Fiction

Bon j'ai vraiment la flemme de faire une présentation, mais en gros voici une fiction (non fan). J'espère que celle-ci plaira ! Il est possible que je ré-écrive l'introduction, sait-on jamais, mais dans le cas je le signalerais ! Une dernière chose: Cette fiction est en cours ^^.

Sur ce, bonne lecture !

J'avais dis " je vais poster" mais en fait, j'ai mis un peu de temps....Mais voilà,  j'y suis!

Image des personnages et de leur couleur:

Charlotte Skiller: http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSFQIM1vMGGC3N4HnsHzf0Us7Qks_hzfLbfzTTnPnJsUk9zYBfwopNLPhW2

Kana Owkinshttp://s3.zerochan.net/Ikusaba.Mukuro.240.1675515.jpg

           Prologue.

   Bonsoir chers lecteurs. Connaissez-vous les contes?
Oui, c'est histoires si jolies que l'on raconte aux enfants le soir avant de dormir.
Ils commencent par "Il était une fois" et s'achèvent par " Et ils vécurent heureux pour toujours". Enfin, c'est ce que raconte les livres. Mais que dirait les personnages si l'on leur donnait la parole, si pour une fois en dehors de leur rôle, Ils nous racontaient la vérité ? Et mieux, si  leur histoire ne s'achevait pas ?
Je pense que nous allons peut-être le savoir, d’une certaine façon. Suivez-moi !


               Charlotte Skiller.

Il était 7h 52, Charlotte était assise à même le parquet de son salon plongé dans le noir. Qu'est-ce que pouvait bien faire cette jeune brune à 7h52 par terre dans le noir ? C'est très simple, elle attendait la venu du chauffeur de l'En ou école national. Celui-ci la conduirait dans sa nouvelle « maison », dans un lieu perdu on ne sait où. Le jour ou ses parents avec été contactés par l'En, c'est-à-dire il y a un mois, Charlotte avait  vu sa vie toute tracée en un instant.
Sa mère était entrée dans la cuisine suivie son  père, elle avait prit Charlotte dans ses bras avec les larmes aux yeux.
-Lottie ! Lottie, ma fille je suis si fière de toi !
Monsieur Skiller approuva d'un hochement de tête avec un sourire de six mètres de long. Quant à Charlotte, qui déjeunait jusque-la tranquillement, ne comprit pas l'entrain si matinal, voir trop matinal, de ses parents.
-Maman, s'il te plaît lâches-moi. Et explique-moi aussi...
Madame Skiller recula de trois pas et prit en grande inspiration, comme si elle allait décerner un oscar, et dit :
-Lottie, tu es recrutée à L’école National.
Monsieur Skiller crût bon d'ajouter :
-Tu pars dans un mois, bravo ma fille, c'est vraiment merveilleux !
Et Charlotte Skiller comprit une chose: Que ce n'était pas merveilleux du tout.


On sonna. La jeune brune se redressa, 8h00, pile à l'heure. Charlotte aurait voulut voir ses parents pour un dernier au revoir, mais la société était apparemment plus importante que le grand départ de leur fille unique.
La jeune fille attrapa son unique valise, elle n'avait prit que le nécessaire, et sortie de chez elle en verrouillant soigneusement la porte comme à son habitude.
Une grosse voiture noir aux vitres tintées l'attendait devant le portail.
Charlotte s'approcha avec méfiance de la voiture, le chauffeur baissa la vitre.
-Charlotte Skiller ?
-Oui.
-Montez à l'arrière.
La jeune fille monta à l'arrière et vit avec soulagement qu'une vitre la séparait du chauffeur et qu'aucun autre inconnu se trouvait dans le véhicule.
La voiture démarra et tandis que celle-ci l'éloignait, Charlotte se retourna pour graver dans sa mémoire une dernière fois son « chez soit. »

   Kana Owkins

Si dans ce petit quartier de vielle ville quelqu'un dors encore, ce sûrement qu'il est sourd car la bruyante famille Owkins était debout.  C'était l’effervescence dans la maison. L'aîné des trois enfants partait ce matin pour cette prestigieuse Ecole National. Mais le tableau familiale est un peu différent que ce que l'on pourrait imaginer :
Kana se cramponne de toute ses forces à la rambarde de l'escalier, hurlant à la mort toutes sortes de phrases composées principalement de négations. Monsieur Owkins tente de la décroché, en vin. Alors que de son côté Madame Owkins rit au éclats, café à la main et tentant de raisonner sa fille.
- Allons Kana ! Tu es bientôt majeur, et le seul ami que tu ais est ce pauvre George, le poteau de la rampe d'escalier ! C'est un internat, pas une prison.
- George me comprend LUI. C'est un humaniste, il comprend ma SOUFFRANCE.
- Euh, chérie.... écoute maman. Tout se passera bien, je te promets ! Tu pourras nous appeler, et lâche cette rambarde !
-Nooooooooooooooooooooooooooooon ! Jamais ! Kana se cramponna encore plus fort à son chère George.
Les petits jumeaux Céline et Ewhan étaient assis dans le haut de l'escalier, observant la scène avec curiosité.
-Ewhan, pourquoi ils crient tous, Kana s'est fait mal, maman a encore été méchante avec monsieur George ?
-Tu sais, je pense que Kana ne veut pas aller dans l'asile où les parents l'envoient.
-Papa, maman, pourquoi Kana va chez les fouuuus ?
-Hein? Euh...mais Céline chérie, Kana ne va pas chez les fous...
-C'est Ewhan qui me l'a dit!
-Ewhan ! Ne raconte pas des bêtises à ta sœur, gronda madame Owkins.
Pendant ce temps kana avait finit par lâcher monsieur George et faisait un sitting aux pieds de ses parents.
-Non. Je n'irais pas.
-Kana Owkins, vous irez où vos parents l'ordonne. C'est une chance incroyable que cette école t'offre une place, et avec ta mère nous nous sommes bien renseignés, je t'assure que tu serais heureuse dans cet internat. D'ailleurs, je me demande comme et pourquoi avec tes résultats, tu ais été choisie...
- Ah bah merci bien du compliment ! C'est juste que je suis trop intelligente pour être comprise. Et moi je ne veux pas aller dans une école super loin de chez moi, sans aucunes personnes que je connaisse et par dessus le marché, dans une école qui n'autorise ni les visites, ni portes ouvertes !
-Mais c'est une école d’élite, je pense qu'il est normal que celle-ci reste très privée et secrète, rétorqua Madame Owkins.
S'en suivit encore une longue demi-heure de négociation avec Kana pour que celle-ci se résigne à prendre sa valise. Et c'est ainsi que vers neuf heure une voiture vint chercher l’aîné des Owkins pour l'emmener à l'En.
Avant de monter en voiture les deux jumeaux avaient offert à Kana une photo de famille avec un cadre, disons stylisé à leur façon, ce qui avait beaucoup plût à la jeune fille. Après de nombreux mots d'adieux et tristes sourires Kana embarqua dans la voiture et c'est en voyant la voiture l’éloigné de sa famille agitant les bras que les larmes lui montèrent aux yeux.

Mouhahahhaha je suis de retour, pour vous jouer un mauvais tour!  J'ai corrigé les liens d'image ^^ ( mais pas mes fautes hé héhéhéhé)

Carys: https://nsa31.casimages.com/img/2014/02/24/140224043718412063.png

Carys Willow.

