que j'ai pu, idiot !
- Je sais. Je plaisantais. Allez, viens par là.
Il m'embrassa et je lui rendis son baiser. C'est quand nous avons entendu un sifflement que nous nous sommes rendus compte de notre boulette. Ils étaient tous en train de regarder, un sourire moqueur aux lèvres.
- Ah ouais, je vois, pas mal Shindou, se moqua Hamano.
- Je peux savoir depuis combien de tant vous me menez en bateau, tous les deux ? Questionna Kirino.
- Euh... un peu moins d'une semaine, répondit Takuto.
- On forme un joli duo de boulets, hein ? Dis je au capitaine.
- Oh que oui. On s'est grillés nous mêmes.

Chapitre 13 : Petit week-end en amoureux !
1ère Partie : Un rêve éveillé.

Vendredi matin, deux jours après la finale régionale, alors que j'étais en train de prendre mon petit déj' , Aichi m'annonça :
- Euh Emi, on ne se verra pas du week-end. Je serrai chez une amie.
Je faillis m'étrangler avec mon thé.
- Une... une amie ? T'es sérieux ? Tu veux pas plutôt dire ta copine ?
- Si... mais bon... au moins t'es prévenue.
- Ah ouais ? Et moi je fais quoi ?
- Je sais pas. Organise une fête, organise une pyjama partie avec tes copines, j'en sais rien.
- Bof. Tu sais bien que c'est pas trop mon truc.
- Bah... t'as qu'à passé le week-end avec ton petit Shindou-kun !
Je chopa le premier truc qui me passa sous la main (c'est à dire le rouleau de sopalin) et le lui balança à la figure. Il se mit à rire comme un gamin.

Au moment de partir, je retrouva Takuto devant chez moi. Nous discutâmes sur le chemin.
- Il fait toujours la tête Ranmaru ?
- Non, il m'a envoyé un message comme quoi il serait en retard. Panne de réveil.
- Je n'hésiterai pas à le lui faire remarquer.
- T'es méchante. Déjà qu'il nous en veut de ne pas lui avoir dit qu'on était ensemble.
- C'était ton idée à la base !
- Je sais.
Nous continuâmes à marcher, je repris la discussion.
- Au fait, tu fais quoi ce week-end ?
- Rien, pourquoi ?
- Parce que mon oncle me plante pour passer le week-end chez une amie.
- Oh. Et tu voudrais que je passe le mien avec toi, c'est ça.
- Bah, je me suis dis qu'on pourrai faire un truc samedi. Aller au cinéma, aller se promener, ou autre chose. Enfin si tu veux pas.
- J'ai jamais dis ça ! Je suis pour à 100% !

Nous arrivâmes au local du club. L'entraînement commença peu après et j'avais reprit ma place de manager (c'est bien cool les matchs mais je ne suis vraiment pas faite pour ça).
Les joueurs étaient tous très concentrés. Normal, après tout ils vont affronter les meilleurs équipes du pays. Tout à coup, ils se mirent à parler du fait que Minamisawa ait demandé un transfert dans un autre collège.
- Ouais bah c'est pas une perte, pensais je.
Bien sur je gardais mes réflexions pour moi.

Les cours passèrent rapidement. Je repartis au local avec Takuto et Ranmaru. Une fois les garçons changés, nous nous installions à une table pour y attendre les autres.
Plus tard, Tenma et Shinsuke arrivèrent avec un nouvel élève que je reconnus tout de suite : Kariya Masaki ! Il se présenta à l'équipe et le coach l'accepta pour faire partie de l'équipe. Ce fut rapide.
L'entraînement commença. L'équipe se sépara en deux : ceux qui défendent et ceux qui attaquent ! Tout se passa très bien jusqu'à ce que Kariya se montra un peu violent envers Tenma, ce que Kirino lui fit remarquer.
L'entraînement reprit mais fut à nouveau interrompu par l'arrivée soudaine de Kidou qui nous annonça qu'il serait, à partir de ce jour, l'entraîneur assistant de Raimon.

L'entraînement se termina peu après. Je rentra à la maison vers 18h et bien sur, j'étais toute seule.  Une fois lavée, nourrie etc... je m'ennuyai vraiment.
- Sérieux, il me saoule quand il est là et ça me saoule quand il est pas là. Je suis trop compliquée comme fille.
Mon portable sonna. Oh un message de Takuto.
« Coucou, tu t'ennuies, j'espère. »
Super sympa ce mec. J'entendis la sonnette retentir.
- Qui peut bien sonner à cette heure ci ? Soupirais je.
J'ouvris la porte et vis Takuto portant un sac.
- Coucou !
- Mais, qu'est que tu fous là ?
- Bah, tu voulais pas qu'on passe le week-end ensemble ?
- J'ai juste dis samedi ! Oh, et puis zut. Viens, entre idiot.
Il entra. Je lui fis visiter la maison rapidement.
- Et je dors où ?
- Dans la chambre de mon oncle.
- Pas avec toi ?
- Ah bah non.
Je lui montra ma chambre. La première chose qu'il dit c'était :
- Hé mais il est grand ton lit !
- Là, c'est ta chambre, dis je en ouvrant la porte de la chambre de Aichi.
Il y posa ses affaires, un peu déçu.
On descendit dans le salon pour regarder la télé. Vers 22h30, je commençai à m'endormir et je voyais que Takuto luttait contre le sommeil, lui aussi. En même temps, avec la journée qu'on a eu, ce n'est pas surprenant.
- Bon, on va se coucher ? Proposais je.
- Bonne idée.
Il me fit un rapide baiser pour me dire bonne nuit et alla se coucher. Je fis de même. Je m'endormis assez rapidement mais je me réveilla en sursaut vers minuit parce que quelqu'un venait de s'introduire dans mon lit.
- Takuto ! Tu m'as fait peur ! Qu'est ce que tu fais là ?
- J'ai froid dans le lit de ton oncle.
- C'est pas une raison pour venir squatter comme ça !
- Chut... Arrête de crier et dors.
- Mais pour qui tu te prends ?
- Pour celui qui va te faire taire si tu continues à crier.
- Quoi ? Mais...
Il me vola un baiser pour me faire taire.
- Toi alors...
- Chut !
- IIIIIIH ! Mais t'as les pieds gelés !
- Je te l'avais dis. Il fait froid chez ton oncle !
Je finis par m'endormir au bout d'un moment mais ce fut assez compliqué avec un squatteur à côté de moi.

Le lendemain, je fus réveillée par Takuto qui m'embrassait sur le front, dans le cou.
- Hé, la Belle au bois dormant, c'est peut être l'heure de se réveiller.
- Hm ? Il est quelle heure ?
- 10h. Tu veux que je t'apporte ton petit déj' ?
- Non, c'est bon. J'arrive. Tu peux m'attendre en bas.
Je descendis (au bout de dix minutes) et trouva mon joli brun assis à la table de la cuisine. Je n'avais pas même pas remarqué qu'il était déjà habillé.
- Tu es réveillé depuis longtemps ?
- Suffisamment pour avoir déjeuner, m'être habillé et t'avoir regardé dormir. Tu ne manges pas ?
- Non. Je n'ai pas faim.
- Tu ne serais pas en train de nous couvrir quelque chose ? Ah non, t'as pas de fièvre pourtant.
- Mais non ça va ! Je vais m'habiller !
Ça me faisait bizarre de lui dire ça. Le fait de savoir qu'il était chez moi me faisait tout drôle.
Je redescendis une fois prête. Takuto était sur le canapé et pour le surprendre je me jeta sur lui (ouais, juste parce que j'avais envie).
- Qu'est que tu veux faire aujourd'hui ? Me demanda t-il
- Je ne sais pas. Et toi ?
- Pas mieux.
- Si tu veux, il y a un petit piano dans le bureau.
- Ça ne va te rappeler de mauvais souvenirs si j'en joue ?
- Non. Vas-y. Ça ira. Je peux en écouter quand ça viens de toi.
Je l'emmena dans le bureau où il s'assit devant le piano et moi sur un fauteuil à côté. Il partit chercher des feuilles qui étaient dans son sac et commença à faire quelques essais.
- J'essaye de me mettre à la composition, m'annonça t-il avec un sourire.
- Ah, chouette ! Vas-y ! montre moi ton talent de compositeur.
Il se mit à jouer, dès que quelque chose ne lui semblait pas bien, il le notait sur ses feuilles. Il avait remplie sa première feuille et la joua entièrement.
- Alors ?
- Et bien, la seconde note de la troisième mesure, c'est bien un do.
- Oui, en effet.
- Tu devrais essayer avec un ré à la place. Ce sera peut être plus délicat.
Il suivit mon conseil et recommença.
- A ouais ! Ça le fait !
- T'es super doué en tout cas. C'est impressionnant.
- C'est ton ouïe qui est impressionnante ! Tu as une oreille ultra développée !
- C'est le seul de mes sens que je sais le mieux utiliser.
Il rit. Mais il ne savait sans doute pas ce que je voulais dire par là.
- Depuis que je suis née, ma mère ne cessait de me jouer du piano. Ça m'aidait à m'endormir. J'ai commencé à en jouer dès mon plus jeune âge et je suis habituée à en écouter. Mais depuis la mort de ma mère... je ne sais pas si je pourrai en rejouer un jour.
J'affichais un sourire triste, Takuto s'assit à côté, me prit les mains et m'embrassa doucement sur l'épaule.
- Je serai là pour t'aider à surmonter ces épreuves. Quoi qu'il arrive, je serai toujours à tes côtés. C'est une promesse. J'attendrai le jour où tu te sentiras prête à rejouer du piano et ainsi tu pourras vaincre la douleur plus facilement.
Des larmes me montèrent aux yeux, je les essuya rapidement et l'embrassa.
- Merci Takuto.

On passa la journée à discuter, le dîner terminé (préparé par Takuto) je lui proposai d'aller s'entraîner.
- Tu ne vas pas t'ennuyer ? Me demanda t-il.
- Non. Si je te regarde jouer, je n'ai aucune raison de m'ennuyer. Et puis tu dois continuer à t'améliorer !
- Oui, coach !
Nous partîmes sur le terrain de la rivière. Il commença à dribbler avec son ballon, j'étais assise sur le banc. Il dribblait tellement bien que je me sentais minable à côté de lui. Il enchaîna sur des tirs au but, encore une fois, c'était quasi parfait. Il était tellement concentré sur son entraînement que ça faisait presque peur.
Une bout d'une heure et demi, il fit une pause et s'assit sur le banc, à mes côtés. Je lui tendis la bouteille d'eau.
- Merci, tu penses vraiment à tout.
- Ce n'est pour rien que je suis manager. Faut quand même que je serve à quelque chose.
- Ne dis pas ça. Tu es très utile à l'équipe. Et tu es très utile pour moi.
Il repartit sur le terrain et recommença les mêmes exercices qu'avant. Je continuai à le regarder mais une chose me réveilla : un frisson glacial dans le dos. Je me rendis compte qu'il faisait déjà nuit et un peu froid. Je le fis remarquer à Takuto et nous rentrâmes avant qu'il ne tombe malade (et moi aussi).
Je pris ma douche en première et lui laissa la place dès j'eus finis.
Une demie heure plus tard que je sois sortie, je commença à m’inquiéter.
- Bon, il a paumé sa serviette ou quoi ?
Je toqua à la porte.
- Hé ! Qu'est ce que tu fais ? Y a une fille qui aimerait se brosser les dents.
- C'est bon. J'ai finis.
J'entrai dans la salle de bain et le trouva juste avec une serviette de bain autour des hanches.
- Mais qu'est ce que tu fous dans cette tenue ?! Tu m'as dis que t'avais finis !
- Bah oui. J'ai finis de prendre mon bain. Je n'avais précisé que j'étais habillé.
- T'aurai dus, idiot ! Habille toi.
- Roooh. C'est bon. C'est pas comme si t'étais pas ma copine.
- Mais c'est pas une raison ! On se balade pas en serviette de bain !
- Je ne me suis pas baladé, tu es entrée dans la salle de bain. Nuance !
Il finit quand même par s'habiller et moi, je pus me brosser les dents tranquillement (ou presque). Et nous finîmes par nous endormir très rapidement.

Chapitre 14 : Petit week-end en amoureux.
2e Partie : Le début d'un cauchemar.

Au milieu de la nuit, je me leva pour aller boire. Tout à coup j'entendis de la musique. Du piano, plus exactement. Je pensais que j'étais entrain de rêver et bus mon verre d'eau d'une seule traite, histoire de me réveiller. Mais la musique continuait. Je connaissais cette musique, c'était « Brille, brille petite étoile », une contine que ma mère me jouait quand je n'arrivais pas à dormir.
Je courus dans le bureau voir qui jouait, j'espérai y voir Takuto mais il n'y avait personne, pourtant la musique continuait à jouer. Je tomba à genoux, je mettais mes mains sur mes oreilles pour ne plus l'entendre mais elle était de plus en plus forte comme si elle se rapprochait de moi. Je me mis à crier pour couvrir le bruit de la musique. Je n'en pouvais plus, je commençais à étouffer. Puis je m'écroulai au sol. Ma respiration était entre-coupée et je ne voyais rien comme il faisait noir.
Des bruits de pas affolés arrivèrent vers moi. Takuto arriva et me trouva par terre, en larmes.
- Akemi ! Qu'est ce qui s'est passé ? Demanda t-il, affolé. Je t'ai entendu crier, tu m'as fais super peur.
Comme je ne répondais pas, il me prit dans ses bras et me porta jusqu'au lit. Je continuais à trembler et mes larmes coulaient sur mes joues.
- Est ce que tu l'as entendue ? Lui demandais je.
- De quoi ?
- La musique. Quelqu'un jouait de la musique dans le bureau.
- Il n'y avait rien. Ni musique, ni rien. Tu as sans doute fait un mauvais rêve.
- Non. Tout était réel ! Je dois y retourner !
Je voulus me lever mais il me plaqua contre l'oreiller.
- Tu ne vas nulle part ! Tu dois te rendormir ! Je reste avec toi, ça ira.
- D'accord...
Je me rendormis avec Takuto qui garda son bras sur moi.

Le lendemain, Takuto me força à m'entraîner avec lui toute la journée, histoire de me faire oublier ma mésaventure de la nuit précédente. Et ça marchait.
Après tout, peut être qu'il avait raison et que ce n'était qu'un rêve.
Je passais une agréable journée et commençais à m'améliorer en football.
- Tu fais des progrès incroyables ! Me dit le capitaine à la pause.
- Merci. Mais malgré mes progrès, je n'arrive toujours pas à te prendre le ballon.
- Ne t'en fais pas, ce n'est plus qu'une question de temps.
Je repris le ballon et retourna sur le terrain. Takuto se mit en face de moi. Je devais juste le passer.
- Concentre toi ! Fais comme dans le match contre Kaiou !
Il devait sans doute parler du moment où j'ai passé deux joueurs d'un coup (like a boss). J'essayai tout l'après-midi mais il n'y avait rien à faire. Il était beaucoup trop fort pour moi.
La journée se passa sans encombres. Le soir en rentrant, je pris mon bain. Tout à coup quelqu'un frappa à la porte et entra dans la salle de bain.
- Hé, Takuto ! Vas-y te gêne pas, sale pervers ! Au cas où tu n'aurais pas remarquer, je suis en train de prendre mon bain !
- Ouais, bah moi aussi figure toi.
- Bah fais la queue comme tout le monde !
- Tourne toi, je me déshabille.
- QUOI ?
Je me retourna pour ne pas le voir. Puis j'entendis un « pousse toi ». et il entra dans la baignoire.
- Hé mais qu'est ce que tu fous ? Casse toi ! Casse toi ! Pervers !!!
- Oh mais la ferme Akemi ! On économise l'eau comme ça.
- Tu t'en fous, c'est pas toi qui paye !
J'étais rouge écarlate. Heureusement que je lui tournais le dos comme ça il ne voyais pas à quel point j'étais gênée.
Comme j'avais les cheveux accrochés en chignon, il pouvait voir ma nuque et mon dos. Il commença à poser ses doigts à certain endroits de mon dos.
- Arrête ! Ça chatouille !
- C'est marrant, t'as pleins de grains de beauté dans le dos.
- C'est pas une raison pour les toucher !
- Roooh la la. Mademoiselle est très pudique, dis donc. Tu veux que je te frotte le dos ?
- Si ça peut te faire plaisir.
Il prit mon gant qui était sur le rebord et commença à frotter très délicatement. Il voulait sans doute faire attention à ne pas écorcher mes grains de beauté. Il rinça vite fait et posa ses lèvres sur ma nuque. Je rougis encore plus, ce qui l'amusa beaucoup.
- T'es trop mignonne quand tu rougis comme ça.
- Tu devrais penser à te laver aussi.
- Tu casses tout. T'es vraiment pas drôle.
- Désolée de ne pas être parfaite.
Il rit et m'embrassa dans le cou.
- Je t'aime comme ça ma petite râleuse.
Je ris à mon tour.
- Allez, à mon tour de te frotter le dos.
- Que le dos ?
- T'es assez grand pour faire le reste.
Je le frotta et le rinça à mon tour et me retourna à nouveau. Au bout d'un moment, je finis par attraper ma serviette et je sortis de l'eau. Il fit de même et partit se changer dans la chambre sans dire un mot.

Je retourna dans la chambre où il m'attendait. Je m'assis sur le lit puis vérifia si mon sac était prêt pour le lendemain. J'entendis Takuto soupirer et se lever. Il se mit face à moi.
- Je fais trop de bruit ? Demandais je.
- Non. Mais t'as finis ?
- Euh... oui.
Il me prit mon sac et le mit sur le côté. Puis il m'allongea sur le lit et s'allongea sur moi.
- Quand je pense que notre week-end est déjà finit. J'aurai aimé qu'il dure plus longtemps, soupira t-il.
- Oui. Mais on aura sans doute la chance de recommencer. Si tout se passe bien du côté de mon oncle.
- Croisons les doigts alors.
Il m'embrassa et s'allongea à côté de moi.
Nous nous endormîmes aussi rapidement que la veille. Mais je fus réveillée au milieu de la nuit, la mélodie avait recommencé à jouer.
Je commença à paniquer mais je me dis que tout était dans ma tête et que je devais me calmer. La musique était très douce. Ce n'était pas la même que la veille mais c'était aussi une musique que ma mère me jouait quand j'étais petite.
Je me blottis contre Takuto. Je me mis à pleurer.
- Laisse moi. Laisse moi s'il te plaît, murmurais je.
Takuto se réveilla et me demanda ce qu'il m'arrivait.
- Tu n'entends pas la musique ?
- Non. Il n'y a aucun bruit.
Je commençais sérieusement à avoir peur. Étais je devenue folle ? Ou étais je en plein rêve ?
- Takuto, est ce que je suis en train de faire un cauchemar ?
- Je ne crois pas. Tu es aussi réveillée que moi.
- Est ce que je deviens folle ?
- Non. Ne dis pas ça Akemi. Ça va passer, tu dois juste finir de faire ton deuil.
- Ça fait presque 8 ans qu'elle est morte. Je pensais avoir fait mon deuil.
- Non, pour certaines personnes, ça peut être très long. Rendors toi, je vais veiller à ce qu'il ne t'arrive rien cette nuit.
- Takuto... Merci, pour tout ce que tu fais pour moi.

Chapitre 15 : L'arrivé d'un inattendu.

Le lendemain matin, je pris mon petit déjeuner avec Takuto. Je ne me sentais pas vraiment bien après ce qu'il m'était arrivé les nuits précédentes. Je regarda le brun qui avait l'air épuisé.
- Est ce que tu as dormi cette nuit ? Lui demandai je.
- Un peu... mais j'étais inquiet pour toi alors j'ai préféré veiller sur toi.
- Tu n'aurais pas dus ! Regarde toi ! Tu n'arriveras pas à tenir toute la journée.
- Mais si, ça m'aie déjà arrivé de dormir moins que ça et avoir match le lendemain.
- C'est pas bon pour ta santé, tu sais ?
- Oui je sais. Mais arrête de t'inquiéter pour moi !
- Dit le mec qui a passé la nuit à s'inquiéter pour sa copine.
Peu de temps après, nous partîmes pour le collège. Kirino nous retrouva sur le chemin.
Arrivés à l'établissement, Kirino aperçu quelque chose, nous dit d'aller au club sans lui et partit dans une autre direction.
- Qu'est ce qu'il lui prend ? Demanda Takuto.
- Va savoir.
Je me doutais qu'il allait voir Kariya pour régler ses comptes avec lui.

A l'entraînement, nous apprîmes que nos premiers adversaires pour le championnat national étaient Gassan Kunimitsu.
Tout se passait bien jusqu'à ce que Kariya simule une mauvaise chute suite à un contact avec Kirino. Ce dernier commença à s'énerver et quitta l'entraînement. Je lui courus après.
- Ranmaru ! Arrête toi s'il te plaît !
- Ce mec essaye de me faire passer pour le méchant alors que c'est lui qui fout tout en l'air !
- Je sais très bien que tu n'as rien fait mais calme toi. Tu n'es pas comme ça.
- Ouais, je sais. Mais je suis convaincu que Kariya est un Seed !
- Tu y vas un peu fort. Il joue bien, il est un peu violent et simulateur certes. Mais ce ne veut pas dire pour autant que c'est un Seed.
- Je sais reconnaître un Seed quand j'en vois un.
Il partit sur ces mots. Bon sang, je ne le croyais pas aussi borné.

Les cours commencèrent. Le professeur entra dans la salle et réclama le silence.
- Aujourd'hui, nous accueillons un nouvel élève.
Un jeune homme entra. J'eus le choc de ma vie. Il était comme lui ; mêmes cheveux bruns avec des reflets dorés, mêmes yeux marrons, même taille. Il était identique à mon ex !
- Non c'est impossible. Qu'est ce qu'il ferait ici ? Pensais je, en essayant de me rassurer.
Mon regard croisa le sien. Il sourit et je détourna la tête.
- Je m'appelle Kaoru Makoto. Enchanté.
- Tu peux aller t'asseoir Kaoru-kun.
Il s'assit à la table juste devant moi. Pourvu que je me sois trompée pour une fois !
La fin des cours sonna. Je partis avec Takuto et Ranmaru au club de foot.

Le coach nous réunis dans la salle de réunion et nous parla de la Holy Road qui commençait la semaine suivante.
Tout à coup, Haruna interrompit Endou et Kidou en entrant dans la salle.
- Coach Endou, il y a un élève qui souhaite rejoindre le club.
- D'accord. Fais le entrer.
L'élève entra, il s'agissait ni plus ni moins que du nouveau de notre classe.
- Comment tu t'appelles ? Lui demanda le coach.
- Kaoru Makoto. Mais appelez moi Makoto. Je souhaite rejoindre le club.
- Dis moi, Makoto. Est ce que tu aimes le foot ?
- Oui, bien sur. Sinon je ne rejoindrai pas le club.
- Bonne réponse. Tu fais maintenant partit de l'équipe Raimon. Sois le bienvenue.
- Merci beaucoup Monsieur !
Il se tourna vers les joueurs.
- Je suis ravi d'être parmi vous.
- Tu joues à quel poste ? Demanda Takuto.
- Je suis attaquant mais je suis aussi à l'aise en milieu de terrain.

Haruna lui donna un maillot, il portait le numéro 19.
L'entraînement pour habituer le nouveau à l'équipe commença. Il s'en sortait plutôt bien. Il réussit à passer la défense assez facilement et avait presque réussit à marquer au but si Sangoku ne l'avait pas arrêté au dernier moment.
- Il est doué, tu ne trouves pas ? Me dit Takuto.
- Oui.
- Ça ne va pas ?
- Si. C'est juste que je suis un peu fatiguée.

Le soir, Aichi rentra à la maison.
- Salut Emi ! Alors ton week-end ?
- Tranquille, et toi ?
- Génial ! J'ai passé un super week-end !
- Tant mieux.
- Et toi, qu'est ce que t'as fais ?
- Pas grand chose.
- Ne me mens pas !
- Ça ne te regarde pas !
- Héhé ! Sinon, ta journée ?
- Un nouveau est arrivé dans la classe. J'ai eu un choc quand je l'ai vu.
- Pourquoi ? Il est mignon ?
- C'est le copié-collé de Matthieu.
-Matthieu ? Ton ex ? Ce Matthieu là ?
Je hocha la tête. Le regard de mon oncle changeât.
- J'ai toujours rêvé de lui éclater la tronche à ce petit con !
- Ça ne te surprend pas qu'il soit dans ce monde ?
- Ce n'est peut être pas lui.
Je pensais pareil que mon oncle. Mais comment le vérifier ? Je me voyais mal aller le voir et lui dire « Salut ! Tu ne serais pas mon ex par hasard ? » Imaginez si ce n'est pas le cas. Ou pire si c'était réellement lui.

La nuit tomba, je partis me coucher en repensant à ce garçon qui ressemblait tellement à celui que j'aimais, il y a un an. Je m'endormis sur ces réflexions.
Vers minuit, quelque chose me réveilla : la fameuse mélodie des deux dernières nuits.
Je me cacha sous ma couette pour ne plus l'entendre mais elle continuait à résonner dans ma tête. Je me leva et partis chercher un verre d'eau. J'eus la surprise de voir Aichi dans la cuisine.
- Qu'est ce que tu fais là ?
- J'ai soif. Et toi ?
- Je n'arrive pas à dormir.
- Je vois.
Je pris mon verre d'eau et m'assis en face de lui. La musique continuait à jouer. Je tremblais. Mais je voyais bien que mon oncle n'allait pas bien, lui non plus. Se pourrait il que... ?
- Alex, est ce que... toi aussi, tu l'entends ?
Il sursauta et me regarda puis reprit un air calme.
- De quoi tu parles ? Qu'est ce que je dois entendre ?
- Rien laisse tomber. Bonne nuit.
Je repartis me coucher (ou plutôt essayer).

Aichi regarda sa nièce partir. Il commença à trembler.
- Emi... je ne pensais pas que tu entendais cette musique toi aussi.
Il mit sa tête entre ses bras.
- S'il te plaît, arrête. Laisse ta fille tranquille. Joue avec moi si tu veux mais laisse Émilie en dehors de tout ça. Ce n'est pas sa faute ! Arrête Anna !

Le lendemain, j'étais épuisée. Takuto me retrouva devant la maison.
- Encore, cette nuit ?
- Oui. Ça ne se finira jamais.
Les jours passèrent et chaque nuits étaient identiques.
Vint enfin le jour du match contre Gassan Kunimitsu.

Chapitre 16 : Match ! Shindou VS Minamisawa !

Nous arrivâmes sur le quai d'une espèce de gare. Le Holy Dynamo nous attendait. Nous montâmes dedans. En face se trouvait l'équipe Gassan Kunimitsu. L'équipe que Minamisawa a récemment rejoint (bon sang, plus je le vois, plus il m'énerve).
L'équipe n'en revenait pas. Ils commencèrent à demander des explications à leur ancien coéquipier mais ce dernier se mit à critiquer le football de Raimon.
- Et mon point dans ta tronche ? Pensais je.
Après une rapide discussion avec le traître de Raimon, nous partîmes sur le terrain. Il y avait de gros ventilateurs qui ornés les murs. Le Stade Cyclone portait vraiment bien son nom.
Je ne savais pas si je devais dire ce que je savais à propos de ce stade ou me taire.
Les deux équipes se mirent en place sur le terrain. C'est Raimon qui donna le coup d'envoi. Tsurugi et Kurama commencèrent à avancer. Le capitaine de l'équipe donna un ordre à ses coéquipiers et ces derniers se mirent sur les côtés de la touche, laissant ainsi le milieu du terrain vide. Les Raimon ne se laissèrent pas intimider et continuèrent à avancer jusqu'à ce qu'une tornade se créa sur le terrain et emporte Kurama avec elle. Cette dernière disparut au bout d'un moment et le bleu retomba violemment sur le dos mais il se releva.
Gassan Kunimitsu reprit le ballon. Le capitaine donna un nouvel ordre à son équipe. Puis de nouvelles tornades se formèrent  sur le terrain. Les adversaires continuèrent à avancer mais Raimon ne pouvait pas les approcher à cause du vent violent.
Le numéro 11 se trouva face au but, prêt à tirer mais Kariya s'interposa et fit son Hunter's Net qui arrêta le joueur. Le défenseur de Raimon courut en direction de la zone adverse. Kirino lui demanda de lui faire une passe mais il fit la sourde oreille et se fit prendre le ballon.
- Ils ne vont quand même pas se battre en plein milieu d'un match ? Dis je pour moi même.
Minamisawa récupéra le ballon. Il fit son Sonic Shoot et Sangoku l'arrêta sans problème avec sa propre technique.
Raimon reprit le ballon. Le capitaine de Gassan donna un autre ordre à ses joueurs qui mirent sur la droite. Deux secondes plus tard une tornade se forma face au jeune Matsukaze.
- Il connaissent les différentes tornades, annonça Kidou, quand elles apparaissent et aussi leurs intensités.
- C'est sans doute le Cinquième Secteur qui les en ont informé, continuais je, nous avons un gros désavantage, du coup.
- Vraiment, dis Endou avec un sourire.
Je tourna la tête vers Tenma qui courait droit vers la tornade et fit son Soyokaze Step pour la contourner sans dommages. Il fit la passe à Kurama qui shoota avec son Sidewinder. Malheureusement, le gardien invoqua son Keshin et arrêta le tir du bleu.
Gassan Kunimitsu utilisa les tornades pour les aider à avancer et suite à une erreur de la part de Kariya et Kirino, Minamisawa ouvra le score.
Je vus que Kirino était plus qu'en colère contre Kariya mais Takuto réussit à le calmer. Et ils retournèrent à leurs positions.
Raimon se fit rapidement prendre le ballon et les adversaires attaquèrent. Kirino essaya de leur prendre le ballon mais Amagi voulut s'en charger lui-même.
- C'est pas vrai ! On est en plein match là ! Criais je, dégoûtée de leur comportement puéril.
Kariya fit de superbes mouvements pour reprendre le ballon mais dès qu'il l'eut, l'arbitre siffla la mi-temps.
- Hé les gars, vous croyez sincèrement que c'est l'heure de vous chamailler ? On n'est pas dans une cour de récréation là ! Dis je aux garçons.
- Je le sais bien mais... commença Ranmaru.
- Arrête. Ça suffit comme ça. Tu es trop affecté pour pouvoir jouer comme il faut.
Endou annonça l'entrée de Shinsuke à la place de Kurumada et celle de Makoto à la place de Hamano. Il annonça également que Kirino ne jouerait pas la seconde mi-temps et que l'équipe jouera à dix.
- Euh coach, c'est un peu risqué de jouer à dix dans ces conditions, dis je.
- Akemi, j'ai aussi une mission pour toi.
- Ah non ! Je ne retournerai pas sur le terrain !
- Mais non ! Écoute moi, je veux que tu observes attentivement le jeu de Gassan Kunimitsu et que tu trouves une faille dans leur jeu.
- Vous croyez vraiment que je peux faire ça ?
- Nanami, aie plus confiance en toi, me dit Kidou, nous savons que tu peux y arriver et c'est pour cela que nous te le demandons.

La seconde mi-temps commença. Gassan Kunimitsu attaqua avec les tornades pour les aider. J'essayai de me concentrer pour trouver une faille dans leur jeu mais avec ces tornades, je ne pouvais pas voir grand chose.
Kariya réussit à stopper les attaques adverses et avança avec l'aide de la défense. Tout à coup il lança le ballon dans une tornade et Tenma entra dedans avec son Spiral Draw. C'était incroyable à voir ! Il sortit de la tornade et tira avec sa technique Mach Wind que Kurama renforça avec son Sidewinder et ils marquèrent le but de l'égalisation.
Le match mais les ventilateurs ne se mirent pas en route. Gassan en profita pour dévoiler leur super tactique : Tactique Cycle. Ils envoyèrent valser la plupart des défenseurs et marquèrent un nouveau but.
- C'était quoi ça ? S'écria Midori.
Gassan reprit le ballon et recommença leur tactique.
- Je dois me concentrer, pensais je, c'est à moi de trouver la bonne parade.
Ils commencèrent à se mettre en ligne quand je remarqua quelque chose.
Ils tirèrent au but mais Sangoku l'arrêta.
J'échangeai un regard avec Ranmaru. Lui aussi avait repéré ce que j'avais vu.
- Alors Kirino, Akemi, vous avez quelque chose à dire sur cette tactique ? Nous demanda le coach.
- Oui, commença Kirino, dans cette tactique ils commencent avec une formation ovale et après ils se mettent en ligne. Il y a un léger retard avec la récupération de leur souffle. Alors qu'ils courent sur le terrain, en raison du mouvement intense, une grande partie de leur force est perdue. Je ne sais pas trop comment mais j'arrive à voir à quel moment cela se produit.
- En gros, les joueurs se sont pas synchrones quand ils se mettent en ligne, ce qui peut nous laisser un court instant pour leur reprendre le ballon, affirmais je.
- Et comment allons nous reprendre le ballon ? Questionna le coach.
J'échangeai un nouveau regard avec le rose qui baissa la tête.
- Kariya est la clé pour contrer cette tactique, dit il enfin.
- Grâce à sa souplesse et son équilibre, continuais je, il peut aller dans toutes les directions.
- Le seul qui peut faire face aux mouvements brusques de cette tactique, c'est Kariya. Si il peut entrer dans ce trou, il pourra détruire le Cycle. Je peux voir l'intervalle de temps précis. Alors je lui donnerai l'ordre.
Endou sourit. Il lui dit de retourner sur le terrain et de retourner le match en la faveur de Raimon.
Il expliqua le plan à Kariya qui accepta de se plier aux ordres.
Gassan était suspicieux face au retour du défenseur.
Ils reprirent la balle à Raimon et recommencèrent la tactique. Kirino donna l'ordre et Kariya s'exécuta. Ils réussir, à tous les deux, à reprendre le ballon. Et ils l'envoyèrent à Tenma qui invoqua son Keshin Majin Pegasus et marqua un but face au Keshin du gardien de Gassan.
Le match reprit. Kurama reprit la balle aux attaquants de Gassan Kunimitsu et la passa à Makoto, ce dernier esquiva avec aisance trois joueurs adverses.
- J'ai trouvé ! M'écriais je.
- Nous t'écoutons Akemi, me dit Endou.
- Et bien, comme les matchs ont toujours été contrôlés par le cinquième secteur, les joueurs ne peuvent progresser. Contrairement à Raimon qui eux se battent avec un véritable objectif.
- En effet, une équipe ne peut s'améliorer que en surmontant un défi, affirma Kidou.
- Ça veut dire que le match est tourné en notre faveur, s'écria Aoyama.

Makoto fit une passe à Shindou mais Minamisawa l'intercepta. Il voulait continuer à se battre, même seul. Il passa Kurama et Tenma mais il fut arrêter par Amagi. Il passa le ballon à Shinsuke mais le numéro 10 de Gassan le tacla et se relança à l'assaut. Il utilisait tout son corps pour empêcher Raimon de lui voler la balle.
Kirino lui reprit le ballon mais deux défenseurs adverses en firent de même avec lui. Gassan Kunimitsu souhaitait aider Minamisawa à gagner.
La lutte était acharnée entre les deux équipes mais l'heure tournait et il y avait toujours 2-2. c'était un match vraiment intense.
Il ne restait plus que quelques minutes et le prochain but serait décisif.
Kariya et Kirino firent un très beau jeu de passes et le ballon atterrit dans les pieds de Tsurugi (que nous n'avons pas vu de tout le match mais que quand il arrive, c'est le sauveur ! OK j'me tais). Ce dernier invoqua son Keshin et marqua le but de la victoire face au Keshin du gardien de Gassan !
Minamisawa vint voir Takuto et lui dit qu'il avait comprit ce que signifiait « jouer au véritable football ». Le capitaine de Raimon à son aîné de revenir au club de Raimon (pitié tout mais pas ça!) mais il refusa (ouf).

Chapitre 17 : Naissance d'une rivalité !

Le jour suivant le match contre Gassan Kunimitsu, un nouveau se présenta à l'équipe. Il s'agissait de Hikaru Kageyama. Le neveu de Kageyama Reiji, l'ancien entraîneur de Teikoku qui avait fait beaucoup souffrir Raimon et ses joueurs.
Malgré tout ça, l'entraîneur accepta Hikaru dans l'équipe.
Je ne m'étais même pas rendue compte que nous approchions du match contre Hakuren. Le temps passait à une vitesse folle.