Carys sautillait partout dans la maison, vérifiant cela, oubliant ceci...avant de ré-vérifier cela. L'imposante demeure des Willow à l'allure d'un château de conte de fée baignait dans une douce lumière matinal que la jeune fille venait troubler par son agitation pour le moin... bruyante. Madame et Monsieur Willow traînait en pyjamas dans un des nombreux canapés, le petit déjeuner servi sur la table basse.
- J'ai tout ? Est-ce que j'ai tout? Euh....Euh.... ma liste ! S'écria-t-elle en courant vers un fauteuil pour attraper une longue, longue, longue liste.
- Carys, c'est la onzième fois que tu vérifies ta liste ONZIEME. Tu n'as rien oublié !
-Oui mais maman, sait-ont jamais, si ça se trouve, il n'y a vraiment rien là-bas ! Et... Ah où en étais-je ? La brosse à dents ou les ampoules ? Je ne sais pas ! Au mon dieu, je recommence !
Monsieur Willow, qui semblait plus endormit qu'autre chose, demanda :
- Ampoules ? Des ampoules ? Mais pourquoi faire ? Tu es folles ma chérie !
- Ah oui ? Bah si quelqu'un a volé les ampoules de ma chambre ou si elles cassent, tu y avais pensé, hein ?
- Des voleurs d'ampoules, à l'En, mais oui, suis-je bête !?
- Bah oui papa !
Après avoir vérifié une énième fois ses valises, parce que, oui, Carys avait cinq valises, la jeune fille s'éclipsa dans sa chambre.
La pièce paraissait vide, à par les meubles, tout avait disparu dans les grandes valises. L'ameublement s'accordait plutôt bien avec le reste de la demeure et donnait une allure de princesse à la chambre. Sur le balcon dormait une grosse boule de poiles noir : un chat.
Carys couru le rejoindre.
- Diabolo ! Diabolo ! Mon gros chat-chat ! La bête, habituée aux explosions d'humeurs de la jeune fille ne réagit pas. Carys s'accroupit près de lui.
- Je pars Diabolo ! C'est sûr ! Aujourd'hui je vais à l'École national ! C'est génial ! Je vais rencontrer pleiiiiiiiins de gens ! Faire la fête ! Et pleins d'autres truc géniaux !
Diabolo, en guise de réponse entrouvrit les yeux et agita la queue.
Les grands yeux bleues de Carys s'assombrir d'un coup.
-Oui c'est vrai tu as raison, vous allez me manquer.... Et elle fondit en larme avant d'écraser la pauvre bête contre elle pour lui faire un « câlin ».
Soudain, la voiture de l'En apparut au loin et Carys lâchât le chat, qui s'écrasa au sol avec un miaulement de mécontentement, ou de joie de l'avoir lâche. La jeune fille courue comme une folle pour annoncer son départ à ses parents.
Après avoir demandé aux domestiques de s'occuper des valises, Carys, devant le portail embrassa tout le monde pleurant, riant.
Monsieur Willow, toujours en pyjama donnait les dernières recommandations à sa fille, approuvées par sa femme.
- Tu seras une gentille fille, courtoise et calme, tu dois faire honneur à..
- ... La famille Willow, oui je sais papa ! Acheva-t-elle avec une voix de diva.
- Et si tu as le moindre problème tu nous appelles, chaton.
- Mais oui maman, mais oui.
Et cela dura encore un certain temps, encore une autre liste de recommandations pour Carys, chez les Willow, on aime bien les listes.
Enfin elle monta dans la voiture, toute excitée à l'idée de voir le monde.

Et voilà encore un personnage ! Beaucoup de personnages hé hé hé !

Sira: http://www.renders-graphiques.fr/image/upload/normal/Manga_girl2_-_Artiste_Aoshiki.png

Sira Guzman

Sira ferma sa valise et la traîna comme elle le pouvait hors de sa chambre, sa colocataire l'attendait dans l'entrée.
-Ça va me faire bizarre sans toi dans l'appartement!
-Je ne pensais pas que j'étais si envahissante que ça.
-Je ne voulais pas dire ça !
-Je sais bien, répondit Sira avec un demi-sourire.
La colocataire, du nom de Annie, sera fort la jeune fille en signe d'adieux. Sira se lassa faire même si les effusions et les larmes n'était pas sa tasse de thé.
Elle descendit les deux étages, traînant sa lourde valise et maudissant les pannes d'ascenseurs. Dehors brillait un grand soleil avec quelques nuages, Sira observa en attendant la voiture, les magnifiques montagnes qu'elle connaissait par coeur, qui entouraient sa petite ville. Plus haut la neige avait recouvert le paysage. Sira se fit la réflexion qu'avec un tel soleil elle ne tarderait pas à fondre.
Elle scruta sa rue espérant voir arriver cette maudite voiture, car même si la jeune femme aux longues tresses semblait tout à fait sereine, son esprit n'en était pas moins agité. L'inquiétude de l'inconnu et l'abandon d'un lieu si important à ses yeux se livraient bataille dans sa tête. La jeune fille était mal à l'aise, pourtant vingt ans était l'âge de la découverte, de l'aventure!
Enfin la voiture apparue. Après une rapide identification du conducteur sur le passager, Sira déposa sa valise dans le coffre et monta en voiture. Elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle allait, car l'emplacement de l'École national n'était pas précisé.
La voiture démarra, la jeune fille appuya sa tête contre la vitre, laissant le paysage défiler sous ses yeux, rêvant de l'avenir.

C'est la TROISIÈME FOIS que je refais ce poste, maudit ordi !

Neylie Battero:
 http://static.zerochan.net/Aoshiki.full.768176.jpg

Houlalalal, c'est quoi ce lien de fou? Bon je m'en occuperais plus tard!

Neylie Battero.

Neyli se promenait dans la ville. Elle regarda sa montre, neuf heure. « Il est temps de rentrer » se dit-elle. Elle fit demi-tour, traversa le petit parc avant de rejoindre la grande avenue qui menait jusque chez elle. Alors qu'elle marchait, une voiture s'arrêta à son niveau, un petit vieux baissa la vitre.
-Excusez-moi, jeune fille, pourriez-vous m'indiquer la R...
Neylie ne le laissa pas finir et lui répondit ce qui lui semblait le plus évident :
-Non merci monsieur, je ne veux pas coucher avec vous, vous êtes trop vieux.
Et sur ces mots elle repartie et tourna à droite.
Le petit vieux resta planté là, vitre ouverte, au volant de sa petite voiture.
« Cette nouvelle génération a totalement pété les plombs ! » pensa-il.

Neylie passa la porte de sa maison. Tout était calme, comme à son habitude.
Sans s'annoncer, ni même chercher ses parents, elle monta dans sa chambre et sans un regard sur celle-ci, attrapa sa valise. En redescendant la jeune fille s'arrêta devant une porte fermée. Elle resta plantée là, quelques secondes et finit par entrer.
La pièce était plongée dans le noir, on ne voyait rien malgré la lumière du couloir. Neylie resta sur le pas de la porte, comme dans un sanctuaire.
-Et bien, je pars Alexandra, ne t'inquiètes pas, tout se passera très bien là-bas.
Elle hésita et rajouta tout bas « je t'aime ». Il lui sembla que quelque chose bougea dans la chambre, sans doute un jeu de son esprit.
Neylie descendit dans l'entrée, valise en main. Elle arqua un sourcil en voyant ses parents dans l'entrée. Tous les trois se dévisagèrent en silence.
La mère de Neylie s'approcha en la dévisageant et la sera dans ses bras.
Neylie fut vraiment surprise par ce geste, mais ne dit rien, cela faciliterait les choses.
Tout d'un coup la femme s'écarta brusquement, comme si la peau de sa fille était brûlante. Sans un mot Madame Battero retourna dans le jardin. Le père de Neylie ne trouvait pas le courage de regarder sa fille en face et se balançait d'un pied à l'autre, mal à l'aise.
- Alors, heu... bon voyage... travaille bien...
Neylie ne répondit rien, elle n'aimait pas parler pour ne rien dire.

En entendant une voiture arrivée, Neylie sortie sans un regard vers son père et après une rapide évaluation du chauffeur, un monsieur tout le monde, monta à bord du véhicule.
Sur la confortable banquette arrière de la voiture la jeune fille ne pensait ni à son futur, ni à son passé, seulement à Alexandra, hors du temps.

Yop, quatrième fois que je re-poste ce maudit truc ! Donc je m’occuperais des couleurs et mise en page plus tard parce que là, je craque ^^
Ps: lien image corrigé + Excuse du retard d'un mois, mouhahhahaha !


Chapitre plus ou moins deux

Après six longues heures de routes sans pauses et un mauvais déjeuner fournit par les cuisines de l'En et mangé sur la route, Charlotte aperçut enfin le grand portail du domaine de l'Ecole National. Inutile de préciser que la jeune fille voyait ce bâtiment comme son sauveur, finalement.
La voiture ralentit et le portail s'ouvrit. Charlotte se pressa contre la vitre pour pouvoir voir ce nouveau lieu. Il y avait une grande allée avec de chaque côté une armée d'arbre bien taillés. D'ailleurs, au bout de cette allée il y avait juste ... le palais de Versailles. Bon en plus petit, disons le mini-Palais de Versailles.
Charlotte n'en revenait pas, elle qui s'attendait à de gros cubes en bétons ou en verres...
Une grande hais partait de chacune des deux ailles du bâtiment et se rejoignait à la grille de l'entrée.

La voiture avançait lentement dans l'allée pour stationner devant le bâtiment parmi une dizaine d'autres véhicules. Le chauffeur descendit et ouvrit la porte de la jeune fille.
- Bienvenue à l'Ecole National Mademoiselle.
- Euh... Merci.
L'homme qui servait de chauffeur sourit et disparut derrière la voiture pour récupérer la valise de Charlotte. Il lui tendit et ajouta :
-Bon et bien, je vous souhaite bon courage. Vous serez prise en charge à l'accueil, difficile de se tromper d'endroit, c'est l'entrée principale.
Sans attendre de réponse il tourna les talons et disparut entre les voitures.
Charlotte n'osa pas bouger, tout semblait calme, au loin les bruits d'oiseaux, celui d'un moteur et quelques voix .La brune traîna sa valise sur le pavée inégal  jusqu’à l’entrée.
A sa surprise les portes s’ouvrirent automatiquement à son approche, comme dans les magasins. Elle pénétra alors dans un grand hall. Il y avait  six regroupements de sièges et canapés disposé en petit salon autour d’une table basse. Le plafond était haut et en levant la tête Charlotte fut prise d’effroi face au gigantesque chandelier qui pendait au-dessus de sa tête.
Au fond de la salle la jeune fille aperçut un comptoir, elle s’approcha.
Une femme d'une quarantaine d'années avec un chignon serré et de fine lunette tapait vivement sur un clavier. A l'approche de Charlotte et de sa fidèle valise elle releva la tête en souriant :
-Charlotte Skiller ? Parfaitement à l'heure, Bienvenue ! J'espère que tu as fait bon voyage.
Devant tant de vivacités Charlotte ne bredouilla que trois pauvres « Euh, oui... merci ». Mais la secrétaire nullement affectée continua son monologue tout en farfouillant dans son tiroir pour en sortir une petite boîte :
-Dans cette boîte tu trouveras un bracelet qui te servira de clefs, il te donne accès aux lieux qui te sont autorisés. Bien que les bâtiments paraissent vieux nous sommes assez avancés en matières technologiques. Elle appuya sa phrase d'un clin d'oeil. Elle continua :
-Alors, tu es dans la section « Grims ». Va t'asseoir dans l'espace d'attente trois, celui au fond à droite. L'attente risque d'être longue, désolée, mais il y a du retard dans ton groupe. Viens me voir si tu as besoin de quelque chose !
Charlotte prit la petite boîte bleue et se dirigea vers un des petits espaces salon de tout à l'heure. Celui que lui avait indiqué la femme était déjà occupée par quelques personnes. La jeune fille prit place dans un fauteuil, sa valise à côté.

Dans le canapé à droit de Charlotte se trouvait une jeune femme aux longues tresses brun clair, elle lisait une des revues posées sur la table basse. De l'autre côté garçon plutôt maigre pianotait frénétiquement sur son portable. Charlotte tentait de juger son niveau de séduction-attitude lorsque de sa gauche surgit une ombre.
-Salut ! Neylie, enchantée !
Une jeune fille sauvage apparait ! Ses longs cheveux noirs partaient un peu partout et elle regardait Charlotte avec un grand sourire, penché en avant, les mains croisées comme une petite vielle, en plus jeune. La petite mateuse sursauta. Une fois remise de sa frayeur Charlotte répondit en souriant :
-Salut, moi c'est Charlotte, mais appelle-moi Lottie, c'est mieux.

-Ok, Lottie ! Désolée de t'avoir fait peur, je pensais que tu m'avais vue. Dit-elle en se laissant tomber sur le canapé juste à côté. Le bruit que fit cette chute volontaire fit sur sursauter le jeune homme assit à l'autre bout. Il se recroquevilla encore plus près de l'accoudoir, portable en mains, espérant que celui-ci le protégerais de ce tremblement de terre force zéro virgule zéro zéro un.
Charlotte, désormais Lottie, ne savait pas quoi dire pour animer la conversation, mais Neylie semblait s'en occuper à elle toute seule.
-Sérieusement, je suis là depuis une heure ! Et encore, je ne suis pas la première ! Combien de temps on va devoir attendre ? Bon c'est vrai que l'attente n'est pas désagréable, mais tout de même !
Lottie leva la tête. Tout était blanc et or, décoré avec goût et détails.
-C'est vrai que c'est joli, ça ressemble au palais de Versailles je trouve, répondit-elle.
- Toi aussi ! On s'est fait la même remarque en arrivant ici !
Lottie butta :
-Heu.. « on ».... ?
-Nous sommes plusieurs dans ma tête répondit Neylie en souriant de toutes ses dents.
-Ah, d'accord répondit-elle simplement, même si dans sa tête tout n'était pas d'accord.

La discussion reprit donc entre les deux jeunes filles, comme si de rien n'était.

Salutations! Je suis VRAIMENT navrée de tout le temps de silence, mais je vous assure c'est la faute de mon AIMABLE ordinateur ( Sans correction ce serait ignoble) Mais j'ai écris la suite en attendant ^^ DONC voilà mon SUPER chapitre......deux -_-.... ... ... .. .

Good TIME !

Chapitre Trois, Un, deux, trois SOLEIL !

Deux heures plus tard, 42 sujets différents, 4 crises de nerfs de Neylie, douze puissances mille râlements de Lottie et beaucoup d'éclats de rires, peu de choses avaient évolué dans l'espace d'attente numéro 3. La secrétaire, qui s'appelait Madame Van Halen (Oui, oui, comme le chanteur), était venue plusieurs fois s'excuser du retard. Il semblerait qu'une des voitures avait eu un accident technique et qu'Henri, encore un autre chauffeur, avait fait un détour pour récupérer la nouvelle presque élève de l'E.N.
Neyile et Lottie avaient réussirent à apprendre le nom de la jeune fille aux tresses : Sira. Celle-ci était plus âgé qu'elles, mais Neylie s'en accommodat et même si elle parlait peu, réussit à l'inclure dans la conversation. Par contre, au grand désarroi de Lottie, elles n'apprirent rien sur le jeune homme au portable.
- Dis-moi, tu es au courant de ce qu'on va faire de nous ici ?
demanda soudainement Neylie. Lottie se jeta mollement au fond de son siège et soupira.
- Aucune idée... Je ne m'en fais pas trop, je n'ai jamais entendu quelque chose de négatif sur l'école, ni sur les étudiants qui en sortaient.
- Il y a des rumeurs comme quoi dans l'E.N on peut devenir des super ninjas du gouvernement. Un genre d'espion, mais en super ninja. Et je sais de source sûre qu'il y a un énorme pôle scientifique ici !
Lottie demanda, dubitatif :
- Ah ouais ? Des supers espions ninjas ? Et moi je suis une chèvre... C'est quoi tes sources ?
- Internet !
- Bah voyons…
Neylie, vexée par le scepticisme de Lottie se tourna vers Sira pour lui expliquer en détails ces soi-disant « sources sûres ». Sira l'écoutait, sourire en coin.
Se détournant de la conversation, Lottie Observait les alentours d'un oeil distrait. Le grand hall était très fréquenté. Plusieurs fois il avait semblé à la jeune fille voir des journalistes s'approcher de l'accueil, de s'asseoir et de repartir peu après en compagnie d'autres personnes en costards. Il lui semblait aussi avoir entendu d'autres langues et elle avait vu beaucoup de femmes armées de talons aiguille et tailleur.
Il était environ 15 h 40 quand Sira aperçut deux jeunes filles perdues dans le halle avec leurs valises. Enfin une avec sa valise, l'autre avec sa maison en valise. Elle délaissa le discourt de Neylie sur les ninjas aux super pouvoirs pour observer les deux arrivants.
- Je crois que les nouvelles sont arrivées, dit-elle de sa voix calme et posée.
Le flux de paroles de Neylie s'arrêta pour laisser place à l'observation tout comme Lottie. Même le jeune homme leva le nez de son téléphone.
Les deux jeunes filles se dirigèrent vers le comptoir et ne tardèrent pas à venir vers le petit groupe de la filière Grimm suivi de Madame Van Halen.
Carys et Kana n'eurent pas le temps de se présenter que la secrétaire prie la parole :
-Voici les deux retardataires : Mesdemoiselles Willow et Owkins. Maintenant si vous voulez bien, je vais vous présenter le campus. Je m'excuse par avance si je presse un peu les choses, mais nous avons du retard à rattraper.
Les jeunes gens se levèrent et prirent leurs valises pour la suivre.
Madame Van Halen se dirigea au fond du hall et tourna dans un couloir à gauche. Tout en marchant elle expliquait au petit groupe :
-Il y a six sections dans l'établissement, chacune occupe un bâtiment. La section dans laquelle vous êtes étudiant dès maintenant se nomme « Grimm ».
-Nous sommes déjà des étudiants ? S'étonna Neylie.
-Oui, ne vous inquiétez pas, vous êtes fait pour cette filière. Mais à ce sujet, vous aurez les réponses à votre arrivée dans le logement.
La secrétaire s'arrêta devant une double porte aux garnitures dorées. Sur le côté se trouvait un petit boîtier.
-C'est ici que vos bracelets vont vous servir. Vous le passez sur le boîtier comme ceci et la porte s'ouvre.
Et la porte s'ouvrit, c'est beau la technologie.
-Pour cette fois je m'occuperais des portes. Mais à l'avenir ne quittez jamais votre bracelet.
La porte ouvrait sur une véranda meublée de fauteuils et de tables basses. Madame Van Halen se retourna vers son petit groupe :
-Installez-vous, j'en ai pour une minute. Je vais chercher une voiture.
-Il est si grand que ça le campus ? Demanda Carys.
La femme répondit avec un demi-sourire « Tu n'as pas idée ! » avant de disparaitre.
Tout le petit groupe s'installa autour d'une table basse, sauf le jeune homme. Il s'était mis à l'écart contre un mur pour jouer avec son téléphone. Sira observait à travers la porte-fenêtre : Juste devant une route en pavée semblait longée la façade du château. Derrière cette route s'étendait une vaste, très vaste pelouse avec de-ci de-là quelques bosquets et arbres parfaitement entretenus.
Au loin Sira distinguait des bâtiments, mais ne voyait guère plus malgré son excellente vision.