La matinée passa. A la pause déjeuner, Takuto et Ranmaru partirent en premiers. (non, ils ne m'ont pas oublié, je suis passée par la case toilettes, bref OSEF).
En allant les rejoindre, je passa devant la salle de musique où  j'entendis un air de guitare qui m'était plus que familier. Il s'agissait de True Love de Pink. Mais c'était la version acoustique que je chantais avec Matthieu à la guitare. J’entrouvris la porte et vis Makoto en train de jouer. Et comme je suis super douée, je me pencha pour mieux voir et me cassa la figure dans la salle. Il sursauta et je m'empressai de me lever.
- Désolée, je n'ai pas voulu te faire peur, dis je, gênée.
- Ce n'est pas grave.
- J'ai entendu la musique et ça m'a intrigué. C'est très joli.
- Merci. C'est une musique que j'avais l'habitude de jouer avec ma petite amie. Qui ne l'est plus d'ailleurs.
Je baissa la tête et détourna le regard.
- Je ne me suis pas rendu compte de la chance que j'avais de l'avoir. J'ai fait le con et je l'ai payé, elle m'a quitté.
- J'en suis désolée.
- Je donnerai n'importe quoi pour me racheter.
- Si ça fait longtemps que vous n'êtes plus ensemble peut être qu'il est temps de tourner la page. Et puis, vous pourrez être amis.
- Amis ? Ouais, je ne demande que ça, je sais qu'elle ne pardonnera jamais entièrement mais si nous redevons amis, je peux te dire que ça me ferait vraiment plaisir.
- Je pense que ça lui ferait plaisir aussi.
Il me tendit la main.
- Alors, amis ?
- Ouais... Amis !
Je lui serra la main. Nous sourîmes tous les deux. Puis je posa la question que je me posait depuis son arrivée.
- Comment es tu arrivé là, en fait ?
- Oula, c'est assez compliqué mais c'est ce qui arrive quand on touche à la sorcellerie. J'ai voulu essayer un truc mais comme tu vois, ça a raté.
- La.... sorcellerie ?
- Ouais, mon grand père pratique toute sorte de magie. C'est d'ailleurs lui qui a offert le Tenshi à ton oncle.
- QUOI ? C'est ton grand-père ? C'est à cause de lui qu'on est coincés là ?
- Ah... non ! Tu permets c'était quand même TON vœu.
Je n'arrivais pas à y croire. Mon ex pratique la sorcellerie !
Il reprit sa guitare à recommença à jouer.
- Tu te souviens des paroles j'espère, me dit il.
- Bien entendu.
J'étais sur le point de me mettre à chanter (non pitié pas ça!) quand la porte s'ouvrit. Takuto apparut.
- Et bah, qu'est ce que tu fais ? On t'attend nous.
- Oh. Désolée, j'arrive. On remettra ça une prochaine fois, dis je à Makoto.
- Ouais, me dit il avec un sourire.
Je lui souris à mon tour mais Takuto ne semblait apprécié cette complicité. Il me prit par la main et m'emmena en dehors de la salle. Il marchait assez vite.
- Pourquoi tu cours ? T'as la dalle ou quoi ?
Il continuait à marcher rapidement mais il s'arrêta tout à coup. Il se tourna vers moi et me ramena vers lui pour m'embrasser.
- Et bah, qu'est ce qui te prends tout à coup ?
- Tu sais que je t'aime ?
- Bien sur idiot. Moi aussi d'ailleurs si cela t'inquiète !
Il mit ses mains autour de mes hanches et posa son front sur le mien.
- J'aime pas quand tu es trop proche d'un autre garçon.
- Ooooh ! Serait ce une petite crise de jalousie ?
- Appelle ça comme tu veux.
Il rougit. Ah il était vraiment trop mignon comme ça. Je l'embrassa à mon tour.
- Si ça peux te rassurer, Makoto et moi sommes des amis d'enfance. On se connaît depuis le début de l'école primaire. Mais ça s'arrête là.
- C'est tout ?
- Oui. Que veux tu qu'il y ait d'autre ?
Je lui prit la main et nous partîmes rejoindre Ranmaru pour manger.
Dès que la pause déjeuner fut terminée, nous partîmes pour un cours de sport exceptionnel. Nous étions sur un terrain annexe qui faisait athlétisme, basket et foot (oui ça fait beaucoup pour un seul terrain). Le professeur se ramena avec un casier géant qui comportait... des rollers ! OMG tout mais pas ça !
- Comme vous l'aurez compris, aujourd'hui vous allez faire du roller. Venez prendre une paire de rollers à votre taille et toutes les protections nécessaires, nous annonça le professeur.
Tous les élèves se jetèrent dessus. J'étais la seule à ne pas m'être précipitée sur les rollers. Je restais donc assise sur mon sac de sport attendant que la foule se dissipe.
- Déjà que j'ai du mal à tenir sur mes deux jambes normalement, alors imagine sur des rollers, pensais je en riant jaune.
Une voix me sortit de mes pensées.
- Tiens. Tu fais toujours du 37 je crois.
- Ah merci Makoto. Mais comment tu connais ma pointure de pieds ?
- Bah ça fait longtemps qu'on se connaît alors je connais quand même quelques petits trucs sur toi. Tiens, je t'ai aussi pris tes protections.
- Merci.
Comme je galérais à mettre mes rollers, il m'aida. Ce qui ne plut pas du tout à Takuto. Je mis mon casque mais cette saleté était mal régler et douée comme je suis, je n'arrivais qu'à empirer les choses. Makoto soupira.
- Bon allez, lève la tête.
Je m’exécutai, il régla le casque directement sur moi. Ce qui ne plus pas non plus à Takuto. Ce dernier s'approcha.
- Bon, quand vous aurez terminé, vous me le dîtes.
- J'ai finis, annonça Makoto.
Je le remercia et me leva. Je commença à avancer et à faire des tours de terrain comme les autres mais en un tour je me cassa la figure.... pas moins de six fois ! Pour dire à quel point je suis douée.
Je tomba une septième fois. Cette fois Makoto m'aida à me lever, je m'agrippai très fort à son tee-shirt pour ne pas tomber une fois de plus. Je retrouva mon équilibre mais un accident bête arriva. Un élève passa et poussa malencontreusement Makoto qui tomba... sur moi. Nos visages se trouvaient très près... trop près.
- Aie. Désolé, ça va ?
- Ça va je crois. Heureusement que j'ai l'habitude.
Il rit et se releva et m'aida à en faire de même. Je repris mes tours de terrain.
J'entamais mon deuxième tour sans tomber (vous n'imaginez même pas ma fierté) quand j'entendis Makoto commençait à crier contre Takuto. J’accélérai la cadence pour essayer de les séparer (ils étaient à deux doigts de se battre).
- Ho ! On se calme ! Qu'est ce qu'il se passe ? Demandais je.
- Il se trouve que ton mec vient de me couder un coup de coude pour me faire tomber.
- Oh mon dieu... c'est gravissime, dis je sur un ton ironique.
- Avant, tu n'aurais jamais laissé passer ça !
- Je me suis excusé, dit Takuto.
- Avec le ton le plus hautain que j'ai jamais entendu. Tu n'en pensais pas un mot.
- C'est pas faux.
- Vas y répète !
Il prit son capitaine par le tee-shirt et l'approcha de lui.
- Hé ! On se calme ! Criais je. Lâche le !
Il le lâcha à contre cœur.
- Je ne sais pas comment un mec comme toi peut sortir avec une fille comme Emi.
- Arrête t'es dur.
- Non je dis la vérité et tu le sais. Ce mec est juste un sale gosse de riches pourri gâté. C'est tout.
- Ça suffit maintenant.
- Nan j'ai pas finis. T'as perdu le sens des réalités depuis que t'es là. Est ce que tu te rends compte que tu es devenue beaucoup trop attachée à ce monde. Qu'est ce que ça va être quand on rentrera chez nous ? Tu y as pensé à ça ?
- Tais toi.
- Tu ne vois pas que tout est trop parfait ici ? Tu sors avec le perso que tu admire le plus, tu as rejoins le club de foot de tes rêves. Tu es juste en plein rêve éveillé alors ne pense pas que ça va durer !
- La ferme.
- Quand vas-tu leur dire la vérité ? Quand vas-tu leur annoncer que tu n'es pas celle qu'ils pensent ? Comment vas-tu faire si tu devais rentrer chez toi un jour ? Je suis sur que t'as conscience de tout ça !
- Laisse la tranquille, dit Takuto.
- J'ai pas de leçons à recevoir d'un gars qui n'existe même pas réellement. Emi, je sais que ça peut être dur. Moi aussi je me plais bien dans ce monde mais je refuse que tu te laisses manipuler par un mec avec aussi peu de cœur que lui.
- Je t'ai dis de te taire ! Cris je.
Sous la colère, je lui donna un coup de poing dans la mâchoire. Il tomba sous le choc. Je le regardais le regard le haineux possible. Takuto s'approcha de moi.
- OK. C'est bon, je pense qu'il a comprit.
Je tourna la tête vers lui et lui lança un regard noir. Je le bouscula violemment et il tomba sous l'effet de la surprise.
Je sortis du terrain, enleva mes rollers et mes protections, pris mon sac et partis en courant.

Je courus sans but. Je finis par arriver au parc de la tour de fer. J'étais essoufflée. Je m'assis sous un arbre, la tête dans mes bras. J'étais plus qu'en colère contre Makoto. Il avait dit des choses tellement affreuses. Je pense que je lui en voudrai longtemps pour ça.

Après le cours de sport, Takuto et Ranmaru partirent à l'entraînement. Makoto les rejoint peu de temps après.
- Makoto-sempai ! Qu'est ce qu'il t'est arrivé à la joue ? Demanda Tenma.
- Un mauvais coup. C'est pas grand chose.
Il avait un gros bleu à la joue alors non, ce n'était pas rien.
- Au fait, où est Akemi-san ? Demanda Shinsuke.
- C'est vrai ça. Elle n'est pas là, approuva Tenma.
Le capitaine échangeât un regard avec son meilleur ami et dit.
- Euh... On s'est un peu prit la tête. Elle doit être partie calmer ses nerfs dehors.
- Ooooh. Une dispute d'amoureux ! Dit Kariya avec un sourire sadique.
- Kariya ! C'est vraiment pas le moment de plaisanter ! S'énerva Kirino.
- Ça du être sérieux si Kirino-sempai est aussi énervé. Je dirai même que Makoto-sempai a été mêlé à la dispute et que c'est Akemi-san qui lui a fait ça.
- T'es du genre perspicace toi, dit Makoto avec un sourire.
Tenma regarda son capitaine qui semblait assez énervé lui aussi. Il aurait aimé que ses coéquipiers ne lui posent pas de questions sur ce qu'il s'était passé.
Raté, Kurama posa la question.
- Ce n'est pas important. Ça ira mieux demain de toute façon, dit le capitaine.

Le temps passait. Je ne savais pas quelle heure il était mais je vis que le soleil commençait à se coucher. Une personne s'approcha de moi. Je le reconnus aux bruits de ses pas et à la façon dont il respirait. Il s'assit à côté de moi.
- Je suis désolée si je t'ai fais mal tout à l'heure.
- Nan, t'inquiètes, tu ne m'a pas fais mal, dit Takuto.
Je plongeais encore plus ma tête dans mes bras.
- Par contre, reprit il, je dois bien avouer que tu m'as fais très peur. Quand tu t'es retournée vers moi, j'ai vu de la haine dans tes yeux et ça m'a foutu les jetons.
- Désolée.
- Mais tu étais énervée alors ça peut se comprendre.
Un silence se fit.
- Je pense que tu ferais mieux de ne pas faire attention à ce qu'à dit Makoto tout à l'heure.
- Je m'en moque complètement. Je me fous vraiment de ce qu'il peut dire. Peut importe qui tu es, je continuerai à t'aimer en tant que Akemi Nanami. Tu me diras ce que tu auras à dire le jour où tu te sentiras prête. Jusqu'à ce jour, je t'attendrai.
Je leva la tête et regarda l'horizon. Il m'embrassa sur le front et des larmes perlèrent mes yeux.
- Je suis vraiment désolée Takuto. De t'apporter tous ces soucis.
- T'inquiète pas pour ça Akemi.
Je me leva pour partir et Takuto m'accompagna.

Arrivée à la maison je vis que Aichi n'était pas encore rentré. Je me lava, je dîna et me coucha mais mon oncle n'était toujours pas rentré.
- Bon sang, il fout quoi ? Il pourrait me prévenir quand il rentre tard.
Je m'endormis, épuisée par cette journée éprouvante.
Au milieu, je me réveilla en sursaut. La musique avait reprit mais cette fois on pouvait sentir de la colère dans les notes qu'elle jouait.
Je commença à me recroqueviller dans mon lit en criant :
- Arrêtes, arrêtes ! Laisse moi tranquille !
Je n'arrêtais pas de crier, de frapper dans le vide. Ma respiration était entrecoupée et je commençais à suffoquer. J'avais l'impression qu'on m'étranglait. Je n'arrivais plus à respirer.
Était ce la fin ? Est ce que j'allais mourir comme ça ? Non ce serait trop bête ! Que quelqu'un m'aide je vous prie !

Chapitre 18 : Le temps d'un soupir...

Mon cœur battait très fort mais ma respiration était entre-coupée. La musique continuait à jouer dans ma tête. J'essayai d'attraper mon portable pour appeler Aichi mais je tomba du lit. Je me cogna la tête contre la table de nuit. Je sentais que du sang coulait de mon front et que mes forces me quittaient. Je tournaient mes pensées vers mes amis, mon oncle, ma famille et surtout vers Takuto que je ne reverrai sans doute plus. Puis je pensa à ma mère.
Je voyais flou et il faisait sombre. J’entrevis une ombre s'approcher de moi. Dans un dernier soupir je murmura :
« Maman... »

Le capitaine de Raimon ne se sentait pas bien, cette nuit là. Il avait mal au cœur et n'arrivait pas à dormir, il ne pensait qu'à sa petite amie. Allait elle bien ?
Il avait un mauvais pressentiment. Il avait l'impression que quelque chose n'allait pas bien. Mais quoi ? Il ne le savait pas. Il se mit face à sa fenêtre. Sa poitrine lui faisait de plus en plus mal, comme si quelque chose la comprimait.
La nuit était silencieuse et très belle. Il n'y avait personne dans la rue. Après tout, c'était normal, il était près de minuit.
- Pourquoi est ce que j'ai aussi mal ? Se demanda t-il. Akemi, est ce que tu vas bien ?
Tout à coup, son portable sonna. Il décrocha... son visage changeât de couleur. Il lâcha son téléphone et s'effondra en larmes. Il commença à murmurer :
- Non... c'est pas possible. C'est un cauchemar ! Non ! C'est impossible, pas toi !
Il se leva et partit en courant.

Le brun n'arrivait pas à croire ce qu'il venait d'entendre au téléphone. Il courut jusqu'à l’hôpital. Il courut et trouva ses amis : Kirino, Tenma, Shinsuke, Tsurugi et tous les autres étaient là. Le rose se dirigeât vers son capitaine, les larmes aux yeux.
- Alors ? Demanda Takuto.
- On ne sait rien pour le moment.
Endou, Kidou et Haruna sortirent d'une autre salle. Takuto et l'équipe coururent vers eux. Takuto cria :
- Comment va t-elle ? Comment va Akemi ?
Haruna détourna le regard et les deux hommes firent pareil. Endou finit par regarder son équipe et annonça :
- Elle ne s'est pas réveillée. Les médecins ne se prononcent pas encore sur son pronostique vital mais ils ne sont pas très optimistes. Elle a reçu un violent choc à la tête et son cœur bat faiblement, ils l'ont mise sous oxygène et essaye de la maintenir en vie. Mais pour le moment...
Aoi fondit en larmes dans les bras de Tenma. Midori et Akane avaient les larmes aux yeux comme Shinsuke, Hikaru et Kirino. Kariya se mordait la lèvre pour ne pas pleurer. Les autres garçons étaient très tristes et assez en colère. Makoto s'en voulait terriblement. Takuto baissa la tête et sortit de la salle pour être seul.
Une fois sur d'être seul, il éclata en sanglots. Tout était de sa faute, pensait il. Il aurait du être à ses côtés.

Une personne s'approcha de lui. Il s'agissait de Aichi. Takuto essuya ses larmes et regarda l'homme.
- Elle n'a pas encore reprit connaissance mais il semblerait que son état s'améliore un peu.
Le garçon soupira de soulagement.
- Dis moi, Shindou-kun. Est ce que Emi t'a parlé d'une musique ? Reprit l'oncle.
- Oui. Elle m'a dit qu'une musique la hantait chaque nuit mais que ce n'était jamais la même mais qu'elles ont toutes un point commun : ce sont des musiques que sa mère lui jouaient quand elle était petite. Il semblerait qu'elles aient commencé le week-end où j'ai dormis chez vous.
- Oui. Le week-end où j'étais absent.
- Pourquoi cette question ?
Le blond soupira, son regard avait un peu changé. Il affichait de la colère.
- Je pense qu'à toi, je peux le dire. Crois le ou non, mais j'entends ces musiques moi aussi.
Takuto regarda l'oncle de sa petite amie avec étonnement.
- Je ne sais pas si tu vas me croire mais en réalité, la personne qui joue ces musiques n'est autre que la mère d'Emi. Même si elle est morte, il semblerait qu'un événement est affaibli le voile qui sépare le monde des vivants de celui des esprits.
- Mais alors... C'est sa mère qui est responsable de tout ça ? De son état actuel ?
- En gros, oui. C'est ça.
- Mais comment peut elle faire ça à sa propre fille ? C'est inhumain !
- Je ne pense pas qu'elle est conscience de tout ça. Mais en réalité, elle doit penser que nous sommes responsables de sa mort.
- Comment ça ?
Aichi détourna le regard. Personne ne connaissait cette histoire, pas même Akemi. Pourtant, il fallait lui dire cette vérité dont le blond avait honte. Il avait sa part de responsabilité dans cette histoire. Il inspira un grand coup.
- Promets moi que tu n'en parleras à personne. C'est un secret entre toi et moi !
Le brun hocha la tête.
- Il y a huit ans de cela, alors que j'étais chez mon grand frère (le père d'Emi), ce dernier et sa femme eurent une terrible dispute remettant en cause la fidélité de mon frère. Il est vrai qu'il a toujours été un vrai charmeur mais je ne pense pas qu'il ait trompé sa femme ne serait ce qu'une seule fois. Pourtant, Anna en était sure. La vérité était que c'était moi qui avait suppliait mon frère de m'emmener en boite pour draguer mais je n'eus pas le cran de l'avouer à ma belle-sœur. Alors, cette dernière prit sa fille et partit de la maison en rage. Mon frère a essayer de la rattraper mais il y a eu ce terrible accident. Le chauffeur du camion avait bu et c'était trompé de sens de la voie. Anna avait été grièvement blessée mais elle a utilisé ses dernières forces pour sortir Akemi qui avait été blessée également pendant l'impact. Si j'avais eu le courage d'avouer la vérité à Anna, peut-être qu'elle ne serait pas morte et que Emi ne serait pas sur ce lit d'hôpital.
Il frappa le mur. Il s'en voulait terriblement.
Takuto le regarda, il ne savait pas quoi lui dire. Il ne savait quoi penser de toute cette histoire. Garder un tel secret pendant si longtemps devait être vraiment pesant alors ce n'était pas la peine d'en rajouter une couche.

Kirino interrompit les deux hommes.
- Le médecin souhaiterait vous parler Aichi-san, dit il.
- D'accord, j'arrive.
Takuto suivit le blond. Il regarda son ami qui affichait un demi sourire. Était ce une bonne nouvelle ?
Le médecin annonça que la santé de la jeune fille s'améliorait de plus en plus.
- Elle a une volonté d'acier. Elle lutte intérieurement pour ne pas mourir et ça se sent.
Takuto était rassuré, il demanda si il pouvait la voir et le médecin accepta mais il devait y aller seul. Le capitaine regarda ses amis qui hochèrent la tête en lui faisant signe d'y aller. Le médecin accompagna le brun au chevet de Akemi.
Elle était toujours inconsciente et avait un bandeau autour de la tête. Il s'assit à côté d'elle et lui prit la main.
- Akemi, tu dois te battre pour revenir auprès de nous. Nous t'attendrons le temps qu'il faudra mais reviens vite s'il te plaît. Ton oncle est vraiment quelqu'un de courageux et tu as hérité de son courage. Si j'avais du faire face à autant d'épreuves que toi, je ne sais pas si j'aurai tenu le coup. Mais toi, tu as hérité d'une volonté et d'un courage en béton alors ce n'est vraiment le moment de baisser les bras. Rappelle toi que tu m'as fait une promesse il y a quelques temps de cela. Tu m'as dit que tu me soutiendrai toujours. Alors tu dois tenir ta promesse et ne pas m'abandonner. Je... Je t'aime Akemi Nanami. Et si tu venais à mourir, je ne m'en remettrai sans doute jamais.
Il essuya les larmes qui coulaient sur ses joues et embrassa le front de la petite blonde qui était toujours endormie. Elle était si belle comme ça. Mais le jeune homme préférait la voir bouder plutôt que comme ça.
Il sortit de la chambre et alla retrouver ses amis qui l'attendaient. Il adressa un sourire pour leur dire qu'il allait bien.
Endou sourit également et dit à ses joueurs de rentrer chez eux car il était très tard (presque une heure du matin).

Chapitre 19 : La volonté d'une étoile.

Le lendemain, Takuto retrouva ses amis à l'entraînement de foot. L'humeur de l'équipe n'était pas au mieux car ils se faisaient tous du soucis pour la manager.
Il ne fallut pas très longtemps pour que le capitaine et Makoto commencent à se prendre la tête. Ils s'accusaient mutuellement d'être la cause de l'état de Akemi. Kirino perdit rapidement patience et commença à crier :
- Vous avez pas bientôt finis ? On aimerait pouvoir s'entraîner tranquillement. On est tous inquiets pour Akemi mais ce n'est pas une raison pour transformer le terrain en champ de bataille.
Midori était du même avis que le défenseur et attrapa chacun des deux par le col et les emmena de force dans les vestiaires.
- Bon, écoutez moi bien tous les deux, vous allez rester ici jusqu'à avoir fait la paix ! Vous allez discuter calmement et si j'entends que ça tourne en baston, je raconte tout à Akemi quand elle sera réveillée et elle s'occupera personnellement de votre cas.
Les deux garçons hochèrent la tête et se regardèrent. La rousse les laissa seuls.
Le capitaine s'assit dans un canapé et Makoto s'assit sur une chaise un peu plus loin.
Takuto soupira et prit la parole en premier.
- Akemi m'a dit que vous vous connaissiez depuis longtemps.
- Ouais... Depuis l'école primaire.
- Tu as connu sa mère ?
- Sa mère ? Euh ouais... pas longtemps mais je l'ai déjà rencontré. C'était une femme très gentille. C'est elle qui a donné le goût de la musique à sa fille. Emi jouait tout le temps du piano à l'école mais du jour au lendemain, elle n'y joua plus du tout.
- Sa mère venait de mourir...
- Ouais. Mais Emi n'a pas vraiment abandonné la musique. Même si elle ne joue plus, elle continue de chanter.
- Akemi... sait chanter ?
Makoto regarda Takuto d'un air surpris.
- Tu ne le savais pas ? Emi n'a jamais chanté devant toi ?
- Non, jamais.
- Et bah ! Moi qui pensais que tu la connaissais... C'est pourtant l'une de ses occupations préférées avec la danse !
Le capitaine détourna le regard, visiblement vexé.
- Pourquoi suis je aussi vexé pour si peu ? C'est normal qu'il connaisse plus de choses sur Akemi que moi. Ils se connaissent depuis plus longtemps... Pourtant, je ne supporte pas l'idée qu'il soit plus proche d'elle que moi, pensait Takuto.

Deux jours plus tard, à l'hôpital.
- Emi... Emi... !
- Qui est ce ? Qui m'appelle ? Takuto ? Non, ce n'est pas lui...
J'entrouvris les yeux et vis Alex, assit à côté de moi, en train de lire.
- Alex... murmurais je.
Il sursauta, me regarda puis me sauta au cou en criant :
- Emiiiiii ! Tu es réveillée ! C'est génial !
- Aie.... tu m'étouffes !
Il me relâchât et se redressa, un grand sourire aux lèvres. Je lui souris à mon tour. J'étais contente de le revoir.
- ça fait combien de temps que je suis là ?
- Trois jours. C'est vraiment trop beau. Je vais prévenir ton coach et le reste de la planète que tu es réveillée !
- OK. Merci Aichi.