La jeune fille ne remarqua pas tout de suite que la blonde s’était mise à parler.
- Oui donc je propose qu’on se présente tous un par un !
- Euh… ça fait très cercle anonyme ton truc… Objecta Neylie.
Objection emportée par le vent.
-Mais non, mais non, pas du tout ! Bon je commence : Je m’appelle Carys Willow, j’ai dix-huit ans. J’ai pleins de passions !
- Vue ta montagne de valises, effectivement tu dois en avoir des passions Princesse, ricana Neylie.
-Pardon ?! T’as un problème, l’Impératrice ?
- C’est plutôt vous, princesse, je ne vois pas votre majordome !
- Ah ah. Je vais t’offrir des cours d’humours !
- Pardon ?!
Lottie coupa court à cette discussion.
- Charlotte, 19 ans. Appelez-moi Lottie.
Immédiatement la querelle cessa et les jeunes filles se tournèrent vers Lottie.
Neylie sourit chaleureusement et Carys était parfaitement ravis que l’on s’intéresse à son « jeu ».
-Ah ! Merveilleux ! Merci Lottie de ta participation. Alors… Toi ! C’est à ton tour, dit-elle en se tournant vers Sira.
-Je m’appelle Sira Guzman. J’ai vingt ans. Enchantée.
-Nous de même, Sira. Pour faire plaisir à Princesse je me présente. Je m’appelle Neylie Battero et suis dans ma Dix-huitième année. Je suis diagnostiquée trouble dissociatif de l'identité.
Mais ne vous inquiétez pas, on s’y habitue vite !
Eh bien, vue la tête des jeunes filles, il y avait possibilité qu’elles ne croient pas en cette dernière phrase.


Carys tenta de changer de sujet, l'air de rien :
-Ah ... euh... D'accord... Je suppose. Euh, oui donc. Kana ! La petite brune sursauta.
-Oui.... ?
-Bah présente-toi !
-Ben... Je m'appelle Kana ?
Carys était agacée. Mais elle savait que Kana serait une bonne diversion.
-Sans blague ! Bon, je vais la présenter, sinon on en aurait pour la nuit. Elle s'appelle Kana Owkins et elle a dix-huit ans dans six jours. Et elle n'a pas d'ami.
-Hééééé ! S'indignai Kana, qui aurait préféré passer cela sous silence.
-Vous vous connaissiez déjà ? Demanda Lottie.
-Non, mais j'ai fait voyage avec elle, problèmes techniques de voiture.
- C'est pour ça les deux heures de retard ? Grinça Neylie.
Carys ignora parfaitement cette remarque. Il lui restait encore une personne et elle n'échapperait pas à son interrogatoire. C'est donc tout naturellement qu'elle se leva et alla se coller à trois centimètres du visage du jeune homme.
-Et toi ?

Le jeune homme voulut reculer, mais comme il était déjà appuyé contre le mur l'échappatoire était impossible. Il ne pouvait pas non plus faire semblant de ne pas avoir entendu. Elle l'avait piégé avec sa stratégie trop parfaite.
-Vi...Victor. Murmura-t-il. Carys s'éloigna.
-Bah voilà ! Ce n'est pas si compliqué ! On ne va pas te manger mon grand ! Quel âge as-tu ?
Le jeune homme était extrêmement mal à l'aise, il bafouillait et rougissait, les yeux fixés sur le sol. Kana avait pitié de lui pour avoir vécu exactement la même chose quelques heures plus tôt dans la voiture.
Heureusement pour lui, madame Van Halen était de retour, en voiture.
-Si vous voulez bien, je vais vous mener à votre nouveau logement.
Carys lâcha prise, et partie entasser ses valises dans la voiture.
Le reste ne tarda pas à suivre.

Comme Sira est l'ainé c'est elle qui prie place à l'avant au côté de madame Van Halen. Carys, Lottie et Kana étaient au milieu et au fond, près des valises se trouvaient Victor et Neylie.
La secrétaire démarra et d'une conduite souple s'engagea sur le rond-point (Vide pas ailleurs). Kana regardait les parterres de fleurs sur sa gauche. Tout était parfaitement entretenu et la jeune fille s'émerveillait face à ce magnifique spectacle. Carys, de son côté fit face à quelque chose de plutôt étonnant : Un énorme bâtiment qui semblait être.... Un centre commercial.
-Le bâtiment que vous voyez sur votre droite et notre multiplexe culturel : Vous y trouverez absolument tout. Du centre équestre sur la face sud aux magasins face nord.
-Vous ne trouvez pas que c'est beaucoup pour une école ? Fit remarquer Carys.
-Vous n'aurez pas beaucoup l'occasion de sortir au début de votre scolarité, je le crains. Mais ne vous inquiétez pas car nous avons tout fait pour rester dans l'actualité quant aux divertissements proposez.
Aucun n'osa questionner la femme sur ces « occasions de sortir », histoire d'éviter de se détruire le moral dès le début de la scolarité.
La voiture fila vers le nord laissant le bâtiment d'accueil dans leur dos.
Sira remarqua que le site sur la face nord et ouest était entouré de montagnes, mais n'aurait pu reconnaitre un seul de ces pics.


-Nous sommes maintenant sur la route principale. Elle va tout droit jusqu'au fond du domaine où se trouve le bâtiment charger de la vie du campus sur la gauche et sur la droite se situent les laboratoires de recherches. Et j'allais oublier l'important bâtiment de la section militaire qui se trouve juste au bout de cette route.
-Et à quoi servent tous ces bâtiments précisément ? Questionna Neylie.
-Pour cela mademoiselle, on vous expliquera en détails plus tard. Regardez plutôt sur votre droite. Si vous regardez au loin, vous pourrez apercevoir un très grand lac : Le lac de la dame du lac. Vous pourrez, bien entendu, vous y promener.
« Le nom est un peu pourrit » se retient de commenter Lottie, même si elle le pensait très fort. Dix minutes plus tard on put enfin apercevoir le lac. Enfin une partie. Le lac était tellement grand qu'on aurait pu se croire face à la mer.
Victor n'y prêta guère attention, il était absorbé par un petit château sur la gauche. C'est à la surprise de tous qu'il demanda :
-Excusez-moi, Madame. Le château sur la gauche, à quoi sert-il ?
Madame Van Halen était tout heureuse de répondre au jeune timide et lança d'un ton enjoué :
-Ça, mon cher, c'est le château de la section Grimm !
Et la voiture tourna à gauche.

Première partie du nouveau chapitre :D ! J'écris beaucoup donc je posterais la suite très bientôt ;) si ce n'est demain !
Pas encore de couleur mais je m'en occupe d'ici jeudi!

Bonne lecture ;)

Chapitre quatre, quatre fromages, ou as, pique, coeur et trèfle. C'est comme tu veux ! ET TOBIAS !

La voiture s'arrêta face à un grand bâtiment du style dix-huitième. La façade du bâtiment était décorée de grandes fenêtres dont les rideaux étaient pour la plupart bien rangés sur les côtés. De chaque côté de la façade couleur crème se trouvait une tour ronde à peine plus grande que le second et dernier, étage du bâtiment. Un bel et large escalier menait à la massive double porte d'entrée en bois. Sous les fenêtres du rez-de-chaussée fleurissaient de magnifiques parterres de fleurs rouges et orange. Certains rosiers grimpant s'étaient aventurés jusqu'au second étage où les pétales rouges profitaient du soleil de la façade.

Face au bâtiment se trouvait un immense rectangle de pelouse verte, vide. Le terrain était délimité par des chemins pavés qui semblaient ne mener nulle part.

La voiture s'arrêta en face de l'escalier et tout le petit groupe descendit, valise en main (Sauf pour Carys, qui n'avait pas autant de mains que de valises). Madame Van Halen finit par aider la jeune fille et pris deux de ses valises..
- Vous laissez la voiture devant ? S'étonna Kana.

- Oui. Je ne gênerais personnes puisque Monsieur Perrault prend le relais pour la suite de votre visite.

- Perrault ?

- Le directeur de la section Grimm.

- Il s'appelle Perrault et est le directeur de la section Grimm , C'est une blague ?

Madame Van Halen était à bout de souffle. Il faut dire que porter les valises de Carys en montant les escaliers et en parlant avec Kana n'est pas une mince affaire. Elle lança un « Vous n'avez cas lui demander vous-même » en pointant du menton la grande porte.

Près de la porte attendait un homme en costume noir avec une grande cape.

Sira, la plus sportive du groupe arriva en premier en haut de l'escalier.

- Lady Guzman je présume ? Bienvenue parmi nous.

La jeune fille qui avait reçu une certaine éducation ne s'étonna pas qu'il connaisse son identité et répondit spontanément.

- Merci Monsieur, c'est un honneur.

« Quelle belle éducation » répondit l'homme en un sourire dévoilant des dents blanches et parfaites ... Avec des canines anormalement pointues.

« Génial, me voilà avec un vampire Londonien du XXème siècle » pense-elle.

Sira examina l'homme : Une trentaine d'année tout au plus, blanc comme un cadavre avec des yeux d'un gris fantomatique allumés d'un feu étrange. Ses cheveux étaient noirs de jais avec des reflets bleutés, lisse et quelque peu désordonnés.
Les autres ne tardèrent pas et l'autre clown vampirique reparti dans son délire Londonien :

- Lady Van Halen ! Vous semblez ...fatiguée très chère ! Lady Skiller, Lady Owkins, , Lady Battero et Lord Lucas! Bienvenue !

Et Lady Diana, Lord Vol-de-mort, Lady Sissi, Lord Sinclaire , Lady Cendrillon, Lord Lupin... (Non en vrai il s'est arrêté à Victor Lucas (Lord))

Lottie nota : Le nom de Victor est donc Lucas ? Intéressant.

L'homme parlait avec tellement d'enthousiasme qu'elle se demanda si la drogue était légale ici.

-Vous verrez : étudier dans la section Grimm est simplement meeeeeerveilleux !

Tout est ABSOLUMENT passionnant ! Mais, ma chère, je pensais qu'ils seraient six !

-Euh, eh bien oui, c'est le cas répondit la secrétaire.

-Mais j'en compte cinq !

-... ... ... Mademoiselle Carys ! S'écria Madame Van Halen en catastrophe.

Neylie savait très bien où Carys était « Ne vous inquiétez pas, la princesse est toujours en bas des escaliers à cause de ses valises. »

Le vampire londonien drogué s'avança jusqu'au bord des escaliers.

-Lady Willow ! Laissez donc ça là, on s'en occupera ! Venez-vous joindre à nous.
Le temps que Carys grimpe les escaliers Kana en profita pour observer l'homme qui se tenait maintenant près d'elle. Celui-ci portait le bouque ce qui fascinait la jeune fille presque autant que son étrange allure : un costume trois pièces noirs avec une cravate rouge. La cape était ajustée sur ses épaules par une chaîne dorée.

Carys arriva en haut des escaliers et fut frappée par l'apparence de son locuteur.

« Vampire... » Murmura-t-elle.

- Je vous demande pardon ?

- Heu non, non rien !

- Bien, je me présente ! Je suis monsieur Perrault, directeur de la filière Grimm. Soyez les bienvenus ! Sans plus attendre je vous propose d'aller visiter le pensionnat. Suivez-moi et écoutez attentivement !

Sans attendre il tourna les talons en faisant voler sa cape et poussa les lourdes portes de l'école. Les jeunes gens suivirent en silence attentif. Madame Van Halen retourna à la voiture discrètement. Elle savait que Monsieur Perrault s'occuperait bien des nouveaux arrivants.

Oh oh oh ! L asuiiiiiite TOUT de suiiiiiiite :D

Monsieur Perrault entra dans ce qu'il considérait comme sa demeure... En fait ce qui était sa demeure. Il se place au centre du damier blanc et noir et balaya l'immense pièce d'une révérence théâtrale.

- Bienvenus chez vous, au manoir Grimm !

La nouvelle fût accueillie par un gros blanc. En vérité celui-ci venait d'annoncer un fait. Un peu comme annoncer à des étudiants « Et voici votre nouveau livre de maths ! Youpi ! ». Et puis, ce n'était pas comme si c'était la troisième fois qu'ils entendaient cette phrase en moins de 24 heures.

Bref, son annonce cérémonielle s'envola bien loin, mais il ne s'en soucia guère puisque son but avait tout de même été atteint : l'admiration de son magnifique manoir.

Le grand hall, bien qu'étant sobre reflétait un certain luxe et goût pour le détail. Au fond du hall se trouvait deux escaliers en bois massif, comme le reste de la structure, doit les marches étaient parfaitement cirées. L'un partait vers la gauche et l'autre.... Bah logiquement vers la droite. Les escaliers étaient séparés par une grande double porte fermée. Sur le côté gauche se trouvait trois portes plus petites. La première était ouverte et donnait sur un long, loooong couloir éclairé par les fenêtres de la façade. Les deux autres étaient fermées. Le côté droit se trouvait.... Exactement la même chose (Bon ok, il y avait un certain goût pour la symétrie aussi). Mais les portes étaient fermées.

Victor trouvait d'ailleurs ce côté droit plutôt sombre, comme si cette aile du bâtiment n'était pas utilisée. En tout cas, ça ne devait pas venir de l'éclairage : les lustres du hall étaient le genre de lustre que s'il te tombe dessus bah tu n'es pas très en vie après. Les flammes étaient en fait de petites ampoules en verres avec tout ce qu'il y a de plus électrique dedans (ça nous enlève le bonus feu aux fesses). Cela rassura Kana qui fit peut-être un peu l'amalgame entre moyen-âge et vielle demeure. Il y avait quelques tableaux dans le hall représentant diverses scènes sans grands intérêts pour les nouveaux étudiants.

Le directeur laissa quelques instants pour laisser le temps à ses nouveaux pensionnaires de fouiner un peu partout puis se lança dans une explication sommaire du lieu.

-Bien, c'est beau n'est-ce pas ? Donc pour faire simple l'aile droite ne vous est pas encore autorisée d'accès. L'aile gauche cependant est toute à vous ! À l'étage se trouve les chambres et les trois portes que vous voyez ici sur votre gauche sont les salles de classe. Et juste derrière moi se trouve le centre de restauration dit -il en pointant la grande porte du fond de son pouce (ganté de blanc le pouce, attention).

Lottie, attentive aux aspects pratiques demanda :

- Et comment sait-on pour l'heure du dîner ?

- Vous trouverez dans vos chambres un emploi du temps, ne vous inquiétez pas.

- Mais et l'aile droite, à quoi sert-elle? Et quand y aurons-nous accès ?

- Lady Bettero, que de questions ! Chaque chose en son temps voyons ! Il est temps de vous montrer vous chambres.

Et il repartit en faisant voler sa cape, se trouvait-il cool à faire ça ? Le petit groupe monta l'escalier de gauche, avant de tourner... à gauche et de tomber sur une autre double porte en bois.
-Je suppose que Lady Van Halen a expliqué le système de bracelet.