Pendant ce temps, au local du club.
Fubuki Shirou était arrivé la veille à Raimon pour demander aux joueurs de l'aider à vaincre le collège Hakuren qui est tombé aux mains du cinquième secteur.
Les Raimon chercher une nouvelle tactique mais rien ne leur venait à l'esprit.
Endou était assit sur un canapé avec ses deux amis, Kidou et Fubuki, pendant que les joueurs se préparaient.
Tout à coup, le portable du coach sonna. Ce dernier décrocha.
- Allô ? Oui.... Quoi ?..... Je vois..... Merci de m'avoir prévenu.
Il raccrocha et regarda son équipe qui le regardait aussi. Endou esquissa un sourire et dit.
- C'était l'oncle de Akemi.
Le stress monta dans l'équipe. La peur de perdre une camarade leur était insupportable.
Endou ne fit pas le suspens durer trop longtemps.
- Akemi s'est réveillée. Elle est en pleine forme ! Annonça t-il avec un grand sourire.
Des cris de joie et de soulagement résonnèrent dans le local.
Le capitaine était aux anges. Il avait les larmes aux yeux. Tout comme Kirino et d'autres membres.
- Je suppose que vous voulez aller la voir, dit Endou.
- OUI ! Cria l'équipe.
Ils coururent tous dehors en direction de l'hôpital. Fubuki regarda Raimon partir et interrogea son ancien capitaine sur ce qui se passait.
- Une manager de l'équipe, Akemi Nanami, a eu un accident il y a quelques jours. Elle était dans le coma mais elle s'est enfin réveillée.
- Elle semble être précieuse à l'équipe.
- Oui... enfin, surtout pour le capitaine, ajouta l'homme au bandeau avec un clin d’œil.
Le blanc comprit le sens du clin d’œil et sourit.

Les médecins m'avaient fait tout une série d'examens et apparemment, j'étais en pleine forme.
Je lisais dans le lit quand on toqua à ma porte. Quand elle s'ouvrit, les Raimon se ruèrent dans ma chambre.
- Les gars ! M'écriais je, folle de joie de les voir.
- AKEMI-SAN ! Criaient Tenma, Shinsuke, Aoi et Hikaru en se jetant sur moi.
Ils me faisaient un peu mal mais j'étais si contente de les voir que je ne dis rien. Kirino se jeta à mon cou, les larmes aux yeux.
- Bon sang, tu m'as fait trop peur idiote. Si tu recommences, je te tue, me dit il.
- T'inquiètes, je ne compte pas retourner à l'hôpital.
Ils semblaient tous heureux de me voir vivante. Moi aussi d'ailleurs.
Kurumada me frottait la tête, Tsurugi et Kurama souriaient, les premiers années étaient fous de joie, les aînés aussi, tout comme les managers.
Le seul qui n'avait rien dit était Takuto. Kurumada et Hamano le poussèrent jusqu'à moi. Le pauvre était mélangé entre la joie et la gêne. Ranmaru comprit son silence et poussa les autres dehors. Je resta donc seule avec mon beau capitaine.

Au bout de cinq minutes de silence, le brun s'approcha de moi et posa un baiser sur mon front. Je ne réagis pas tout de suite mais comme il était prêt à partir, je lui attrapa la manche et le pris dans mes bras. Il se laissa faire. Je commençais à sentir des larmes me monter aux yeux. Je ne voulais pas qu'il parte, je ne voulais pas le perdre à nouveau.
- Ne pars pas. Reste avec moi, s'il te plaît, murmurais je, la voix tremblante.
Il ne répondit pas. Pour la première fois depuis que j'étais dans ce monde, je ne savais pas à quoi il pensait et ça m'attristait un peu.
- Je suis désolée de t'avoir fait subir ça. Je pense deviner à quoi point vous vous êtes inquiétés pour moi et j'en suis désolée. Je ne voulais vraiment que tout cela arrive. S'il te plaît Takuto, ne me laisse pas. Ne m'abandonne pas maintenant.
Aucune réponse ne sortit. Pourquoi ne dis tu rien Takuto ?
Mes larmes commencèrent à couler, je ne supportais pas son silence. Il se redressa et essuya mes larmes qui ne comptaient pas s'arrêter.
- Désolé Akemi, je crois que je ne réalise pas vraiment que tu sois là. Et puis...
Il s'interrompit. Il hésita à continuer sa phrase.
- Et puis quoi ? Si il s'est passé quelque chose, dis le moi s'il te plaît.
- Ce n'est rien. Je suis vraiment content de te voir éveillée.
- Pourtant, ça ne se voit pas. Tu me caches quelque chose ?
- Non... il n'y a rien. Pense plutôt à te rétablir, OK ?
Il m'embrassa, comme pour cacher son embarras ou quelque chose de ce genre.
Il me raconta ce qu'il s'était passé au collège pendant mon absence. L'arrivée de Fubuki, la recherche d'une super tactique etc...
- Au fait, tu sais quand tu pourras sortir ?
- Oui, je pourrai sortir dans deux ou trois jours mais je ne reprendrai les cours que la semaine prochaine.
- Je vois... tu ne seras pas là pour le match contre Hakuren de dimanche alors.
- J'essayerai d'être là mais je ne te promets rien.
Il m'embrassa à nouveau et quitta ma chambre pour retourner à l'entraînement.
Pourquoi me caches tu la vérité, Takuto ? Qu'est ce qui te tracasse ?

L'adolescent ferma la porte derrière lui et s'adossa contre le mur.
- Désolé Akemi. J'aimerai te dire la vérité mais....
Ce secret était vraiment lourd à porter. Comment Aichi avait il put le garder pendant huit longues années ?
En parlant du loup. Aichi avançait en direction du brun. Leurs regards se croisèrent.
- Shindou-kun... Je suis désolé, je sais que ça doit être dur pour toi mais j'aimerai que ce-que-tu-sais reste entre nous encore quelques temps, dit le blond.
- Ne vous faîtes pas. Je ne dirai rien à personne.
Aichi entra dans la chambre de sa nièce et le capitaine de Raimon rentra chez lui.

Chapitre 20 : La vérité d'il y a huit ans !

Le lendemain, je lisais tranquillement dans mon lit quand j'entendis des cris.
- Taiyou-kun ! Où es tu ?
Je me mis à rire. J'avais oublié que Taiyou Amemiya était aussi hospitalisé ici.
- On dirait qu'il s'est encore échappé pour aller jouer au foot, pensais je en riant.
Tout à coup, ma porte s'ouvrit rapidement et se ferma aussi sec. Un garçon roux venait d'enter dans ma chambre mais il se tenait dos à moi et ne vit pas que la pièce était occupée.
- Zut, ça devient de plus en plus dur de s'évader, grogna t-il.
Je reconnus ce garçon. Il s'agissait du dénommé Taiyou.
Je toussa suffisamment fort pour qu'il m'entende. Il sursauta et se tourna vers moi.
- Aaaaaah ! Désolé ! Je ne savais pas que la chambre était prise ! S'écria t-il.
- Ce n'est rien. Tu es Taiyou, n'est ce pas ?
- Euh... oui. Comment tu sais ?
- J'ai entendu les infirmières crier ton nom.
- Ah je vois. Et toi ? Comment tu t'appelles ?
- Nanami Akemi. Ravie de te rencontrer.
- Moi de même. Je m'appelle Amemiya Taiyou !

Le roux resta environ une demi heure dans ma chambre durant laquelle nous discutâmes. J'appris qu'il était atteint d'une maladie depuis l'âge de quatre ans et qu'à cause d'elle, il ne pouvait pas jouer au foot comme il voulait.

Quand il partit, je me retrouva à nouveau seule et je m'ennuyais royalement !
Je pris le cahier que Aichi m'avait offert et je commença à écrire dedans. Mon arrivée dans ce monde, mon arrivée à Raimon, ma relation avec Takuto. Bref tout. J'en fis une sorte de journal intime. Une fois que j'en eu marre, j’allumai la télé pour me changer les idées. Je fus interrompue par l'entrée du coach Endou, du coach assistant Kidou et de... Fubuki Shirou ?!
KKKIIIAAA ! Le personnage qui a la plus belle voix de ce manga ! Le personnage qui est doublé par Miyano Mamoru !!! *fangirlisme en action*
- Yo Akemi ! On est venu voir comment tu allais ! Dit le coach.
- Ça va mieux, merci.
- Ah Fubuki ! Présente toi !
L'homme s'approcha de moi.
- Je m'appelle Fubuki Shirou ? Je suis l'ancien entraîneur de Hakuren. J e suis venu à Raimon pour demander à ses joueurs de m'aider à vaincre l'actuel Hakuren. Akemi-san, nous aurions une requête à te faire.
- Je vous écoute.
Kidou me tendit un ordinateur portable sur lequel se déroulait la super tactique de Hakuren : Zettai Shouheki.
- Nous aimerions que tu analyses cette tactique et que tu trouves une faille dedans. Nous avons remarqué à quel point tu es perspicace et cela nous aidera sûrement dans cette bataille, me dit Kidou.
- Euh... Moi ? Perspicace ? Euh... Si vous le dîtes.
- Bon, et bien on va te laisser ! Tu as du boulot ! Déclara Endou avec un clin d’œil.
Pourquoi ça tombe encore et toujours sur moi ? C'est pas juste ! Je suis nulle en tactique !

Je me retrouva à nouveau seule mais avec une nouvelle occupation... merci les gars !

Après l'entraînement, Takuto se rendit à l'hôpital voir comment allait sa copine. Quand il arriva, il la trouva endormie. Elle était vraiment mignonne comme ça.
Il vit un tas de feuilles à côté d'elle, remplis de schéma. Sur l'ordinateur se déroulait toujours la tactique de Hakuren.
Il ne fallut pas longtemps au brun pour comprendre ce que Akemi faisait et cela ne lui plaisait pas vraiment.

Je me réveilla et trouva Takuto assit à côté de moi, en train de lire les fiches sur lesquelles s'écrivaient mes idées de tactiques pour vaincre la Zettai Shouheki.
Son regard croisa le mien mais il ne semblait pas content du tout. Il posa les feuilles et croisa les bras.
- Euh... ça ne va pas Takuto ?
- Non, ça va pas. Tu peux me dire ce que signifient ces feuilles ?
- Bah... ça se voit, non ? Endou-san m'a demandé de trouvé une faille de la tactique de vos prochains adversaires. Je suis pas mécontente de moi, d'ailleurs.
Il décroisa les bras, enleva l'ordinateur de mes genoux, puis me donna une tape sur la tête.
- Hé ! Mais euh... ça va pas ! Criais je.
- Idiote ! Je ne veux pas tu travailles sur ça ! Tu sors d'un coma de trois jours et tu commences déjà à te prendre la tête avec le club ! Alors non, ça ne va pas du tout.
J'étais assez surprise. C'était la première fois qu'il m'engueulait. Je ne savais pas que le fait que je bosse un peu lui déplaise autant.
- Je ne veux que tu sois mêlée à tout ça pendant ta convalescence. Je me fais du soucis pour toi et toi, tu t'amuses à te casser la tête avec des histoires pareilles ! Je t'aime Akemi, alors je veux que tu te préoccupes d'avantage de toi et de ton rétablissement.
Je rougis. Il ne m'avait jamais parlé de cette façon. Il m'embrassa et me serra contre lui. Je pouvais sentir son cœur battre.
- Je suis désolée Takuto mais ne t'inquiètes pas pour moi. Je vais beaucoup mieux maintenant. Et puis, ce n'est pas un travail très éprouvant.
- Mais même ! Si tu te prends trop la tête à cause de ce match, je ne vais pas aller bien.
- Arrête... Sinon, tu veux voir ce que j'ai trouvé ?
Il me regarda, pas très content, mais il accepta de voir les résultats de mon travail.
Je lui expliqua vite fait mon idée. J'avais reprit le concept de la tactique utilisée dans l'animé. Takuto esquissa un sourire et me redonna une tape sur la tête.
- Mais... Quoi ?
- Rien. J'aime beaucoup ta tactique.
Il m'embrassa.
- Par contre, maintenant, tu es priée de te reposer.
- Oui ! Mais dis au coach que vous devez travaillé la vitesse des passes. C'est la clef de cette tactique. Pigé ?
- Oui coach !
Il semblait moins stressé que l'autre jour alors je lui posa la question fatale :
- Au fait. Est ce que tu vas enfin me dire ce que tu avais hier ?
Son visage changeât de couleur. Quoi ? J'ai encore dit une connerie ? Il baissa la tête et murmura que ce n'était pas important et que je ne devais pas m'inquiéter.
Ah... apparemment, j'ai encore dit une connerie ! Mais quelle douée !
Il partit en me souriant mais j'avais bien vu que c'était un sourire forcé. Mais pourquoi tu ne me dis rien Takuto ?
Je sentais une sorte de poids dans ma poitrine. Pourquoi me caches-tu ton angoisse Takuto ?

Le brun se dirigeât vers la maison des Nanami. Histoire d'avoir une discussion avec l'oncle de sa petite amie. Celui ci ouvra la porte et l'invita à entrer.
- Aichi-san, vous devez parler à Akemi, annonça Takuto.
- Pourquoi ? Tu lui en as parlé ?
- Non. Mais elle sait que je lui cache quelque chose et je ne supporte pas l'idée de lui mentir. J'aimerai que vous lui racontiez la vérité. Elle a le droit de savoir la vérité sur ce qu'il s'est passé il y a huit ans.
Le blond hésita. Il ne savait pas quoi faire. Il savait que l'adolescent avait raison mais il avait peur de la réaction de sa nièce.
L'adolescent salua l'homme et repartit. Il avait dit ce qu'il avait à dire.
Aichi réfléchissait.
- Je lui dirai tout demain à son retour à la maison, décida t-il.

Le lendemain, les médecins me laissèrent rentrer chez moi (à mon grand soulagement).
Quelle plaisir de rentrer chez soi ! Cet endroit m'avait manqué ! J'en avais trop marre de l'hôpital (y avait pas internet et ça c'est affreux).
Je retrouva mon lit et me jeta dessus.
- Bon, on fait quoi aujourd'hui ? Demandais je à Alex.
- Tu te reposes.
- Encore ? Mais j'ai fait que ça pendant deux jours !
- Bah... t'as qu'à aller sur l'ordi !
Je ne trouvais pas mon oncle très en forme. Je lui demanda ce qui n'allait pas et il me répondit qu'il était juste un peu fatigué. Mensonge !!! je ne suis aussi aveugle que ça !
Je m'installa confortablement dans le canapé avec mon ordinateur et commença à surfer sur le net. Il n'y avait rien de très intéressant mais c'était juste pour le fun.

Aichi s'assit en face de moi. Il avait l'air assez grave.
- Faut que je te parle ! Me dit il.
- Je t'écoute...
- Tu peux éteindre s'il te plaît.
J'éteignis l'ordinateur et me tourna vers lui. Il semblait très mal.
- Je pense qu'il est tant que je t'avoue ce qu'il s'est passé il y a huit ans, le jour de la mort de ta mère.
J'eus un mouvement de surprise.
Il me raconta toute l'histoire. Je n'arrivais pas à y croire. Quand il eut terminé, je ne savais pas quoi dire.
- Je suppose que tu dois m'en vouloir de ne t'avoir rien dit.
- Je... je ne sais pas trop. C'est beaucoup de choses d'un coup là...
Je me leva et courus m'enfermer dans ma chambre. Je ne pouvais pas y croire. C'était tout simplement impossible.
- Emi... Je suis vraiment désolé. Je sais que tu dois me prendre comme responsable de la mort d'Anna mais s'il te plaît, ne sois pas fâchée contre ton père.
Je ne suis pas fâchée. Comment pourrais je l'être ? Ce n'est pas sa faute après tout ?  Pourquoi est ce que je réagis comme ça ?

Chapitre 21 : Le retour de Ran dans l'équipe ?

Au local du club, les membres discutaient tranquillement. Le capitaine expliqua la nouvelle super tactique inventée par Akemi. Les adultes semblaient assez satisfaits et ils partirent tous à l'entraînement.
- Coach, j'aimerai vous demander une faveur, dit le capitaine à Endou.
- Je t'écoute.
- La prochaine fois, j'aimerai que vous laissiez Akemi en dehors de tout ça. Surtout dans son état actuel.
- Tu es trop protecteur avec elle. Akemi est suffisamment grande pour savoir ce qu'elle doit faire, non ?
- Sans doute.
Ils furent interrompu par l'arrivée d'une personne. Pas n'importe qui. Il s'agissait de Ran (oui, je sais ça fait longtemps).
- Ran ? Que fais tu ici ? Demanda le capitaine.
- Vous êtes bien, le coach de l'équipe ? Demanda la brune à Endou sans se soucier du brun.
- En effet.
- J'aimerai rejoindre votre équipe. Comme je suis une ancienne joueuse de Raimon, je pense que ça ne pose pas de problème.
- Ça dépend... est ce que tu aimes le foot ?
- Bah... sinon je ne serai pas vraiment là. Donc on peut dire que oui.
Le coach décida d'accepter Ran dans l'équipe à la surprise générale. Personne n'appréciait vraiment cette fille.
Certains s'opposaient même à sa réintégration dans l'équipe.
Le coach voulut la tester un peu et lui demanda d'essayer de passer la défense de Raimon. Après s'être changée et échauffée, elle se mit en place.
Elle courut à une vitesse impressionnante mais les défenseurs ne lui firent pas de cadeaux. Malgré les différents tacles des Raimon, Ran ne céda pas et gardait toujours le ballon. Elle réussit même à passer Kirino et Kariya et se retrouva face à Sangoku. Elle tira. Son tir était surpuissant et Sangoku fut obligé de lâcher la balle pour ne pas être blessé. Son ballon entra donc dans les filets.
Tout le monde était surprit. Ils ne se rappelaient pas que la brune jouait aussi bien.
Endou décida de l'accepter dans l'équipe.
Haruna lui donna le maillot numéro 21 !
Les joueurs regardaient leur capitaine de façon intense. Qu'est ce qu'il attendait pour refuser le fait que cette fille rejoigne le club ? Mais il ne dit rien.
A la fin de l'entraînement, les joueurs allèrent voir leur capitaine.
- Pourquoi est ce tu n'as rien dit ? Demanda Kurumada.
- T'as envie qu'elle saccage le club comme la dernière fois ? Continua Kurama.
- Non, je n'en ai pas envie. Mais vous avez vu comme moi la façon dont elle joue, elle est très douée et nous avons besoin de cette force que la Révolution.
- Mais, as tu pensé une seule seconde à ce qu'elle a pût prévoir pour nous gâcher la vie ?
- Oui... Nan ! C'est pas là le problème.
- Ah bah si, justement, il est là le problème, répliqua Kirino.
Le capitaine ne répondit pas. Il réfléchissait à ce qu'il devait faire.
- Euh... excusez moi, dit Tenma, pourquoi ne voulez vous pas que Sato-san rejoigne l'équipe ?
Les aînés s'échangèrent un regard. Kirino raconta donc ce qu'il s'était passé avec Ran, l'année précédente :
- Ran est une ancienne joueuse de Raimon mais c'est également l'ex petite amie de Shindou. Tout se passait bien entre eux et avec l'équipe jusqu'à ce que Ran décide de monter Shindou contre nous. Heureusement qu'il s'en est rendu compte et qu'il ait rompu avec Ran sinon l'équipe était finie.
Les premières années étaient assez surpris. Qui pouvait croire que derrière ce physique si fragile, se cachait un démon ?

Sur le chemin du retour, Ranmaru décida de poser une question à son capitaine qui lui semblait assez... dérangeante.
- Est ce que tu comptes en parler à Akemi ?
- De quoi ?
- Du retour de Ran dans l'équipe.
- Ah ça... Non. Je ne vais pas lui en parler. Elle sort à peine de l'hôpital, ce n'est pas la peine de la déranger avec ces histoires.
- Si tu le dis... soupira le rose. On va la voir ?
- Ça marche. On doit lui passer les cours de toute façon.
Sur ces mots, les deux amis se dirigèrent vers la maison de leur amie.

Une fois arrivés sur place, ils sonnèrent. Personne ne répondit.
- Bizarre... elle devrait être chez elle, murmura le brun.
Il sonnèrent plusieurs fois. C'est au bout de la cinquième fois que la porte s'ouvrit et qu'un coussin arriva dans la tronche du rose qui tomba.