Sur ces mots il plaça sa main devant le petit boîtier qui s'était fait discret jusque-là et il eut un déclic. Il poussa la porte. Carys n'en revenait pas, il n'avait pas besoin de bracelet, lui ?

-Entrez, n'ayez pas peur, ces couloirs n'ont encore mangé personnes.

Le couloir était.... Long. De l'épaisse et belle moquette rouge recouvrait le sol et de très nombreuse fenêtre donnait un éclairage généreux. Les murs étaient d'un bois très clair. Tout de suite sur la gauche (décidément...) se trouvait un escalier montant vers un autre étage. Les chiffres dorées sur les portes laissaient entendre que se trouvait ici les chambres.

-Bien mes chers élèves je vous laisse ici. Nous nous retrouvons dans une heure. Ah ! voici la liste des répartitions de chambre !

Il donna la liste à Carys et fit quelque chose des plus surprenantes :

Monsieur Perrault se tourna vers le mur et appuya sur un petit interrupteur qui dévoila un large conduit dans le mur.
-C’est le monte-charge pour le linge sale dit-il en lançant un clin d’œil.
Et … Il grimpa dedans. Accroupit dans le petit espace il lança un « A plus tard ! » en saluant de la main et s’éleva. Le panneau se referma devant les jeunes gens qui regardaient, incrédule, le mur.
- Oh mon dieu lâcha Lottie.

Coucou! Et oui encore moi ! Sachez que j'écris beaucoup en ce moment et j’espère pouvoir conserver ce rythme ;)

Chapitre cinq, un pour chaque doigt, cool non ?

Ce plantage cérébral collectif dura un certain temps. Enfin Sira reprit les choses en mains :
- Bon et bien, nous allons faire comme si c'était normal, hein. Carys la liste
des chambres s'il te plait.
- Euh, oui...
Carys devint livide en lisant la liste s'immobilisa un instant puis hurla « Ah, NON, NON, NON ! ». Elle s'éloigna contrariée en lançant la liste.
Neylie récupéra la feuille en pleins vole l'examina ... Et partie en s'indignant.
Enfin Sira récupéra la feuille et lit à haute voix :
- Victor, chambre 19, Sira et Charlotte, chambre 40, Kana chambre 42 et... Ah voilà ce qui explique : Carys et Neylie chambre 41.
- Je ne PEUX PAS être avec ce PAON de ZOO, hurla Carys
- Paon ? PAON ? TU SAIS CE QU'IL TE DIT LE PAON !? IL ...
Neylie suspendit sa phrase, le regard dans le vide. Kana passa sa main devant les yeux de la jeune fille.
-Euh... Neylie ? Neylie ?
Elle se ranima d'un coup.
- Oh salut Miss ! Désolée je ne vends pas mon corps, sans rancune !
Kana hallucinait « Mais... mais... Quoi... ? »
- Je sais que je suis bien foutue, mais je ne fais pas ce genre de choses. On fait quoi les Girls, enfin rien de sexuels hein ! Toi aussi jeune homme.
Victor piqua un fard, il ne pigeait plus rien ce pauvre garçon. Kana s'éloigna de Neylie et se rapprocha de Victor, encore sous le choc.
- - Cette fille me fait peur...
- - Moi aussi...
- Lottie compris tout de suite qu'il s'agissait d'une de ses super crises « génial, vraiment génial. » grommela-t-elle avant de passer à autre chose.
- - On va à nos chambres. D'après le plan l'étage des garçons est en bas, ta chambre est au fond Victor.
- D'accord merci, à plus tard.
- Salut mon chou ! Hiihihihihihihihihi ! Pouffa Neylie avec un petit signe de la main. Tout le monde la regarda de travers, mais elle ne semblait pas s'en apercevoir.
Les jeunes filles s'engagèrent dans l'escalier avec Lottie en tête.
En tout il y avait 42 chambres dans l'école, 21 en bas, pour les garçons et 21 en haut pour les filles. Les chambres du nouveau groupe se trouvaient au fond du couloir. Neylie marchait avec un air Béa, limite stupide. Carys traînait derrière, tout à fait déprimée par la tournure que prenait sa rentrée.
- - Il n'y a personne ici... Observa Sira.
- - Ils doivent tous être en cours répliqua Carys d'un ton ronchon.
Enfin elles arrivèrent à leur chambre, au fond du couloir.
- Chambre 41 ! Tu viens Sira ?
- J'arrive, les filles je propose que nous restions ensemble comme nous sommes toutes nouvelles. Donc on se voit après avoir installé nos affaires.
- Bien sûr ma belle tressée ! Aller Miss gros boobs allons visiter notre petit nid Hihihihihihihi !
Sira ne releva pas, ouvrit la porte avec son bracelet et entra avec Lottie. Par contre, Carys resta plantée là et lança un regard implorant à Kana :
- Ne me laisse pas avec elle !
- Assomme-là avec une de tes valises !
- Blondinette, tu viens ? Par contre, pas de trucs sexuels, je ne te connais pas encore ! lança Neylie-Perverse depuis la chambre.
Carys entra en soupirant.
Kana était maintenant seule dans le couloir
-Euh.... Attendez, je suis seule ? Oh mon dieu, si j'ai une chambre pour moi c'est génial... Mais je pourrais la partager avec une INCONNUE. Oh non seigneur lapin, non !
Et comme Kana voulait en avoir le coeur net elle passa son bracelet sur le boîtier, la porte eut un déclic et elle entra.
La porte donnait sur un vaste salon. Il y avait, juste en face de l'entrée une table avec quatre chaises. A droite avait été aménagé un petit espace télé avec un fauteuil et un petit canapé.
-Télé...Télé ? Non, non mais non, je rêve ! S'émerveillait Kana tout en cherchant une télécommande des yeux. Il y en avait une posée sur la table basse devant l'écran et la jeune fille hésita à se jeter dessus mais, se concentra sur la visite des lieux. Une fenêtre éclairait la pièce de la douce lumière du soleil. Les murs étaient d'une couleur sable. On trouvait quelques étagères remplies de livres et un vaisselier. De part et d'autre de l'entrée se trouvait deux portes. Kana décida de les explorer. La première de gauche abritait un placard à ballait assez vaste pour contenir une armée de ballait. Kana referma avec précaution la porte et passa à la suivante. Sur la porte de gauche Kana lit :
- B. Bleue? J'ai donc un colocataire... J'espère que c'est une fille au moins... soupira-elle, franchement déçut de ne pas pouvoir profiter de ce sympathique endroit toute seule.
Kana n'ouvrit pas la porte et passa au côté droit. La porte la plus proche de l'entrée abritait la salle de bain. Elle ne s'attarda pas dessus, si ce n'est que cette pièce plutôt petite abritait une douche, un lavabo et des toilettes.
La dernière porte ne comportait pas d'inscription, Kana en déduit donc que c'était sa chambre.

Elle ne s'était pas trompée : C'était bien une chambre et de surcroît la sienne puisqu'il y avait sa valise posée sur le parquet.
« Comment sont-elles arrivées là ? Je n'ai vu personne passer et je suis sûre qu'il n'y a qu'un escalier pour monter à l'étage... » Elle réfléchit quelques instants avant d'en conclure qu'on les avaient passé par la fenêtre et de passer à autre chose. La pièce était tout en longueur. Les murs étaient d'un blanc uniforme rendant la pièce assez lumineuse. Tout au bout de la chambre se trouvait une fenêtre près du quel était posé un lit avec une couverture rouge vif et une petite table de nuit.
Contre le mur se trouvait une longue commode, comme si elle avait été adaptée à l'exiguïté de la pièce. A L'opposé de la pièce se trouvait un bureau et une chaise. Une étagère prenant toute la largeur du mur était installée juste au-dessus, celle-ci était vide, mais Kana l'imaginait déjà croulant de bouquins et cahiers de cours. La jeune fille passa un bout de temps à déballer ses affaires et les ranger. Elle posa le cadre offert par sa famille sur sa table de chevet et observa son travail. La pièce était maintenant bien plus accueillante et proche de ce que Kana appelait sa chambre.
Elle retourna dans le salon. C'est à ce moment qu'elle remarqua la note posée sur la table, contre le vase de chrysanthème.




-Au moins c’est une fille marmonna Kana.
On toqua à la porte. Kana alla ouvrir et découvrit le visage de Carys.
-Bon, tu viens ?
-J’arrive, j’arrive…
Elle éteignit la lumière et ferma la porte.