- C'est bon ! Je suis pas sourde ! Criais je.
- Aie... ça fait un peu mal, se plaignît une voix.
- Ranmaru ? Takuto ? Oh c'est vous !
Le brun s'était plaqué contre le mur, de peur de se prendre un coussin à son tour.
- Désolée, c'est juste que j'ai horreur du bruit de la sonnette.
- OK, je note. Ce sera utile pour la prochaine fois, gémit le défenseur en se relevant.
- Tu as l'air d'aller mieux en tout cas, dit Takuto.
- Hmm ? Ah.. euh. Oui, ça peut aller.
- Qu'est ce qui se passe ?
- C'est rien. Allez entrez, ne restez pas là.
Ils entrèrent. Ils me donnèrent les cours que j'avais raté et nous discutâmes un peu. Les deux me racontèrent comment avançait la super tactique (c'est à dire, pas très vite).
- Euh... rassurez moi, vous savez que le match est dans deux jours ? Leur demandais je.
- Ah bon ? C'est fou comme le temps passe vite quand on s'amuse, répondit Ranmaru d'un ton sarcastique.
- Très drôle...
On continua à discuter. Kirino partit avec l'excuse des devoirs à faire mais je me doutais bien que Takuto lui avait demandé de nous laisser.

Une fois seuls, il s'assit à côté de moi. Il voulut m'embrasser mais je détourna la tête.
- Qu'est ce qui a ? J'ai dit quelque chose de mal ? Demanda t-il.
- Non... mais j'aimerai te poser une question.
- Vas y.
- Est ce que mon oncle t'a tout raconté ?
Son regard changeât.
- Il t'a tout dit ?
- Oui... tu étais au courant, n'est ce pas ?
- En effet.
- Et ça t'aurais fait mal de m'en parler ?
Le capitaine eut un mouvement de recul. Il ne s'attendait sans doute pas à ce que je réagisse aussi agressivement.
- Je ne pouvais pas t'en parler ! J'ai fait une promesse à ton oncle !
- Ah oui bien sur !
Il eut un silence.
- Tu ne devais pas savoir tout ça...
- Je n'ai rien demandé Akemi.
- S'il te plaît, à d'autre ! Je me doute que tu as bien dût faire quelque chose pour qu'il te le dise.
- Mais non !
Je me leva et commença à faire les cents pas dans le salon.
- J'espère que tu n'es pas en colère contre Aichi-san.
- Non ! Bien sur que non ! Je pense être suffisamment mature pour comprendre que Aichi était un ado et que c'était un accident.
Je m'arrêta de marcher et m'appuyai contre une chaise.
- C'est juste... que c'est trop ! C'est beaucoup de choses d'un seul coup. Je ne sais plus où donner de la tête !
Il se leva et se plaça face à moi.
- Et... est ce que tu es fâchée contre moi ?
- Idiot. Tu sais très bien que je peux pas être fâchée pour un truc dont tu n'es pas responsable.
Il mit sa main sur ma joue et m'embrassa délicatement. Son autre main caressait mes cheveux. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas passé un tel moment.
Une demi heure après, il rentra chez lui. Moi, je me mis dans le canapé afin d'attendre le retour d'Alexandre.
Il rentra sur les coups de 19h30.
- Tu m'attendais ?
- Non, je regardais les tâches au plafond.
- Y a des tâches au plafond ?
- …
Il comprit que je plaisantais et s'assit en face de moi.
- Tu as quelque chose à me dire ?
- Oui. J'ai bien réfléchis et...
- Et ?
Je pris des allures d'impératrice et annonça :
- Je t'autorise à rester vivre dans cette maison !
- Trop aimable...
- Je sais !
- En gros, t'es pas fâchée !
- Tu comprends vite mais faut t'expliquer longtemps.
- Bon... et si je préparai le dîner de son Altesse ?
- Bonne idée ! Va esclave !
Il partit donc préparer le dîner. Ouais, il nous arrive de nous faire des délires très bizarres parfois... mais c'est drôle !

Raimon va affronter Hakuren sur un terrain fait de glace ! oui oui de glace !
Endou a une mauvaise nouvelle à apprendre à ses joueurs, Emi fait son come-back (son retour) et a aussi une grande nouvelle à apprendre à Raimon !
Rendez-vous dans le prochain épisode : Un nouveau coach pour Raimon !

Chapitre 22 : Un nouveau coach pour Raimon !

Le jour du match arriva enfin. Comme j'étais consignée à résidence, je ne pus aller au match mais heureusement qu'il y a la télévision !
J'étais plus stressée que si j'étais au stade parce que je ne pouvais pas encourager l'équipe de vive voix et je ne pouvais leur donner de conseils pour la super tactique, qu'ils avaient à moitié terminé.

Le match se déroula sur un terrain de glace et qui dit « glace » dit « glisse ». Et bien ça n'a pas loupé. Raimon avait du mal à jouer sur ce terrain alors que leurs adversaires semblaient très à l'aise.
Ils finirent par réussir à courir sur la glace. Mais comme ils devaient se concentrer pour ne pas tomber, ils étaient moins concentrés sur le jeu. Ils se prirent un premier but par le protégé de Fubuki qui avait marqué grâce à sa super technique.
Raimon avait essayé de lancer une attaque mais ils se firent repoussé aussi vite.
Raimon essaya de faire la super tactique avec Tenma et Tsurugi pour passer la défense de Hakuren mais ils ne réussirent pas et se prirent un nouveau but, à nouveau de la part de Yukimura qui marqua avec son Keshin.
La première mi-temps s'acheva donc sur le score de 2 à 0 pour Hakuren.
- Mais c'est pas possible ! On va perdre à ce train là ! Criais je pour moi même.
- Euh... tu sais qu'ils ne peuvent pas t'entendre, rassure moi, dit Aichi à côté de moi.
- Ouais. Je sais ! Oh mais je peux les appeler !
- Nan, tu risques de les déconcentrer.

Le match reprit. Raimon avait fait des changements de joueurs : Hayami avait remplacé par... Nishiki Ryouma en personne ! J'avais complètement oublié qu'il revenait à Raimon dans ce match. J'étais plus rassurée. Mais il y avait eu un autre changement : Hamano avait été remplacé par Makoto.
Raimon réessaya la super tactique (qu'ils avaient appelé Double Wing) mais cette fois avec Nishiki et Makoto. Elle échoua à nouveau.
- Dommage ! Ils y étaient presque ! M'énervais je.
Le coach Endou décida donc de procéder à un nouveau changement : Kurama était remplacé par... Ran ?!
- Mais qu'est ce qu'elle fait là elle ? Criais je. Depuis quand elle a rejoint le club. Ils l'ont laissé faire ? Mais non ! Je ne suis d'accord du tout ! Où est mon portable ?
- Emi... attends que le match soit fini s'il te plaît.
- Ouais t'as raison. Ça risque d'être long.
Enfin bref, Ran et Makoto refirent la tactique et... ils réussirent à passer la Zettai Shouheki de Hakuren. J'aurai presque préféré qu'ils la ratent. Ran réussit à marquer grâce à un simple tir (à mon avis, c'était de la chance).
Un peu plus tard, Tsurugi marqua le but de l'égalisation, ce qui énerva le nouveau coach de Hakuren qui fit entrer un nouveau joueur... (si on peut appeler ça un joueur car il ressemblait plus à un ours qu'à un humain).
Ce joueur s'amusa à blesser Sangoku qui fut obligé d'être remplacé par Tenma au poste de gardien. Hikaru remplaça Tenma à son poste.
Toute l'équipe se souda pour empêcher Hakuren de s'approcher des buts parce que le premier année n'avait pas beaucoup d'expérience entant que gardien.
Takuto marqua le troisième but sur une passe décisive de Ran et Tenma réussit à empêcher Yukimura de marquer un nouveau but. Le match se finit ainsi.
Je pus voir Fubuki et Yukimura se serrer la main en signe de réconciliation. Moi, je me rassit sur le canapé et croisa les bras.
- Quelle est cette aura maléfique qui t'entoure Emi ? Demanda mon oncle, tu devrais être contente que ton équipe aie gagné son match.
- Je suis contente de cette victoire mais mon mécontentement du retour de cette fille prend le dessus.

Le soir même, vers 20h.
Quelqu'un sonna à la porte. J'ouvris et vit Endou.
- Coach ? Qu'est ce que vous faîtes là ?
- J'aimerai te remercier pour ta super tactique. Elle était vraiment géniale.
- Ah bah, de rien ! C'est normal !
- J'aurai un nouveau service à te demander.
- Bien sur !
- Je vais quitter mon poste d'entraîneur de Raimon.
- QUOI ? Mais... coach, vous ne pouvez pas nous laisser comme ça ! Qui va vous remplacer ? Kidou-san ?
- Oui, c'est ça. Mais j'aimerai que tu l'assistes pendant les entraînements.
- C'est à dire ?
- J'aimerai que quand tu reviendras, tu aides Kidou à s'occuper de l'équipe. Tu resteras à ton poste de manager mais tu t'occuperas des joueurs. C'est toi te chargeras de mettre à jour les données sur les joueurs et tout. Bref, tu es d'accord pour assister Kidou ?
J'hésitais un peu. Je savais que je devais m'investir plus pour l'équipe et pour la Révolution mais...
- Coach Endou, pourquoi moi ?
- Parce que tu es une personne de confiance, une fille très perspicace, qui arrive à comprendre les joueurs. Je sais que les garçons t'apprécient beaucoup et que tu aimes cette équipe.
- C'est vrai... j'aime cette équipe. J'adore ses joueurs. J'admire ses entraîneurs. Mais ce que j'aime par dessus tout... c'est... l'esprit de Raimon. Alors Endou-san, je ferai de mon mieux pour que cet esprit ne disparaisse jamais !
- Très bien. Je savais que je pouvais compter sur toi. Mais pas un mot de tout cela avant ton retour dans l'équipe.
Je hocha la tête. Il me dit au revoir et quitta la maison.

Le lendemain (lundi), j'appris que Endou avait fait ses adieux à l'équipe et que l'entraînement avec Kidou avait commencé. Le soir, je reçus la visite de Takuto qui me raconta que l'entraînement avec le nouveau coach ressemblait plus à de la fitness qu'à du football.
- Tu ne sembles pas être vraiment surprise par toute cette histoire, me dit le brun.
- Et bien, Endou-san est venu hier soir pour m'expliquer la situation. Donc, non, ça ne m'étonne pas plus que ça.
- Que t'as t-il dis ?
- Rien de précis. Il devait partir et laisser les rênes à Kidou-san. C'est tout.
- Je vois...
- Au fait, j'ai vu votre match contre Hakuren.
- C'est vrai ? T'as vu ? La tactique a super bien marché !
- Oui. Mais quand comptais tu me le dire ?
- De quoi ?
- Du retour de Ran dans l'équipe. Tu sais aussi bien que moi que si elle a rejoint l'équipe, ce n'est pas un hasard.
- Je ne sais pas... Les gars m'ont dit la même chose mais j'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser.
- Moi, je sais. Comme je suis absente en ce moment, elle en profite pour essayer de te mettre le grappin dessus. Ne te laisse pas avoir, d'accord ?
- Ne te fais pas de soucis pour ça. Je ne compte pas me laisser manipuler à nouveau par Ran.
Au moins, nous étions d'accord. C'était déjà ça. Mais de là à penser qu'elle ne va rien tenter pendant mon absence, ça c'est impossible.

Mardi, l'entraînement ne changeât pas et certains avait décidé de boycotter l'entraînement.
Mercredi, de moins en moins de joueurs venaient à l'entraînement. Takuto, lui-même, hésitait à y retourner. J'avais beau l'encourager à y retourner, ça ne semblait lui faire d'effet.
Jeudi, après une longue discussion entre eux, tous les joueurs étaient revenus à l'entraînement. Apparemment, ce programme avait été fait pour les observer et après pour améliorer leur force physique.

Vint vendredi. Jour de mon grand retour.
Le matin, je pensais que Takuto serait venu me chercher mais non. Il n'était pas venu.
- Bon, bah, il m'a oublié. Bah... je ne le tuerai pas pour ça. Mais je pourrai le priver de bisous.
J'arrivai devant le grand bâtiment dédié au club de foot. J'étais super excitée à l'idée de les retrouver tous. Je me dirigeas vers le terrain principal mais, il n'y avait personne.
- Personne ? Ils devraient être en train de s’entraîner normalement, pensais je.
Même sur le terrain couvert, il n'y avait pas un chat.
Je marchais donc en direction des vestiaires. Quand j'ouvris la porte, des confettis me tombèrent dessus. Une grande banderole sur laquelle était écrit « Bon retour parmi nous Akemi ! » traversait la salle.
Tous les joueurs et managers se jetèrent sur moi en criant. Bah ça alors... je ne m'attendais pas à ça.
- Surprise ! Me dit Takuto avec un clin d’œil.
- Ça te fait plaisir Akemi ? Demanda Ranmaru.
- C'est nous qui avons décorer la salle, dirent Tenma, Shinsuke et Hikaru.
J'avais les larmes aux yeux. Je les essuya rapidement et leur fit un grand sourire.
- Merci à tous. C'est super gentil.
- Il fallait au moins ça pour toi ! Annonça Kurumada.
- C'est clair. Après tout, c'est grâce à toi si on a gagné contre Hakuren, approuva Sangoku.
J'hésitais entre fondre en larmes ou leur sauter dessus tellement j'étais contente.
Le coach Kidou s'avança et dit :
- Moi aussi, j'ai une surprise. Mais elle s'adresse surtout aux joueurs parce qu'à mon avis, Nanami est déjà  au courant.
- Au courant de quoi ? Demanda le capitaine, perplexe.
- A partir d'aujourd'hui, Nanami m'assistera dans la gestion de l'équipe. Maintenant vous pouvez vous adressez à elle comme à moi pour les entraînements. Considérez la comme la nouvelle coach assistante de Raimon.
Un silence parcouru la salle. Même moi, j'étais assez surprise.
- Euh... c'est pas exactement ce que Endou-san m'a dit mais...
- Pourtant c'est ça.
Second silence générale avant le «  QUOI ?  » général
- Emi, c'est quoi ce délire ? Me demanda Makoto.
- Euh... comment dire ? On va dire que c'est une promotion.
- Wow. Mademoiselle la coach assistante, c'est un honneur d'être entraîner par vous, me taquina Kariya.
Je rougis. Les joueurs en profitèrent pour me taquiner. J'aurai voulu me cacher dans un trou à ce moment là.
Une fois, l'euphorie passée, ils partirent tous sur le terrain pour l'entraînement. Je restai en retrait avec Takuto qui m'embrassa sur la joue.
- Toutes mes félicitations, coach Nanami.
- Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ?
- Héhé !

Durant l'entraînement, nous apprîmes le nom de nos prochains adversaires : Kidokawa Seishuu ! Ceux qui ont battus Raimon durant la finale de l'année précédente.
Nous étions donc face à un gros client mais en le battant, nous pourrions sans aucun doute frapper un grand coup dans la Révolution. Le match avait lieu la semaine prochaine, nous avions donc un peu de temps pour nous préparer.

Akemi apprend enfin la vérité sur la musique qui la hante ! Comment va t-elle réagir ? Et comment Takuto l'aidera t-il à surmonter cette épreuve ?
Rendez vous dans le prochain épisode : La fille de sa mère ! ça c'est du sport :p

Chapitre 23 : La fille de sa mère...

Le week-end arriva. Même si je n'avais pas vraiment besoin de repos, les joueurs de Raimon, eux, en avaient bien besoin.
Je m'installa sur mon bureau pour commencer à bosser sur le programme d'entraînement. Mais je n'étais pas vraiment inspirée. Je sortis prendre l'air (j'ai remarqué que ça m'aidait à réfléchir parfois).
Je m'assis sur un banc, près du terrain de la rivière. Je regardais des enfants qui jouaient au foot sur le terrain. Mes feuilles sur les genoux, mon crayon dans les cheveux. Je cherchais l'inspiration ultime...
Tout à coup, les enfants qui jouaient, envoyèrent le ballon trop loin et il atterrit à mes pieds.
- Vous pouvez nous renvoyer le ballon, s'il vous plaît ?
- Bien sur !
Je leur rendis le ballon. Ils me remercièrent.
Un éclair de génie me traversa l'esprit. Je commençai à écrire pleins de choses sur mes feuilles. Il y avait pleins de petits dessins et pleins d'explications.
- Wow. Beaucoup de mots pour pas grand chose, pensais je.
Je sentis quelque chose me chatouiller le cou. Je poussa un petit cri de surprise et me vit Takuto qui souriait.
- Je t'ai fait peur ?
- Un peu...
- Désolé. Ce n'était pas mon intention. Tu fais quoi ?
- Votre prochain entraînement !
- Je peux voir ?
- Non ! C'est top secret ! Ultra confidentiel !
- Mais je suis le capitaine, donc j'ai le droit !
- Hmm. Non !
Il fit la moue. Puis il voulut attraper mes feuilles.
- Mais non ! Criais je.
- Si ! Fais voir !
- Lâche moi ! Je t'ai dit que c'était confidentiel ! N'insiste pas.
Il finit pas me lâcher. Il s'assit et bouda.
- T'es pas drôle...
- Je sais !
Il mis les bras autour de mes hanches et m'assit sur ses genoux. Il posa sa tête sur mon épaule. Il resta silencieux quelques temps. Je mis ma main sur ses cheveux et les lui caressa doucement.
- T'as pas envie de passer l'après midi avec ton capitaine ?
- Hmm. Non. J'ai encore beaucoup de boulot et il faut que je rattrape les cours.
- Oww. Demain ?
- Pourquoi pas.
- Super ! Je t'attends à 14h chez moi !
- ça marche !
On se leva et partit chacun de son côté.

La journée passa assez vite mais je réussis à tout boucler (ouais, je sais, je suis trop forte).
Vint la nuit, il pleuvait des cordes mais je m'endormis facilement.
Vers minuit, la musique reprit ce qui me réveilla. Je descendis dans la cuisine où je trouva à nouveau Alex.
- Hey ! T'arrive pas à dormir ?
- C'est ça.
Je m'assis en face de lui. La musique qui était jouée était une de mes préférés. Ma mère s'était inspirée du bruit de la pluie sur les carreaux et en avait fait quelque chose de très mélodieux.
- Emi...
- Hmm ?
- Tu l'entends, n'est ce pas ? La musique ?
Je sursauta et le regarda.
- Tu veux dire que toi aussi ?
- Oui.
- Ça veut dire que je ne suis pas folle.
- Non. Ou alors, on est deux.
- Mais alors, qu'est ce que c'est cette musique ?
Il inspira et dit :
- Tu ne vas peut être pas me croire mais il semblerait que le voile entre le monde des morts de notre monde et ce monde ci soit beaucoup plus fin. En venant ici, nous avons dut l'affaiblir involontairement.
- Donc c'est....
- Oui. C'est ta maman qui joue.
Des larmes me montèrent aux yeux.
- Maman ?
J'essuyai rapidement la petite larme qui coulait et écoutais attentivement la mélodie. Un petit sourire s'afficha sur mon visage. Je la sentais près de moi.
- Tu ferais mieux de retourner te coucher.
Je hocha la tête et monta dans ma chambre. La pluie s'était arrêtée mais pas la musique. Je m'endormis, bercée par cette harmonie.