Salutation! Bon, je suis entrain de perdre mon avance d'écrit ! Mais ne vous inquiétez pas, j'ai encore pleiiiins de choses à écrire (En fait si, inquiétiez-vous). Je vous poste ENFIN deux petites choses:
Délà la tête de Victoire Lucas: http://wir.skyrock.net/wir/v1/resize/?c=isi&im=%2F6402%2F86126402%2Fpics%2F3130392148_1_4_CP5V3x14.jpg&w=499
N'est-il pas splendide ?
Ensuite LE PLAN que j'oublie toujours du campus ! : https://nsa34.casimages.com/img/2014/09/28/140928094737431236.png ... :O vous m'excuserez la faute pour "Grimm"...

Neylie attendait à l'autre bout du couloir, regardant par la fenêtre.
-Elle est toujours... Bizarre ? Glissa Kana à l'oreille de Carys.
- Non, elle s'est endormit peu après... Elle ne se souvient de rien.
-Et... Elle t'a fait des choses bizarres ?
Carys regarda Kana avec un air traumatisé. Sans répondre elle alla frapper à la porte de Lottie et Sira. L'instant d'après le petit groupe descendit chercher Victor. Le jeune homme attendait déjà en bas des escaliers. Carsy demanda :
- Alors, Victor cette chambre ?
- Ça va.
- Tu as un coloc' ? Questionna Kana, désespérant de trouver quelqu'un dans sa situation.
- Apparemment. Y'a une porte avec écrit « J. Frost ».
- Ah, moi c'est « B. Bleue ».
- Excusez-moi d'interrompre la discussion mais, le directeur devait nous retrouver ici il y a dix minutes déjà... Et je n'ai pas trouvé les emplois du temps dont il parlait.
Il y eut un long silence. Sira avait raison, où aller ?
- Allons dans le halle, proposa Lottie.

Victor marchait derrière, en retrait. Il observait le groupe de camarades, se demandant à quel moment avait-il quitté sa chère solitude pour la compagnie de ces jeunes filles. « Pleins de garçons tueraient pour être à ma place » Pensa-il, sarcastique. Depuis tout petit, les circonstances avaient fait que le jeune homme vivait pratiquement isolé de la société et sa situation actuelle était tout à fait inédite pour lui. Ce n'était pas désagréable, du moment qu'on ne lui parlait pas trop.
Le halle n'avait pas changé d'un Yota depuis leur dernière visite, c'est-à-dire une heure, donc pourquoi aurait-il changé ? Je ne sais pas, sait-on jamais.
Bref, voilà le petit groupe en bas des escaliers.
- Et on fait quoi maintenant, Sira ?
- Je ne sais pas Lottie, je pensais que Monsieur Perrault serait ici, mais apparemment non...
A ce moment une musique retentie dans le halle « Libérée ! Délivrée ! C'est la fin des couuuuuuouuuurs ».
- Euh ... C'tait quoi ça ? Demanda Neylie.
- Une chauve-souris répondit Kana.
- Non une sonnerie je crois renchérie Sira.

Tout d'un coup un garçon surgit d'une des portes de gauches en courant.
- Monsieur Foooooooste ! REVENEZ !
L'individu éclata de rire poursuivant sa course jusqu'au centre du halle où il pilât nette.
- Oh, mais vous êtes les nouveaux ! ça va comme vous voulez ?
- Euh... oui répondit Carys d'un air mal assuré face à un tel énergumène.
- Vous vous appelez comment ?
- Moi Carys, elle Sir...
- Oh non, trop la flemme de retenir vos prénoms en fait. Tiens y'a un mec !
Il approcha de Victor, laissant Carys se décomposer dans son dos.
- Salut mec, Je m'appelle Khalen et toi ?
- Victor...
- En tout cas, respect Victor !
- Euh mais pourquoi ? Le pauvre garçon ne comprenait rien du tout.
- Ben, pour ton Harem mon pote ! Elles sont pas mal du tout ! Je tuerais pour être à ta place : En disant cela il donna une grande tape dans le dos façon « Fraternité viril et masculine » qui faillit faire tomber ce pauvre maigrichon de Victor.
- Mais je...
- Aller, Ciao ! Lança-il avait de repartir au pas de course vers les escaliers, voyant que la situation se gâtait chez les filles.
- Quel espèce de... gronda Lottie
- De ... de... Sale... enchaîna Carys
- Sale... sale concombre... compléta (bizarrement) Kana.
- Crétin ! PERVERS ! Lui hurla Neylie
Sira ne disait rien, mais de toutes les jeunes filles de la planète terre ce devait être elle la plus effrayante.
Alors que Khalen attaquait la montée des marches de l'escalier monsieur Perrault apparut en haut.
- Monsieur Fost. Dit-il avec une voix calme et terrifiante.
- Ah et merde.
- Que faites-vous ici, jeune homme ? Si vos professeurs jugent bon de garder la classe après le cours c'est qu'ils ont de bonnes raisons, or je ne vous vois pas dans votre salle de cours actuellement, mais plutôt dans MON halle.
- Euh, c'est-à-dire que...
- Chut. Je m'en fiche. Je vais vous punir. Je vois que vous avez fait la rencontre des nouveaux. Jusqu'à nouvel ordre vous serez à leur disposition au moindre instant, est-ce clair ?
- Ou-ou-uu-i Mon-on-sieuuur.
- Bien .
Khalen se foutait de pas mal de choses, presque tout et dans les rares choses qui étaient susceptibles de l'alarmer se trouvait l'absence de dessert à la cantine et monsieur Perrault. Il fit donc demi-tour, tremblant comme une feuille pour retourner en salle de cours.
- Non jeune homme, vous ne retournez pas en cours ! Venez avec les nouveaux assister au discourt de bienvenue. Cela vous fera le plus grand bien de vous rappellera les valeurs de cette école.
Le garçon se retourna et alla se placer près du groupe d'un air résigné.
Le directeur descendit les marches d'un air satisfait.
-Allons-y ma chère élève.
Le petit groupe se dirigea vers la dernière porte de gauche, Monsieur Perrault devant, suivi de Khalen qui ne réalisait pas le concentré de haine lui étant adressé de la part des jeunes filles.

Salut! Alors je suis désolée pour le chapitre précédent et toutes ces fautes, y'a même pas les couleurs!
Petit avertissement: Je ne suis pas très contente du chapitre qui va suivre, vraiment désolée!
Mais au moins j'ai l'image de Khalen: http://www.renders-graphiques.fr/image/upload/normal/35545371_big_p7.png

Sur ce, bon week-end!
La porte était plus grande que les autres. Le directeur passa sa main sur le boîtier et elle s'ouvrit. Le petit groupe se tassa derrière le directeur. Chacun tordaient le cou pour en apercevoir l'intérieur.
- Bienvenue dans l'amphithéâtre ! On ne l'utilise que pour les grandes occasions alors profitez-en.
En disant cela le directeur descendit la grande allée (au splendide tapi rouge) centrale pour rejoindre la scène. L'amphithéâtre était assez petit. Son style de décoration restait dans le thème du manoir, soit des structures en bois et des lustres-guillotines. Les grands bancs de bois étaient parfaitement cirés et arque boutés vers la scène.
Les murs étaient recouverts de tapisseries aux motifs colorés qui semblaient complètement aléa-toires, mais plaisaient à Lottie. La scène en bois craquait sous les pas du directeur.
-Installez-vous, installez-vous !
Les jeunes gens obtempèrent et allèrent s'installer sur un des bancs devant la scène.
Il était assez ridicule de voir ces sept personnes collés les unes contre les autres comme de petits enfants dans une salle pouvant contenir soixante personnes.
Le silence se fit (en même temps à sept, même avec Khalen dans le groupe, quand on s'appelle Per-rault ce n'est pas bien compliqué...).
- Bien. Tout d'abord, bienvenu à la section Grimm ! Moi, votre directeur, M. Perrault, je suis ravi de faire votre connaissance !
- Gna, gna gnaaaa... Mais il me gonfle ...
- Silence monsieur Fost.
En réponse Fost s'allongea sur le banc afin de profiter d'une petite sieste devant l'air médusé de ses nouveaux camarades, mais le directeur avait l'air de s'en accoutumer