Après le déjeuner, je me dépêcha de me préparer pour aller chez Takuto. Je pris mes affaires de cours et me dirigeât vers la porte.
- Tu vas où ? M'arrêta Aichi.
- Chez Takuto. On va bosser.
- Bosser ?
- Bah oui... que veux tu qu'on fasse d'autre ?
- J'ai bien des idées mais...
Il me fallut un peu de temps pour comprendre où il voulait en venir. Il se mangeât violemment son manteau dans la tronche. Je quitta la maison en le traitant de « sale pervers ».
- Ce n'est pas que je veux lui donner tord mais ce n'est pas une façon de parler à une demoiselle, pensais je.
Quand j'arrivai chez la famille Shindou, ce fut la même dame que la dernière fois qui m'accueillit.
- Bonjour Akemi-san. Vous êtes venue voir Takuto-sama, je présume.
- Oui, il m'a invitée.
Elle me fit entrer. Nous arrivâmes dans la chambre du capitaine mais il n'y avait personne.
- Attendez le ici, il ne va plus trop tarder.
- D'accord.
Je m'assis dans un fauteuil quand j'entendis un bruit. Deux ombres (très petites mais très rapides) me sautèrent dessus. Je poussa un cri et essaya de me défaire de mes assaillants.
- Aria ! Lute ! Vous n'avez pas bientôt finis d'embêter Akemi ? Ce n'est pas une manière de traiter une invitée, cria Takuto qui venait d'arriver.
La lutte s'arrêta net. Quand je vis mes assaillants je fus... surprise. Il s'agissait de deux petits chats que Takuto attrapa par la peau de cou. Il les mit par terre et les gronda mais les deux boules de poils n'en avaient rien à faire.
Je me retins d'exploser de rire. C'était trop mignon. On aurait dit un père qui gronde ses enfants parce qu'ils ont fait une bêtise.
Les deux chats partirent alors que le brun ne semblait pas avoir finit. Il se vexa. Je laissa un petit rire m'échapper.
- Désolé pour l'accueil. Ils sont comme ça avec tous les invités.
- C'est pas grave. En tout cas, bravo ! Quelle autorité !
- Très drôle !
- Ce sont des chats donc ça m'étonnerai qu'ils te comprennent.
- Ils savent quel ton j'utilise quand je suis fâché ou quand je suis content.
- Bah... ils n'ont pas l'air très convaincus.
Je continuais à le taquiner mais ça l'amusait plus qu'autre chose.
- Tiens, tu as apporté tes affaires de cours ?
- Ouais, je me suis dit qu'on pourrait travailler un peu.
Ça ne le branchait pas vraiment mais je réussis à le convaincre. Il m'aida en maths (où il est premier) et je l'aida en anglais (où je suis deuxième après Makoto, mais lui c'est pas juste, il est bilingue). Après deux heures de travail, Takuto partit chercher à boire.
Pendant son absence, je regarda la pièce. Mon regard s'arrêta sur le grand piano. Je repensais à tout ce que m'avait dit mon oncle sur la musique et sur ma mère.
Je me leva et m'assit derrière l'instrument.
Mes mains tremblaient mais je réussis à me calmer. Je réfléchis et posa lentement mes doigts sur les touches.

Le brun était partit chercher à boire pour sa petite amie et lui. Il descendit dans la cuisine et demanda deux thés aux gouvernantes. Il patienta un peu. Ses deux chats miaulèrent et se blottirent contre lui pour réclamer des caresses.
- Mouais, vous faites les mignons maintenant mais...
Quelque chose l'interrompit. Le son du piano qui avait commencé à jouer le colla sur place. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qu'il se passait. Il courut en direction de sa chambre et ouvra la porte. Akemi était en train de jouer. Elle était si concentrée qu'elle ne le voyait même pas. La mélodie était magnifique. Le musicien n'en revenait pas.

Je faisais quelque chose que je n'avais pas fait depuis huit ans : je jouais du piano. Mais ce n'était pas simplement ça. Je sentais que je communiquais avec ma mère par la musique. Je n'avais pas l'impression de jouer seule.
Mes mains tremblaient terriblement et ça s'entendait quand je jouais, mais deux mains se mirent sur les miennes comme pour contrôler ces tremblements.
- Ne t'arrêtes pas. Calme toi, je suis là, chuchota Takuto.
Je jouais, Takuto suivait en gardant ses mains sur les miennes pour calmer mes tremblements. A la fin du morceau, je ne pouvais même plus me décoller du piano.
- J'ai joué... ? J'ai vraiment joué ?
- Oui. Tu as réussis.
Quand je réalisa l'exploit que je venait de faire, je sauta dans les bras de mon petit ami.
- Merci Takuto. Merci pour tout.
J'étais plus qu'heureuse ! C'était juste un miracle !
Takuto me mit contre le piano et m'embrassa. Mais il fit quelque chose auquel je ne m'attendait pas du tout : pendant notre baiser, il ajouta sa langue. Surprise au début, je fis de même.
C'était assez bizarre mais c'était un vrai baiser ! Comme dans les films (du moins je crois). Il ne dura pas moins de cinq minutes, qui me parurent trop courtes. J'étais sur un petit nuage. Je me sentais si bien dans ses bras que je voulais que ce moment dure éternellement.
- Je m'étais promis de le faire le jour où tu retrouverais la force de rejouer, me dit il.
- Et tu tiens toujours tes promesses.

Les parents de Takuto viennent de rentrer de voyage. Pourquoi n'as tu pas l'air content Takuto ? Allez va les voir ! Comment ça la flemme ? Mais non, tu y vas !!! Et plus vite que ça ! Ce sont tes parents après tout ! Allez, descend ! Non, pas de bisou avant que tu ne sois descendu dire bonjour à tes parents ! Oui je sais bien que je ne suis pas drôle !
Bref rendez vous dans le prochain chapitre : Rencontre avec les parents de Takuto

Chapitre 24 : Rencontre avec les parents de Takuto.

On frappa à la porte. Une gouvernante entra et annonça :
- Takuto-sama, vos parents viennent de rentrer.
- Ah ? Très bien. J'arrive tout de suite.
- Je viens aussi ? Demandais je.
- Non, ne bouge pas. Je n'en aurai pas pour long.
- D'accord.... euh Takuto !
Je le ramena vers moi et lui enleva les traces de gloss que je lui avais faites.
- Voilà c'est mieux.
- Merci mon cœur.
Il m'embrassa sur la joue et s'empressa de descendre.
- Mon... mon cœur ? Répétais je pour moi même.

Takuto s'avança vers l'homme et la femme qui se tenaient dans le séjour.
- Bonjour. Vous avez fait bon voyage ? Dit il.
- Ooooh mon petit Takuto ! Tu m'as manqué ! Pourquoi est ce que tu ne m'as pas appelée ? Dit la femme en se jetant sur le pauvre Takuto.
- Aie... maman. J'étouffe un peu là !
- Oh ! Désolée mon chéri mais je suis si contente de te voir.
L'homme qui était resté à sa place, s'assit sur le canapé.
- J'ai vu tes derniers résultats scolaires, dit il. Ce n'est pas terrible.
- Désolé.
- Mais nous avons vu tes matchs ! Et nous sommes fiers d'avoir un vrai champion !dit la mère.
- Merci. Maintenant, je vais vous laissé.
- Tu as l'air pressé. Que se passe t-il ? Questionna le père.
- Rien d'important. Je ne vais pas vous importuner avec ma vie privée, père.
L'homme regarda son fils. Il soupira.
- Tu peux faire ce que tu veux, tant que cela n'influe pas en mal sur ta scolarité.
- Naturellement.
Il salua ses parents et remonta dans sa chambre.

- Notre fils à l'air de bonne humeur ! Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu aussi léger, remarqua la mère.
- Peut être.

Takuto rentra dans la chambre. J'étais assise sur le canapé.
- Alors ?
- Alors, rien. Comme d'hab'. La première chose dont me parle mon père c'est mes résultats scolaires. Ça fait plaisir. Enfin bref, c'est pas grave, j'ai l'habitude. Il est là tous les 36 du mois et la seule chose dont on parle c'est le collège.
Je ne savais pas quoi répondre.
- C'est comme ça avec ton père ? Me demanda t-il.
- Difficile à dire... il est très loin en ce moment.
- Pour le boulot ?
- Plus ou moins... Mais je l'aime beaucoup.
Takuto sourit. Il s'approcha de moi mais alors qu'il était sur le point de m'embrasser, je le poussa un peu et lui fit signe de se taire.
- Quoi ?
- Il y a du bruit derrière la porte...
- Hein ?
Il se dirigeât vers la porte de sa chambre et l'ouvrit. Une femme qui se tenait derrière la porte, trébucha et atterrit dans la chambre. Elle était très élégante.
Elle me regarda et fit un grand sourire.
- Ooooh ! Je le savais ! Je savais qu'il y avait une demoiselle derrière tout ça ! Mon Takuto n'est pas si guilleret d'habitude ! Je suis contente que mon petit Takuto se soit trouvé une petite copine aussi jolie !
- Maman ! Cria Takuto, assez gêné.
- Tu ne me présentes pas cette jeune fille, mon chéri ?
- Hmm. D'accord. Maman,  je te présente Akemi Nanami, ma petite amie. Nous sommes dans la même classe et c'est également la nouvelle coach assistante de l'équipe de foot.
La femme semblait enchantée... Je ne savais pas trop quoi dire.
- Mademoiselle ! Je suis ravie de faire votre connaissance ! Vous l'aurez sans doute compris mais je suis la maman de Takuto !
- Enchantée Madame, dis je, un peu gênée.
Takuto poussa sa mère dehors et referma la porte. Il soupira et se rassit à côté de moi.
- Désolé... C'est ma mère. Elle est tout le temps comme ça ! La première fois qu'elle a vu Kirino, elle l'a noyé de questions !
- Ça dut être marrant. Je me demande comment ma mère aurait réagit si elle t'avais rencontré.
Il s'arrêta. Il prit un air affolé.
- Oh zut ! Désolé ! Je ne voulais pas....
- T'inquiètes ! C'est rien, j'ai l'habitude.
Il semblait terriblement mal. J'avais beau lui dire que ce n'était pas grave, il voulait absolument se rattraper.
Je finis par en avoir marre et lui balança un coussin dans la figure.
- Aie ! Ça fait mal !
- Arrêtes d'essayer de te faire pardonner parce que tu n'as rien à te faire pardonner idiot.
- Akemi....
- Je ne suis pas une petite fille sensible. Tu peux me parler en toute liberté !
- C'est vrai que tu es loin d'être une petite fille sensible... tu es plutôt une jeune fille très courageuse, qui a surmonter un nombre incalculable d'épreuves. Je ne te l'ai jamais dit mais je t'admire beaucoup !
Ces mots me laissèrent sur place. Je ne savais pas quoi lui répondre.
- J'ai dit quelque chose de mal ? Demanda t-il.
- Non... pas du tout. C'est juste que je ne pensais pas que tu avais une aussi haute opinion de moi....
- Et ben si pourtant... tu es très importante pour moi et la première chose que j'ai aimé chez toi c'est ta gentillesse.
Il m'embrassa. Comme nous étions sur le canapé, il me bascula en derrière. Sa main passait dans mon dos puis souleva doucement mon haut.
Quelque chose cassa notre élan amoureux : le père de Takuto venait de l'appeler depuis le salon.
- Et merde... 'Faut toujours qu'il casse tout. Quand ils sont là, je ne suis jamais tranquille plus d'une heure. Bouge pas, je reviens.
Il descendit en râlant.

Arrivé dans le salon, il se mît face à son père.
- Oui père ?
- J'ai cru comprendre que tu n'étais pas seul, n'est ce pas ?
L'adolescent rougit.
- Euh.. en effet. J'espère que nous ne dérangeons pas.
- Non mais j'aimerai savoir une chose.
- Laquelle ?
- Est ce qu'il s'agit de ta fiancée ?
- Pardon ?
- Je te demande si la personne qui est avec toi est ta fiancée... ou ta copine !
- Euh... oui. C'est ça.
Le garçon se sentait assez mal. C'était un sujet qu'il n'avait jamais abordé avec son père.
- Quand comptes tu me la présenter ?
- Est ce vraiment nécessaire ?
- Et bien oui. J'ai quand même le droit de connaître les goûts de mon fils en matière de filles.
Il était étrangement gentil avec son fils, qui n'avait pas l'habitude de ce ton léger. Il remonta les escaliers et revient dans sa chambre.

Takuto revint mais il semblait assez perturbé.
- Un problème ?
- Mon père veut te rencontrer.
- Ah ? C'est une mauvaise chose ?
- Aucune idée !
Nous redescendîmes ensemble. Dans le salle, se tenait un homme assez grand. Je m'inclina.
- Enchantée de faire votre connaissance Monsieur.
- Quel est votre nom ?
- Nanami Akemi. Je suis en deuxième année au collège Raimon.
- Bien... je vois. Est ce que vous êtes au club de football ?
- Oui. Je suis l'entraîneuse assistante, Monsieur.
- Intéressant.
L'homme me regardait assez bizarrement et je ne me sentais pas à l'aise. Takuto comprit mon angoisse et me dit d'aller chercher mes affaires.
Je partis les chercher et après avoir salué les parents de Takuto, nous partîmes de la maison.
Nous arrivâmes chez moi et je le fis entrer.
- Désolé pour l'interrogatoire.
- Ce n'est pas grave. C'était un peu gênant mais ça allait.
- Où est ton oncle ?
- Je sais pas. Je vais voir en haut. Bouge pas !
Je cherchais partout dans la maison mais je ne trouvais pas mon oncle. Je vérifia mon portable mais il n'y avait aucun message.
- Bon... je suppose qu'il est partit se promener.
- Sans doute. Ça t'inquiètes ?
- Non mais c'est pas souvent.
- Tu es inquiètes pour ton oncle, c'est trop mignon !
- Mais arrêtes ! C'est pas vrai !
Je fit la moue et croisa les bras pour montrer que je boudais. Takuto se leva du canapé et mit ses bras autour de mes hanches. Il m'embrassa sur la joue mais comme je continuais à bouder, il me fit des chatouilles.
- Noooon ! T'as pas le droit ! C'est de la triche ! Arrêtes ! Criais je.
- Ah ça y est, tu réagis enfin. Mais tant pis pour toi, tu vas subir l'attaque des chatouilles de la mort !
- Arrêtes ! J'ai horreur de ça.
- Ah ouais ? Raison de plus pour continuer.
C'est quand il se mangeât un coussin dans la tronche qu'il s'arrêta. Il vit que j'étais assez énervée donc il s'approcha pour me faire un petit bisou sur le front.
- Ne fais pas la tête. Je ne voulais pas être méchant.
- Peut être mais c'est pas gentil de jouer avec mes faiblesses.
- Arrêtes... bon je suis désolé ! Ça te vas ?
- Hmmm. Non ! Ce n'est pas suffisant.
- Tss. Approches...
Il m'embrassa. Je lui rendis son baiser.
- ça va ? Je ne vous dérange pas ? Dit une voix.
On sursauta en même temps et nous vîmes Aichi qui était rentré.
- Où étais tu passé ? Demandais je.
- Partit me promener... J'ai le droit, nan ?
- Ouais mais la prochaine fois préviens s'il te plaît !
- OK mais Shindou-kun...
- Oui ? Répond Takuto.
- Tu peux t'enlever de ma nièce s'il te plaît. C'est gênant pour les autres.
Le brun devint rouge de honte et se leva en une fraction de seconde.
- Je vais peut être y aller. Mes parents vont se poser des questions.
- Je te raccompagne !
- Merci Akemi.
A la porte, il me fit un rapide baiser et repartit chez lui.
Je lança un regard noir à Alex.
- Quoi ?
- Tu gâches tout...
Il se mit à rire. Il semblait très fier de lui.

C'est le premier entraînement que j'organise pour Raimon. Tiens ? Mais, tu es là, toi ? C'est génial ! Ta présence dans ce monde me sera d'une grande aide !
Rendez vous dans le prochain chapitre : Best friend forever !

Chapitre 25 : Best friend forever !

Lundi matin, je partis au collège avec Takuto et Ranmaru.
- Alors ? Prêts à souffrir avec moi à l'entraînement ?
- Oui coach, répondirent ils en chœur.
J'étais assez fière de mon entraînement.
- T'as préparé quoi ? Me demanda Ranmaru
- Secret !
- Mais ?
- Laisse tomber, même à moi, elle n'a pas voulu le montrer, râlât Takuto.
- Même à toi ? T'es dure Akemi.
- Je sais ! Vous aurez la surprise tout à l'heure !

Quand nous arrivâmes au collège, j'entendis un grand cri.
- Emiiiiiii !
Une ombre se jeta sur moi et je me retrouva par terre.
- Akemi ! Ça va ? S'écria Takuto.
- Aie ! Oui je crois.
J'avais un peu mal aux fesses mais quand je vis le visage de mon assaillant, je n'en cru pas mes yeux. Elle se tenait la tête et se plaignait. Mais je n'avais aucun doute sur son identité, il s'agissait de ma meilleure amie, Marion.
- Aie, aie, aie. Ça fait mal. Héhé ! Ça fait longtemps Emi, comment vas tu ?
- C'est impossible... je dois être en train de rêver. C'est vraiment toi ?
- Bah oui ! Qui veux tu que ce soit, ma belle ?
- Mais qu'est ce que tu fais là ?
- Je viens d'être inscrite au collège Raimon !
- OK, mais qu'est ce que tu fais ici ?
- Ah ça... C'est une longue histoire, dit elle avec un clin d’œil.
J'étais aux anges. Je n'arrivais pas à croire que Marion était réellement là.
- Euh.. pardon mais... commença le capitaine.
- Oups, désolée ! Je ne me suis pas pas présentée ! Je suis la meilleure amie d'Emi. Je m'appelle Miyuki Tendo !
- Miyuki ? Pensais je.
- Enchanté Miyuki, je suis...
- Shindou Takuto, n'est ce pas ?
- En effet...
- Et toi c'est Kirino Ranmaru.
Le dénommé hocha la tête. Marion était super contente de les rencontrer car elle est aussi une grande fan de cet animé (mais pas autant que moi bien sur).
- Tu es dans notre classe ?
- Non. Je suis dans celle de Kurama, Hamano et Hayami. C'est pas trop mal non plus. Mais tu es une vraie chanceuse toi !
- Je sais !
Nous nous séparâmes pendant les cours. A la pause, je courus la retrouver et avais même oublié les deux amis.
Je discuta longuement avec elle. J'essayais de rattraper le temps perdu.
Notre discussion fut interrompue par l'arrivée de Makoto, qui semblait surprit.
- Nan ? C'est pas vrai ? Marion ?
- Oh non ! Pas toi !
- Toujours aussi sympa.
- Je déconne ! Toujours aussi susceptible mon Matthieu !
Ce dernier grogna mais finit pas lâcher un sourire à la nouvelle venue. On déjeuna tous les trois.

Pendant ce temps, un peu plus loin.
- Pourquoi est ce qu'il est là lui ? Râlât Takuto.
- Qui ça ? Makoto ? Dit Kirino.
- Ouais.
- Bah, il me semble qu'ils se connaissent depuis longtemps Akemi et lui. Donc, sans doute qu'il connaît aussi la nouvelle. Ils ont bien le droit de passer un peu de temps ensemble puisqu'ils sont amis.
- Vas y. Enfonce le couteau dans la plaie.
- Aaaah ! Je comprends mieux ! Tu es jaloux de Makoto !
- Moi ? Mais pas du tout. Où vas tu chercher ça ?
- Arrête, je te connais suffisamment bien.
Le brun se mit à bouder. Il ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d’œil à la petite bande de trois. Ça lui faisait mal de savoir que sa petite amie pouvait être heureuse avec d'autres garçons que lui. Peut être que Kirino avait raison après tout. Peut être était il jaloux de ce type. Quand il prit conscience de ça, il se sentait encore plus mal.

A la fin de la journée, nous partîmes tous en direction du local du club. Comme je devais préparer l'entraînement, je partis directement sur le terrain.
Pendant que je les attendais, Miyuki arriva.
- Yo ! Je peux assister à l'entraînement ?
- Bien sur ! Tu comptes rejoindre le club ?
- Je sais pas, peut être. Aujourd'hui je vous regarde.
- Comme tu veux !

Les joueurs arrivèrent enfin. Ils me dirent bonjour et partir s'échauffer. Kidou était assit sur le banc avec les managers et Haruna.
- Alors Nanami ? Qu'as tu prévu pour aujourd'hui ? Me demanda t-il.
- Ahah ! Vous verrez bien coach !
Il sourit. Il me faisait confiance alors je ne devais pas le décevoir.
Les joueurs avaient finis de s'échauffer et vinrent vers moi. J'étais un peu nerveuse mais Miyuki mit sa main sur mon épaule et dit.
- Allez, c'est à ton tour de briller. Montre leur ce que tu vaux !
- D'accord !
Je pris une grande inspiration et commença mes explications.
- Bien. Aujourd'hui, nous allons travailler sur les bases. Je sais que Raimon est très forte mais travailler les bases ce sera jamais de trop ! Il y a deux ateliers ! Je vais vous les expliquer rapidement car ils sont très simples ! Sangoku-san se mettra dans les buts et devra arrêter les tirs des attaquants sur le premier atelier ! Sur le second, les milieux et les défenseurs s'affronteront ! Compris ?
- Oui, dirent ils tous en chœur.
- Autre chose ! Les super techniques sont interdites ! Vous devez apprendre à vous en passer ! Bon... Sur le premier atelier il y aura : Sangoku-san, Tsurugi, Kurama, Takuto, Hikaru, Nishiki et Makoto. Sur le deuxième, en milieux : Tenma, Hamano, Hayami, Ran, Aoyama et Ichino ! En défense : Ranmaru, Kariya, Kurumada-san, Amagi-san et Shinsuke ! Maintenant allez y !
- Euh... Akemi-chan, commença Ran.
- Oui ?
- Je suis attaquante moi ! Ce serait mieux de me mettre sur le premier atelier.
- Ne t'en fais pas. Ça n'a aucune importance aujourd'hui. Je pourrai même mélanger les groupes si j'avais envie.
A ces mots, ils semblaient assez perplexes. Comme j'affichai un sourire victorieux, ils partirent s'entraîner. Je m'assis sur le banc et les regarda faire. En réalité, je ne voulais surtout pas que Ran soit dans le même groupe que Takuto.

Sur l'atelier 1. Les attaquants semblaient assez surprit par cet entraînement.
- Il est super basique cet entraînement. Elle n'a pas dut le chercher très loin, dit Kurama.
- Je fais confiance à Akemi. Si elle nous fait faire ça, c'est parce qu'elle a de bonnes raisons, répliqua Takuto.
- Mouais... tu la défends parce que c'est ta copine mais tu penses comme moi.
- C'est pas vrai !
- Pff. Ça se voit que vous ne la connaissez pas. Regardez son sourire. Elle a forcément un truc derrière la tête. Je la connais trop bien, dit Makoto en tirant.
Le capitaine regarda le châtain. Il en savait beaucoup plus que lui sur Akemi et ça le mettait en rogne. Il tira au but avec toute sa colère.
- Hé, doucement Shindou. C'est un entraînement alors je n'ai pas envie de me blesser en arrêtant tes boulets. Ménage toi un peu, dit Sangoku.
- Oh ! Désolé.

Au bout d'une demie heure, je siffla la pause. Pendant qu'ils buvaient et se reposaient, je leur expliquais la suite du programme.
- Pour la suite ! Vous allez changer d'ateliers. Les attaquants passent à l'atelier 2 et les milieux passent à l'atelier 1 ! Je m'explique, les attaquants vont défendre pendant que les défenseurs vont attaquer et les milieux vont tirer au but. Compris ?
- Oui !
- Si je fais cet entraînement, c'est parce que je pense que ce serait bien si tous les joueurs de l'équipe savaient défendre, attaquer et tirer ! Vous me suivez ?
- Oui, mais tu n'as pas besoin de te justifier... c'est toi la coach après tout, dit Kurumada.
- Ouais, on fait ce que tu nous dis et c'est tout ! Affirma Hamano.
- En plus, maintenant qu'on connaît les dessous de ton programme, on comprend mieux pourquoi tu as dis que tu aurais put mélanger les groupes, continua Kurama.
Les remarques me faisaient plaisir. Je n'étais pas sure que mon entraînement soit correct mais apparemment, tout le monde l'approuvait !
Ils repartirent s'entraîner en suivant mes indications.

Sur l'atelier 1.
- En fait, Akemi-san est une très bonne coach ! J'avais peur qu'elle soit mal à l'aise à cause de tout ce qui lui arrive mais apparemment, tout va bien ! Dit Tenma.
- Si vous voulez mon avis, c'est Shin-kun qui lui a donné cette idée, renchérit Ran.
- Non. Shindou m'a dit qu'il n'avait même pas put voir les feuilles sur lesquelles elle avez écrit ses idées, rétorqua Sangoku.
Ran ne semblait pas apprécier cette vérité.
- C'est moi la reine de cette équipe. Je ne laisserai pas cette fille prendre mon trône, pensa t-elle.

Une demi heure après, ils refirent une pause et je leur expliqua la suite.
- Vous avez sans doute deviné la suite. Les défenseurs sur l'atelier 1, les milieux repassent sur le 2 et défendent pendant que les attaquants attaquent !
- OK coach !
Ils repartirent à nouveau. Kidou s'approcha de moi.
- On dirait que Endou a bien de te choisir comme ma seconde. Tu fais de l'excellent travail Nanami.
- Merci. Mais je suis loin d'être au niveau des grands coachs de Raimon tels que Hibiki-san, Kudou-san ou Endou-san.
- Tu le seras un jour. N'est aucun doute là dessus.
J'étais assez gênée. Je n'ai jamais eu beaucoup confiance en moi. J'ai toujours pensé que j'étais juste une fanatique de mangas et c'est tout. Mais on dirait que ce ne m'a pas était inutile finalement.

A la fin de l'entraînement, les joueurs me félicitèrent pour avoir trouvé cet entraînement et me dirent qu'ils avaient hâte de retravailler avec moi. Je n'étais pas habituée aux compliments mais ça faisait du bien de savoir qu'il y a des personnes qui ont une bonne opinion de vous.

- Salut Shindou !
- Makoto ? qu'est ce que tu fous là ? Je dois faire la preview là !
- ça tombe bien, moi aussi ! tu as lu le script ?
- Non... pourquoi ? *il lit le script du chapitre 26* HEIN ? MAIS NON MAIS NON ! Je ne suis pas d'accord ! ça ne va pas se passer comme ça !
- Ohoh ! Mesure tes paroles !
- Hein ?
Oses tu me contredire Shindou Takuto ?
- Créatrice ? Je.... non ! Pas du tout ! Je trouve juste que c'est un peu sadique de votre part !
Je sais.... C'est pour ça que je le fais !
- Mais ? Mais ?
- Ne dis rien Shindou ! Ton destin est cruel, c'est tout !
- Makotooooo !
*Baston de beaux gosses*
Rendez vous dans le prochain chapitre : La fin d'un rêve qui semblait trop beau pour durer !

Chapitre 26 : La fin d'un rêve qui semblait trop beau pour durer !

Après l'entraînement, Takuto rentra tout seul en disant qu'il avait une course à faire. Ouais, c'était juste une excuse....
Du coup, je profita de ma soirée de libre pour m'entraîner au foot. Je repris mon maillot numéro 18 et partis sur le terrain couvert. Je commença à briller et remarquais que je ne tombais plus. Quel exploit !

Pendant ce temps, Takuto marchait dans la rue.
- Bon sang, j'aurai peut être dut rester avec Akemi. Elle doit se poser des questions maintenant. J'ai pas étais très cool avec elle en la laissant toute seule. Surtout avec Makoto qui lui tourne autour... Je vais aller la voir chez elle, pensa t-il.
Il se dirigea vers la maison de sa petite amie. Mais il sonna, personne ne répondit.
- Si tu cherches Emi, elle n'est pas là, dit une voix.
- Makoto ? Qu'est ce que tu fais là ?
- T'es pas le seul à chercher Emi. Il faut que je lui parle.
- Tiens donc... et qu'est ce que tu as à lui dire ?
- Ce ne sont pas tes affaires.
- Arrête de lui tourner autour. T'as aucune chance avec elle.
Le châtain se mit à rire ce qui énerva le capitaine.
- Mon pauvre Shindou ! Si tu savais ! C'est toi qui nage en plein délire, mec ! Tu crois sérieusement que tu vas rester avec Emi toute ta vie ? Ne te fais pas d'illusions, avant la fin de toute cette histoire, je l'aurai déjà récupérée et elle ne sera rien qu'à moi.
- Tu délires complètement. Akemi ne t'appartiens pas.
- Ne m'appartiens plus ! Nuance !
- Que veux tu dire ?
- Emi et moi étions ensemble l'année dernière. C'était ma petite amie ! Après tout ce qu'on a vécu ensemble, ne crois pas qu'elle va rester avec toi longtemps. C'est juste un passage avant qu'elle ne retombe dans mes bras.
Le pauvre Takuto n'en croyait pas ses oreilles. Des visions d'horreur lui apparurent. Akemi et Makoto, main dans la main ou même pire ! En train de s'embrasser.
Ça n'était pas possible. Il attrapa le châtain au col.
- Arrête de raconter des conneries ! Je sais que tu mens !
- Et non, mon vieux ! T'as qu'à demander à Emi en personne. Elle doit être encore au local à cette heure ci.
Le brun lâcha l'autre et courut en direction du collège.

Je continuais à m'entraîner, mais cette fois, j'étais au tirs au but ! 60 % de mes tirs atterrirent dans les buts. C'était un bon début pour une débutante. Je ne comptais plus le nombre de ballons que je tirais mais je fus interrompue par l'arrivée de Takuto qui était essoufflé. Il avait la tête baissée et je ne voyais pas son visage.
- Ah tiens... T'as finis tes courses ?
Quand il releva la tête, un frisson me parcourut le dos. Il semblait en colère ou même en rage. Je recula d'un pas.
- Euh... tout va bien Takuto ?
Il respirait fort. Il s'avança vers moi mais mon premier réflexe fut de reculer.
- Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi je recule. Je ne devrai pas avoir peur de lui normalement. Que se passe t-il ? Pensais je
Il s'arrêta à environ deux mètres de moi.
- Akemi, j'ai une question à te poser. Tu réponds simplement par oui ou par non !
- Je t'écoute.
- Es tu.... es tu sortie avec Makoto ?
Ma respiration se coupa. Je le regarda avec de grands yeux.
- C'est lui qui te l'a dis ?
- Je m'en fous de ça ! Je te demande de répondre !
Il m'agrippa par les épaules. Il serrait tellement fort que ça me faisait mal.
- Répond moi Akemi !
Ses yeux montraient toute sa rage. Ça me faisait un peu peur mais je pris mon courage à deux mains. Je lui ôta les mains de mes épaules et répondit.
- Oui. Je suis sortie avec lui l'an dernier. Mais ça c'est finit il y a longtemps !
Il semblait surprit. Il recula à plus d'un mètre de moi.
- Alors c'était vrai. Il n'a pas menti... Pourquoi tu ne me l'a jamais dit ?
- Parce que ça ne servait à rien. Tu n'avais pas besoin de le savoir.
- Si il ne me l'avait pas dit... tu ne me l'aurai jamais dit ?
- Je ne sais pas. Peut être. Mais et toi ? Si Ran ne m'avait jamais dit que vous étiez sortis ensemble, tu me l'aurai dit ?
- J'en sais rien ! C'est pas là la question !
- Si justement.
- Tu n'as pas confiance en moi, c'est ça ?
- Oh que non, c'est tout le contraire. C'est toi qui n'as pas confiance en moi ! Sinon, tu aurais déjà tourné la page et tu m'aurais pris dans tes bras. Sauf que là, tu ne l'a pas fait !
Il me regardait, surprit. Puis il détourna le regard et tourna les talons.
- Je pense qu'on en a finit pour aujourd'hui... ajouta t-il en partant.

Je resta seule. Je le regardais partir, l'air grave. Mon cœur battait fort.
Je me tourna vers les ballons et frappa avec toutes mes forces dedans. Je mis toute ma colère dans mes frappes.
Je n'en pouvait plus au bout d'une heure. Je rentra chez moi.

Aichi n'était pas rentré. Je pris ma douche et dîna. J'étais si fatiguée que je m'endormis sur le canapé.
Quelque chose me réveilla. Aichi était en train de dîner en face de moi.
- Salut ! Je t'ai réveillée ?
- Je ne crois pas...
- Oula ! Ça ne va pas ?
Je fis non de la tête.
- T'es malade ?
- Non...
- Bah quoi alors ?
- Je me suis engueulée avec Takuto.
- Ah merde.
- Matthieu lui a dit qu'on était sortis ensemble.
- Le salaud...
Je hocha la tête pour approuver mon oncle. Je me sentais tellement mal, que je partis me coucher directement.

Le lendemain, je faillis arriver en retard. J'étais si déprimée que je n'écoutais pas un mot des cours. Une pichenette sur le front me réveilla.
- Aie !
- Debout ! On se réveille ! C'est la nuit qu'il faut dormir ! Me dit Makoto.
- Laisse moi tranquille.
Je plongeas ma tête dans mes bras.
- C'est quoi cette tête de mort vivant ? T'as dormi cette nuit ?
- Oui... lâche moi les baskets Makoto.
- Fais gaffe, sinon j'appelle le Marionosore et elle va s'occuper de te réveiller.
Je souris discrètement. Cet idiot avait toujours une connerie à raconter pour me faire sourire.

Pendant la pause déjeuner, j'étais toute seule avant qu'une furie rouge se jeta sur moi.
- Emi ! Tu manges toute seule ? T'es pas avec Shindou ?
- Non... on s'est engueulé...
- Ah merde....
Je hocha la tête.
- Il a apprit que j'étais sortie avec Makoto.
- Et alors ?
- Bah, il n'a pas vraiment apprécié.
- Mais... qu'est ce que ça peut lui foutre ?
- Bah.... c'est mon petit ami et il est jaloux !
Un ange passa.
- QUOI ? TU SORS AVEC SHINDOU ?
- Bah oui... je ne te l'ai pas dis !
- Mais non sale traîtresse ! Ça ne voyait pas du tout en plus hier !!!
Elle s'arrêta et me regarda. Elle comprit qu'elle avait dit un truc qui ne fallait pas.
- Oups... désolée ma Emi, je ne voulais pas dire ça !
- Pas grave...
Notre conversation fut interrompue par l'arrivée imminente de Kirino qui semblait assez énervé.
- Bon, j'en ai marre de vous deux ! T'as intérêt à m'expliquer pourquoi vous vous faites la gueule et plus vite que ça !
Marion le regarda avec un regard noir et se leva...
- Écoute moi bien Couette-couette ! Au cas où tu n'aurais pas remarqué, ma Emi n'est pas bien ! Alors tu fermes ton clapet deux minutes et tu la laisses tranquille !
- Oh que non ! Je compte bien savoir le fin mot de cette histoire ! Et je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi !
- Tu vas regretter tes paroles.
*Mode Marionosaure activé*
Elle voulut se jeter sur lui pour le baffer mais je la retiens par le col.
- Lâche moi ! Lâche moi ! Je vais lui faire sa fête à Couette-couette ! On parle pas à ma Emi comme ça !
- Cool Miyuki. Il est sympa Ranmaru ! Laisse le !
Elle se rassit et bouda...
Je m'assis à côté d'elle. Ranmaru s'accroupit devant moi.
- Allez je t'écoute.
- OK ! Alors voilà, Makoto a dit à Takuto que nous étions sortis ensemble. Ce qui est vrai. Sauf que comme il était énervé, il n'a pas était pas sympa. Et tu nous connaîs, ma grande gueule et moi, je lui ai rappelé qu'il était aussi sorti avec Ran et il n'a pas apprécié. Enfin bref, voilà le résumé de l'histoire.
Kirino me regardait avec de grands yeux.
- T'es sortie avec Makoto ?
C'est le seul truc qu'il a comprit, je crois.
Marion s'enflamma et s'écria :
- Je faire une purée de Makoto, c'est salaud de faire ça !
Je la rassis et lui dit de se taire. Ranmaru ne semblait pas vraiment ravi de toute cette histoire. A ma grande surprise, il prenait mon parti.
- Bon, je vais discuter avec Monsieur la délicatesse en personne.
- OK, bonne chance Ranmaru.
- T'inquiètes, bientôt, toute cette histoire sera réglée.

Ce que le trio ne voyait pas c'est que Makoto les observait, caché derrière un arbre. Il n'aimait pas vraiment ce qu'il entendait.
- Alors ? Dit Ran, qui venait d'arriver à côté de lui.
- On va devoir passé au plan B ! T'es prête ?
- Pour récupérer mon Shin-kun et mon trône ? Alors oui, je suis prête !
Elle rit diaboliquement.

Le soir, à l'entraînement, tout le monde semblait motivé à vaincre Kidokawa Seishuu !
A la fin de l'entraînement, je rentra avec Ranmaru qui devait me raconter ce dont il avait parlé avec Takuto.

Pendant ce temps, au local.
Takuto réfléchissait à comment battre leurs prochains adversaires. Il entendit la porte s'ouvrir et sentit des bras se mettre autour de son cou. Il reconnaissait cette façon de faire.
- Ran, c'est vraiment pas le moment !
- Je sais... mais ça fait longtemps qu'on n'a pas eu un moment rien que pour nous.
- C'est normal, on n'est plus ensemble.
- Hmm. Mais toi, tu n'est plus avec Akemi-chan.
- Si... enfin... je ne sais plus trop.
- Allez, oublie la. Makoto m'a tout raconté et franchement, ça ne m'étonne pas.
Elle l'embrassa sur la joue et enjamba le dos du canapé pour atterrir dessus, à califourchon sur le capitaine.
- Qu'est ce que tu fais là ?
- Chut. Tais toi.
Elle l'embrassa sur la bouche. Le capitaine voulut la repousser mais il se laissa faire.

Je continuai à marcher avec Ranmaru.
- En gros, je suis sur, que tout va s'arranger.
- J'en sais trop rien.
Makoto nous rattrapa et était essoufflé.
- Emi, tu tombes bien. Shindou m'a dit de te dire qu'il t'attendait au local du club pour te parler. Il a dit que c'était urgent.
Une lueur d'espoir apparut. Je courus en direction du collège.

Makoto regarda Akemi partir et afficha un sourire sadique qui n'échappa pas à Kirino. Ce dernier courut après son amie car il avait un mauvais pressentiment.

J'arrivai au local du club. J'étais épuisée à force d'avoir courus. J'allais enfin pouvoir m'expliquer avec Takuto. J'ouvris la porte et eus le choc de ma vie.
Ran était sur Takuto et ils étaient en train de s'embrasser avec beaucoup de passion.
Je mis ma main sur ma bouche pour m'empêcher de crier. Mes larmes coulèrent le long de mes joues. J'espérai tellement ne plus vivre ça...
Quand ils me virent, ils s'arrêtèrent. Takuto semblait catastrophé.
- Akemi ! Ce n'est pas du tout ce que tu crois !
- Ne me prends pas pour une idiote ! Je sais très bien ce que j'ai vu ! Tu... tu es un monstre. Je te hais Shindou Takuto !
Je fondis en larmes et courut dans la direction opposé. Je heurta Ranmaru.
- Qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Il se passe que ce salaud m'a demandé de venir le rejoindre pour que je le vois rouler une pelle à l'autre brune !
- Quoi ? Shindou... avec Ran ?
Je fondis en larmes. Ranmaru me prit dans ses bras. Le capitaine de Raimon venait d'arriver pour s'expliquer mais le défenseur lui lança un regard noir et m'emmena avec lui.

Le salaud ! L'enfoiré ! Si je le chope, je le tue ! T'inquiète ma Emi, je vais te venger ! Je vais tellement lui exploser sa tronche que même ses coéquipiers ne le reconnaîtront plus !
Coups bas, vengeance, amitié, remords, déception amoureuse ! voilà la recette du chapitre 27 : La vengeance est un plat qui se mange froid ! Admirez l'originalité du titre !

Chapitre 27 : La vengeance est un plat qui se mange froid !

Le soir, je ne faisais que pleurer. Ranmaru était resté avec moi pour me réconforter. Il se sentait aussi mal que moi car, en sortant avec Ran, Shindou trahissait Ranmaru à qui il avait promis de ne plus sortir avec cette fille.
Quand Aichi rentra (vers 20h), Ranmaru rentra chez lui, après avoir raconté ce qu'il s'était passé à mon oncle et après m'avoir embrasser sur le front pour me dire « à demain, je te passe te prendre ».
Aichi essaya toute la soirée de me faire sourire mais rien ne changeait mon humeur.
- Bon sang. J’espérai de plus jamais te revoir aussi désespérée ma puce.
- Moi aussi.
- Tu vas le frapper?
- Est ce que j'ai frappé Matthieu quand il m'a trompé ?
- Non mais t'aurai dût.
- Je sais. Mais je ne le frapperai pas. Marion s'en chargera pour moi.
- Marion ? La petite Marion ? La furie rouge ?
- En personne.
- Mais, je ne savais pas qu'elle était ici ! Comment ça se fait ?
- Je sais pas et je m'en fout. Le principal c'est qu'elle soit là.

Le lendemain, Ranmaru vint me chercher à la maison. Quand nous arrivâmes en classe, Shindou n'était pas encore arrivé mais Ran, oui. Elle me lança un regard sadique. Je lui répondis par un regard noir.
- Akemi, ça va aller ?
- Oui. Ne t'inquiètes pas. Je ne vais pas faire de meurtre en plein cours.
- Ce n'est de ça dont je voulais parler.
- De quoi, alors ?
Il pointa son doigt que je suivis du regard pour voir Takuto arriver. Ran se jeta sur lui et l'embrassa. Quand ils eurent finis, je lança un regard rempli de haine vers mon ex qui le vit. Il détourna la tête.
Je le fixais et l'insultais par la pensée. Je sentis une main se mettre sur ma tête. C'était Ranmaru.
- Tu fais peur comme ça, me dit il.
- C'est le but.
- On mange avec Miyuki ce midi ?
- Ouais.

La matinée passa rapidement. Je rejoignis mes deux amis à midi. La rouge fonça vers moi et me prit les mains.
- Ma chérie ! Couette-couette m'a tout raconté ! Dis moi pas que c'est pas vrai !!!
- Si. Tout est vrai.
- C'est affreux ma Emi ! Si je peux faire quoi que ce soit pour te remonter le moral, dis le moi ! Oh, je sais ! Tu veux que je défonce la tronche de ce salaud ?
- Si ça peut te faire plaisir.
- Vraiment ? Je peux ?
- Tu as mon autorisation !
- La mienne aussi, intervint Ranmaru.
- OK Couette-couette ! Bougez pas ! Je reviens !
Miyuki courut dans la direction opposée. Je le regardais partir, un petit sourire aux lèvres.
- C'est vraiment une fille marrante, remarqua le rose.
- Ouais. En plus, elle a beaucoup de cœur.
- Même si elle donne des surnoms débiles !
- Ah ça. Hihi ! Ça veut dire qu'elle t'aime bien. Elle est bizarre mais c'est Miyuki.
Ranmaru sourit à son tour.

Plus tard, mon amie revint, fière d'elle.
- Voilà ! Il ne fera plus jamais de crasses ! Je lui ai refait le portrait à la Yuki !
- A ce point ? Demanda Ranmaru.
- T'as cas aller le voir !
- On le verra bien quand on retournera en classe.
Tous les deux se mirent à rire. Moi aussi, ça m'amusait mais je ne me sentais toujours pas très bien.

Nous retournâmes en cours. Takuto revint avec une magnifique bosse au front et avec la lèvre coupée qui saignait. Ran lui mettait des compresses sur le visage et nous lança un regard noir. Je lui répondis avec un sourire.
- Elle n'y est pas allé de main morte, remarqua Ranmaru.
- Ouais. C'est tout elle ça.
Makoto entra dans la classe, il regarda son capitaine et se retint d'exploser de rire. Il se dirigea vers nous.
- Laissez moi devinez... Miyuki ?
- Bingo !
Le châtain s'en revenait pas. Il ne put se retenir longtemps de rire.

A la fin de la journée, Kidou-san nous rappela que le match contre Kidokawa Seishuu avait lieu le sur lendemain. Sans blague ?
Pas de mal de joueurs demandèrent à leur capitaine ce qu'il lui était arrivé mais il ne répondit pas.

Après l'entraînement, je resta seule dans le local parce que je devais ranger les ballons et finir de préparer les prochains entraînements.
La porte s'ouvrit et je vis Tenma entrer.
- Akemi-san ? Qu'est ce que tu fais là ?
- Je bosse.
- Ah pardon. Je te dérange, alors ?
- Non. J'ai besoin de me changer les idées. Tu avais besoin de quelque chose ?
- Non, j'ai juste oublié un truc sur le terrain et comme j'ai vu qu'il y avait de la lumière, je suis venu voir qui était là.
- Petit curieux...
- Désolé.
- Je plaisantais !
Le premier année sourit. Son sourire était rempli de gentillesse.
- Hé Akemi-san ! Je peux te poser une question délicate ?
- Vas y.
- Aujourd'hui, le capitaine n'allait pas très bien. J'ai remarqué que vous ne vous étiez pas parlé de tout l'entraînement. Est ce que vous vous êtes disputés ?
- Je ne préfère pas trop en parler Tenma. Tu devrais plutôt lui poser directement la question.
Le châtain ne semblait pas satisfait de ma réponse. Je soupira.
- Si tu veux tout savoir... Nous ne sommes plus ensemble.
- QUOI ???
Sa réaction fût plus intense que ce que je m'étais imaginé. Il était sous le choc. Il me présenta ses excuses mais je lui dis qu'il ne devait pas s'en faire.

Après avoir éteins les lumières et fermé les portes à clé, je rentra à la maison. Aichi se trouvait déjà là et il n'était pas seul. Une jeune femme aux cheveux bruns était assise dans le canapé. Mon oncle se tourna vers moi.
- Emi ! Tu es rentrée ! Où étais tu ?
- Au local. Je bossais.
- Ah.... bref, viens que je te présente.
Je m'approcha de mon oncle et de la jeune femme. Ils s'agissait tout simplement de sa petite amie. Comment ose t-il emmener sa copine ici alors que je viens de rompre ? Mais il semblait si content, que je ne dis rien. Elle s'appelait Himeka et était vraiment très sympa. C'était une collègue de boulot et ils ont eu le coup de foudre !
Fatiguée de ma longue journée, je monta prendre un bain et partit me coucher aussi sec après avoir grignoté un truc vite fait.

Dans mon lit, je repensa au week-end où Alex est allé dormir chez sa copine et où Takuto était venu dormir à l'improviste. On avait passé un super week-end. En repensant à tout ça, j'enlaçai l'oreiller sur lequel il avait dormi et me mis à sangloter.
Je savais bien, au fond de moi, que ça n'aurai jamais pu durer entre lui et moi. Nous ne venons pas du même monde après tout. Mais je m'étais attachée à lui.
Je ne pourrai sans doute jamais lui pardonner ce qu'il a fait mais j'avais quelques remords quand même.

Le lendemain, je partis seule au collège. Je n'étais pas de très bonne humeur et je ne voulais pas que Ranmaru en subisse les conséquences. Pourtant, c'était vraiment le jour où j'avais besoin d'un gros câlin.
Arrivée dans la salle, je m'installa à ma table. Makoto qui était juste devant moi se retourna.
- Bah, dis donc, t'as l'air de bonne humeur.
- Ouais... j'admire ton sens de la perspicacité.
- C'est vrai ? Merci.
Quand il vit mon regard, il comprit que c'était de l'ironie.
- Fais gaffe, la mauvaise humeur, c'est contagieux.
Il soupira puis se retourna. Et un contaminé !

Le soir, j'étais encore plus déprimée après avoir assisté aux 46 scènes de baisers entre Takuto et Ran.
Je n'alla même pas à l'entraînement. Je partis au parc de la tour. Je remarquais que je venais là à chaque fois que j'avais un coup de blues. Le coucher de soleil m'apaisait.

Pendant ce temps, à l'entraînement.
Tous le monde semblait surprit de l'absence de la coach assistante.
- Peut être que son travail la surcharge trop et qu'elle en a marre, suggéra Kurama.
- Non, Akemi ne nous laisserait pas tomber à part si elle avait des problèmes personnels, répondit Kurumada.
- Je tiens à vous rappeler qu'elle est déjà partie une fois ! Continua Hayami. Qui nous dit que cette fois est définitive.
- Ne dis pas n'importe quoi Hayami, râlât Midori, je suis sûre qu'elle va revenir.
- A part si ses problèmes se sont aggravés, dit Kurama.
- Miyuki, tu ne veux pas partir à sa recherche ? Vous êtes meilleures amies, peut être qu'elle se confiera à toi, dit Hamano.
La susnommée leva la tête, échangeât un regard avec Kirino.
- A quoi bon ? Dans l'état actuel des choses, ça ne sert à rien.
- Pourquoi ?
- Dans la vie il y a deux types de blessures : les blessures physiques qui guérissent avec le temps et les blessures du cœur qui, elles, ne guérissent jamais.
En disant cette phrase, elle jeta un regard noir sur le capitaine.
- C'est jolie comme phrase mais ça veut dire quoi ? Demanda Shinsuke.
- En gros, Emi ne va pas bien du tout !
- Comment ça se fait ? Demanda Hikaru.
- Demander à votre capitaine bien-aimé. Je suis sur qu'il va se faire un plaisir de vous répondre.
Tous les regards se tournèrent vers le capitaine.
- Alors Shindou ? Pourquoi ne veux tu pas tout leur raconté ?
- Je....
- Oui ? Tu as quelque chose à dire ? Explique leur pourquoi Akemi est dans un sale état depuis quelques jours. A moins que tu préfères que ce soit Kirino ou moi qui leur expliquions ?
Les joueurs se demandèrent ce que leur capitaine avait à leur dire. Mais le brun hésitait terriblement, il savait que ses coéquipiers réagiraient très mal.
Miyuki se leva du banc et se mit face à lui.
- Tu veux peut être que je leur dise toute l'histoire.
- Miyuki... Arrête. Je pense qu'il a comprit, dit Kirino.
- Oh que non. Il n'a pas comprit à qui il avait affaire. Il s'en ai prit à ma protégée, il doit en payer les conséquences.
Elle s'apprêta à le frapper mais le capitaine ne broncha pas.
- Tu vas te laisser faire ?
- J'ai fait une erreur, je dois payer. Tu l'as dis toi-même.
- C'est bien une réponse de lâche, ça.
Elle baissa son bras.
- Ils ont envie de savoir la vérité Shindou. Ils sont en droit de comprendre le pourquoi du comment.
Shindou regarda son équipe puis regarda Ran, qui n'avait pas réagit.
- J'ai fait une connerie. Akemi et moi ne sommes plus ensemble.
Toute l'équipe (sauf Tenma, Kirino, Makoto et Ran) était surprit.
- Tu oublis un détail Shindou... Pourquoi vous êtes vous séparés ? Demanda Kirino.
- J'ai trompé Akemi !
- Continue.
- Je l'ai trompé avec.... avec Ran !
Les membres du club furent choqués. Ran ? Impossible ! Il fait la même connerie que l'an dernier ! Elle détruit encore notre club !
Les deux bourreaux du capitaine semblaient satisfaits de ces aveux. Shindou n'en pouvait plus. C'était la première fois qu'il se sentait aussi mal. Ne supportant pas les regards de ses coéquipiers, il quitta l'entraînement.

Je regardais le soleil se coucher. Le spectacle était magnifique et me permettait d'oublier tous mes soucis. Quand il fut entièrement couché, je me leva et partis du parc. Quelque chose me pesait dans la poitrine mais je ne savais pas ce que c'était.
Comme je ne regardais pas où j'allais, je percuta quelqu'un. Il s'agissait de la seule personne que je ne voulais pas croiser : Takuto.
- Désolée. Je ne regardais pas où j'allais, dis je en me relevant.
- Moi non plus. Désolé.
On resta là, comme deux imbéciles. Je regardais par terre pour ne pas voir son regard.
- Je suis désolé, Akemi ! Dit il en s'inclinant, j'ai été le pire des salauds et je m'excuse de t'avoir fait souffrir. Tu ne pourras jamais me pardonner mais je tenais à te faire mes excuses.
Quand il me dit ça, je sentis mes larmes coulaient le long de mes joues. Je me sentais très mal. Je recula d'un pas. Il se releva et vit mes larmes. Quand nos regards se croisèrent, je tourna les talons et partis en courant.
- Comment puis je haïr et aimé à ce point une même personne ? Pensais je.
Je courus jusqu'à la maison où je me réfugia à toute vitesse.

Le match contre Kidokawa Seichuu arrive enfin ! L'équipe se fait mal menée en première mi-temps et le coach me demande d'entrer sur le terrain. Espérons que je sois à la hauteur de ses attentes ! Mince... que m'arrive t-il ? quelle est cette sensation bizarre ? Rendez vous dans le prochain épisode : Ma véritable force !

Chapitre 28 : Ma véritable force !

Le jour du match contre Kidokawa Seishuu arriva enfin. Le coach de cette équipe n'était autre que Afuro Terumi, ancien adversaire du coach Kidou quand il était à Raimon. Le match allait se dérouler sur un terrain en bois qui était plus solide qu'il n'y paraissait.
Malheureusement, la première mi-temps fut très compliquée pour Raimon. Ils se prirent deux buts et leur esprit semblait un peu affecté.
Lors de la mi-temps, une icône du collège Raimon nous rendit visite : Someoka Ryuugo ! Qui jouait dans la ligue professionnelle italienne. Il était devenu le tuteur de Nishiki pendant son séjour en Italie et lui avait apprit à devenir plus fort.
Kidou vint vers moi.
- Nanami. Je sais que c'est compliqué pour toi en ce moment mais j'aimerai que tu joues la seconde mi-temps.
- Quoi ?
- C'est dans les moment de difficultés que de nouvelles forces se réveillent.
Je compris sa phrase et alla dans les vestiaires me changer. Quand je fus de retour, je m'échauffa. Miyuki s'approcha.
- Écoute moi bien. Tu vas entrer sur ce terrain et tu vas briller comme jamais !
- J'y compte bien !

La seconde mi-temps allait commencer. Je me mis en place.
Nishiki qui était en attaque, prit la balle aux adversaires. De là où j'étais, je pouvais voir tous les mouvements adverses.
- Nishiki, passe à Tenma sur ta droite !
Il s’exécuta. La balle passa de Nishiki à Tenma et de Tenma à Nishiki à nouveau. Ce dernier invoqua son Keshin : Sengoku Bushin Musashi et marqua le premier but de Raimon.
- Super Akemi ! Tu gères pour donner les consignes ! Me dit Nishiki avec un clin d’œil.
- Merci. Joli but en tout cas.
On se tapa dans la main et nous nous remîmes en place pour le coup d'envoi. Kidokawa Seishuu avait la balle mais je leur repris rapidement.
- Nishiki, Tsurugi, avancez ! Criais je.
Ils suivirent mes instructions. Je courus et dribbla deux joueurs. Puis, les milieux de terrain se mirent devant moi, ils étaient trois.
- Vas y, ma Emi ! Tue les ! Me cria Miyuki depuis le banc de touche.
- Reçu !
Je ferma les yeux et me concentra sur leur bruit de pas. J'ouvris les yeux et les esquiva tous grâce à ma super technique : Sound of silence ! Je passa la balle à Nishiki qui marqua le but de l'égalisation grâce à son Keshin.
- Akemi ! T'as réussis ! Ta super technique est géniale ! Me félicita Ranmaru.
- Merci ! Maintenant les gars, marquons le but de la victoire !
- Ouais !!!

Engagement pour nos adversaires. Kirino leur reprit la balle et ma la passa mais Ran courus vers moi et me percuta violemment.
- Ran ? Mais qu'est ce que tu fais ?
- C'est moi la reine de cette équipe ! Je ne te laisserai pas me prendre mon trône.
- Ne dis pas n'importe quoi ! On est en plein match, ça ne sert à rien de se disputer maintenant !
Elle me prit le ballon se courut vers les buts. Malheureusement pour elle, les défenseurs se jetèrent sur elle et lui reprit le ballon. Heureusement, pour l'équipe, je courus à toute vitesse et reprit le ballon. Je n'étais pas très loin du but mais un défenseur me fit un mauvais tacle et je tomba à terre.
- Akemi ! Ça va ? Me demanda Ranmaru qui avait courut jusqu'à moi.
- Ça va. Du moins, je crois.
J'essayais de me relever mais ma cheville me faisait mal. Kidou voulut me remplacer mais je refusa.
- Laissez moi jouer jusqu'à la fin ! Je peux encore courir !
Kidou hocha la tête et me laissa sur le terrain. Ranmaru m'aida à me lever, je trébucha mais je réussis à marcher.
- Fais attention s'il te plaît, me dit le rose.
- T'inquiète. Je gère !
Il ne semblait pas rassuré pour autant.
Raimon obtenu un coup franc. C'est Makoto qui le tira mais le ballon fut arrêté par les défenseurs. Takuto les arrêta avec un tacle et le ballon arriva dans mes pieds.
- C'est quand on pense ne plus avoir de forces, que notre véritable force se révèle.
Cette phrase était du coach Endou. Il l'avait souvent dite dans la série originale, quand il était capitaine de l'équipe Raimon.
J'étais exténuée et ma cheville me faisait atrocement mal. Mais tous les joueurs étaient marqués, j'étais seule face au gardien et il ne restait plus beaucoup de temps.
- Akemi ! Cria Ranmaru.
- Emi ! Crièrent Makoto et Miyuki.
- Akemi-san ! Criaient les premiers années.
- Je ne dois pas les décevoir, pensais je.
Une aura bleue m'entoura et prit la forme d'un Keshin.
- Viens à moi mon Keshin : Tsuki no Shuryō no Megami, Artémis !
(oui c'est un nom en japonais qui veut dire : la chasseresse de la lune, Artémis. Merci Google traduction)
Je tira avec mon Keshin et je marqua le but de la victoire. L'arbitre siffla la fin du match. J'étais essoufflée et je tomba sur les fesses, tellement j'étais fatiguée. Les joueurs se ruèrent sur moi.
- Incroyable Akemi ! Dans le même match, tu inventes ta propre super technique et tu invoques ton Keshin ! Moi je dis : respect ! Dit Ranmaru en s'inclinant.
- Tu as réussis Akemi-san. Bienvenue dans le cercle privée des utilisateurs de Keshin, me dit Tenma.
- Merci les gars. C'est cool.
Les joueurs partirent petit à petit vers les vestiaires. Je reprenais mes esprit tranquillement sur le terrain. Une main se tendit vers moi.
- Tu as été incroyable Akemi, me dit Takuto.
- Merci.
Je lui attrapa la main et me releva avec son aide. Comme ma cheville me faisait encore mal, il m'aida à marcher jusqu'au vestiaire.
- Désolée d'être encore un poids pour toi.
- Après l'exploit que tu viens de faire, ce n'est vraiment rien.

Dans les vestiaires, Ran était en train de se changer.
- Alors, j'espère que tu as bien profité de tes minutes de gloire, dit elle.
- Oui. C'était très agréable !
- Profite bien. Car j'ai réussis à te reprendre Shin-kun, alors maintenant, je vais reprendre mon trône !
- Vas y. Je n'en ai rien à faire.
- Comment ça ? Tu n'aimes pas cette gloire ?
- Je m'en fous. Gloire ou pas, ce qui compte, c'est que Raimon remporte la Holy Road et le football soit libre !
Ran n'aimait pas mon attitude de je-m'en-foutiste. Elle voulait de la rivalité mais ce n'est pas avec moi qu'elle en trouvera.

Nous rentrâmes au collège avec le car. J'étais assise à côté de Aoi, une poche de glace sur la cheville.
- Tu as encore mal ? Demanda Aoi.
- Un peu, mais tant que je ne pose pas le pied par terre, ça va.
- C'est dommage que tu te fasses mal après le super match que tu as fais, continua Midori.
- Merci mais je n'ai joué qu'une seule mi-temps.

Nous étions de retour au collège. Comme ma cheville me faisait mal, je ne savais pas comment rentrer.
- Alex est encore au boulot et je ne vais pas déranger le coach pour si peu, pensais je, tant pis, je rentre à cloche-pied. Autant être ridicule jusqu'au bout !
Tout le monde était partit. Je commençai à marcher (si on peut appeler ça marcher). Mais manque de bol, je trébucha sur une pierre et tomba. Mais avant que je ne touche le sol et que je me fracasse comme une pas douée par terre, quelqu'un me rattrapa.
- On ne peut vraiment pas te laisser seule deux minutes.
- Takuto ?
- Bon... je te ramène ?
- Depuis quand t'as le permis ?
- Pas en voiture idiote ! Sur mon dos !
- Hein ? Mais non ! Mais non !
- Ne fais pas ta princesse et grimpe !
J'hésitai longtemps. Mais il insista tellement que je monta sur son dos.
Savoir que j'étais sur son dos alors que nous venions de nous séparer me semblait un peu ironique.
- Tu n'as pas trop mal ? Me demanda t-il.
- Non, ça va.
- Tant mieux. Je me sens coupable de ton état.
- Tu ne dois pas. C'est pas ta faute si je me suis fait mal.
- Si on avait fait une bonne première mi-temps, tu ne serais pas venue sur le terrain et tu ne te serais pas blessée. Je suis lamentable comme capitaine. Toi, tu t'es comportée comme un vrai leader pendant toute la seconde mi-temps. Je suis vraiment pathétique à côté de toi.
- T'arrêtes de dire n'importe quoi ou je continue à pieds.
- Hein ?
- T'es pas un mauvais capitaine, au contraire. T'es sans doute le meilleur capitaine que Raimon n'a jamais connu ! C'est juste que tu n'as pas confiance en toi. Aujourd'hui, je me suis blessée, et alors ? Ça arrive à tout le monde ! Alors ne culpabilise pas à cause d'une simple foulure.
Il resta silencieux. Je serra un peu plus mes bras autour de son cou.
- Merci Akemi. De me soutenir encore après ce que je t'ai fait.
- C'est vrai... Je suis trop gentille. Je devrai te fracasser la tête contre le sol à la place.
Il rit. C'était pas fait pour être drôle mais chacun son délire.
Il me déposa chez moi et rentra chez lui. Et ben... quelle journée !