- Je disais donc ... Oui. Cette année vous devrez travailler dur, plus que jamais, car votre mission est d'une importance capitale. Par ailleurs je vous demanderais de faire preuve de SERIEUX et de REGULARITES (coup d'oeil vers Khalen). Mais ça, vous le savez déjà. Parlons plutôt de la mort.
- Euh... What ?
- Oui Lady, Battero, la mort. Vous et moi, savons ce qu'est la mort. Pourtant, moi je sais une chose que vous ne savez pas.
- Mais oui... bien sûr, Il est totalement drogué !
- Tais-toi Kana. Chuchota Carys.
- Je sais ce qu'il y a après la mort.
(Regard de la puissance de la part du directeur, regarde blasé des élèves.)
- Oooooh s'écria Carys, des étoiles dans les yeux.
- Mais Lottie, il a fumé quoi ?
- Je ne sais pas Kana...
- Laissez-moi m'expliquer. Il existe une multitude d'hypothèses au sujet de l'après mort. Pour certain c'est une réincarnation, d'autres le paradis. Certain ont même inventé tout un système à ce sujet. Pour d'autres, sans doute les plus tristes, il n'y a que le néant. Dans presque toutes ces hypothèses l'idée de dissocier le corps de l'âme se retrouve. Pour l'esprit humain avoir un corps et une âme qui se détache du corps à la mort est une idée assez répandue et facile à admettre.
Le directeur fit une pause afin d'observer son auditoire. Comme personne ne bougeait celui-ci reprit son étrange récit.
-Maintenant laissez-moi vous raconter une histoire. Il y a des siècles de cela, dans un petit village d'Asie une jeune fille est tombée dans un puits et est morte noyée. Pourtant, on rapportait au village et aux alentours que certains habitants l'avaient vu après sa mort ! Sachant que son corps avait été remonté et enterré, cela semblait improbable. On se mit alors à penser que, la jeune fille ayant eu un passé horrible, torturée par les siens, était revenue de l'au-delà pour se venger. Le village sombra peu à peu dans la folie. Les mères étranglaient leurs bébés, les pères égorgeaient les filles et les fils violaient.
Horrible histoire n'est-ce pas ? ( On hochât la tête dans l'assistance)
Et bien le village fut déserté et il ne se passa plus rien. Savez-vous ce qu'il s'était passé ? Eh bien, c'est très simple. La jeune fille était bien morte. En vérité il existe une dimension miroir à la nôtre, les limbes. C'est une zone de transition pour les âmes, de la vie vers la mort. Hélas, la jeune fille réussit à s'en échapper. Sa rage envers l'humain et son goût de vengeance permit de déchirer la fine membrane qui séparait les limbes de notre monde. Une fois échappée, une âme peut faire absolument tout ce qu'elle souhaite dans ce monde, c'est-à-dire rependre le mal. Je suis au regret de vous annoncer qu'aujourd'hui encore ce genre de phénomène est assez courant. Quel est le rapport avec vous me diriez-vous ? Et bien vous êtes ici pour veiller à ce que chacun reste dans son monde.
- Je n'aime pas qu'on se foute de ma gueule. Sérieusement. Bouillonnait Neyile.
Monsieur Perrault comprenait la réaction de Neylie et en bon pédagogue la laissa s'exprimer.
- Vous parlez de mort comme d'une simple chose ! C'est n'importe quoi ! Un autre monde ? Cessez ces inepties et ramenez-moi chez moi, j'ai assez perdu de temps ! C'est IMPOSSIBLE, j'ai besoin de preuves ! Et en supposant que vos bêtises sont vraies, comment sommes-nous censé veiller ? On est des gosses merde!
Perrault allait répliquer lorsque que Khalen qui semblait pourtant dormir, allongé sur le dos, le bras sur les yeux, ouvrit la bouche :
- Il ne te ment pas, ce vieux bouc. Tout ça, c'est vrai. J'étais comme toi au début... Ensuite, j'ai vu pas mal de choses à ce sujet et c'est difficile de ne pas voir la vérité. Pour ce qui est des fantômes le terme exact serait « combattre ». Un spectre n'a plus que ses souvenirs quand il revient dans le monde de la vie, même pas de corps à proprement parlé... Seul les « attaques psychiques » comme ils disent les blesses assez pour les renvoyer dans leur monde. Or ce qui blesse quelqu'un, c'est ses souvenirs. C'est la pire chose pour un mort. Le problème c'est qu'on ne peut pas connaitre la vie de chaque spectre et là où c'est pas mal joué c'est l'histoire des contes.
- Des... contes ? Demanda Neylie après-en calmée. Khalen se redressa pur se mettre face à la jeune fille.
- Ouai... Le plus allumé de l'histoire. En gros les mythes, contes, légendes et autres, sont des trucs qui marquent l'enfance de chaque personne et une petite partie de la population possède une sorte de.. de supplément d'âme en gros... Un enfant à sa naissance peut être marqué par l'essence d'un conte. Et si vous êtes ici c'est que vous êtes marqué.
- Je piges rien déclara Kana totalement perdue.
- Un exemple : une jeune fille de la section est en fait la femme de Barbe bleue, vous connaissez l'histoire ? Bah voilà, elle est ce personnage. Ça lui confère des capacités bien spécifiques à son comte.
- C'est pour ça que la filière s'appelle Grimm ? Demanda Sira.
- Effectivement lady Guzman. Bien, je suis fière de vous Lord Fost. Je sais que cela peut sembler invraisemblable, complètement folklorique. Mais c'est la stricte vérité hélas... Votre vie a changé. Vous ne pourrez pas lutter contre votre destin. Vous n'êtes pas encore éveillé à votre conte. Vous êtes donc des novices pour le moment. Vous suivrez des cours spéciaux dont je laisse à vos profes-seurs le soin d'expliquer. Normalement il y a trois classes de niveaux diffèrent, mais il y quelques changements cette année...
Le directeur s'arrêta, pensif, les yeux dans le vague avant de reprendre.
- Quoi qu'il en soit, ne vous inquiètes pas, c'est difficile pour tout le monde au début, vous allez vous éveiller à un nouveau monde, mais sachez:pas un dans l'histoire de la section Grimm a échoué. Chaque personne sélectionnée à sa place ici. Une dernière chose : Ici les mots d'ordres sont le res-pect, la détermination et la justice. Ne l'oubliez pas, ce qui déroge à ces trois mots finissent bien tristement... Sur-ce.
Il dit cela sur un ton solennel avant de sauter agilement de la scène puis de disparaitre hors de l'amphithéâtre.
Aucun des nouveaux ne bougeaient, trop occupé par eux-mêmes. Khalen, amusé par cette situation lui rappelant la sienne il y a quelques temps se releva :
- Bon, je sais que l'amphi' est un endroit super génial, mais faut sortir mes cocos...
Gros vent.
- Hé ! J'vous parle les novices. On lève ses petites fesses et on sooooort de là, Ok ?
- Dis-moi Khalen, ce sont des conneries tout ça ? Demanda Carys.
- Non, ne sois pas stupide. Vous vous y habituerez.
- Ah.
Carys se leva les yeux dans le vague suivie par les autres.
Khalen referma la prote qui se verrouilla.
Le regroupement des nouveaux lui faisait peine à voir « Tin' la gueule qu'ils tirent, c'est trop beau... Ils font tellement pitiés. » Le jeune homme consulta sa montre : 17h58.
- Bon, il reste une heure et demie avant de manger, faite ce que vous voulez d'ici là. On se retrouve à la cafète.
Khalen sorti ensuite son téléphone de sa poche et pris en photo le groupe sous leurs yeux ébahit
- Et voilà, magnifiquement ridicule !
Il partit en trottinant, fière de lui.
- Mais quel... Des gens avec aussi peu d'éducation c'est impossible. Marmonna Carys.
- Laisse tomber Carys.
- Tu as raison Neylie...
- Vous voulez venir dans notre chambre pour discuter de tout ça ? Proposa Lottie.
- Bonne idée.

Bonjour populasse ! Après ces quelques moments d'absence me revoilà ! Je m'excuse pour les variantes de couleurs pour les dialogues des personnages, mais je n'arrive jamais à retenir les bons numéros...
Aussi ce post est vraiment cours par soucis de mise en page, mais du coup le prochain poste devrait suivre d'ici peu.

Tout ce petit monde se dirigea vers le dortoir des filles, mais Victor s'arrêta devant les escaliers.
- Que-fait tu Victor ? Questionna Sira.
- Bah... Je viens aussi ? Je veux dire c'est une chambre de filles alors je ne savais pas trop...
- Mais ne t'en fais pas ! Viens !
Victor et Sira marchaient vite pour rejoindre le groupe.
Le petit appartement était exactement pareil que tous les autres, objets personnels en moins.
Neylie était déjà étalée comme une grosse vache sur le canapé, au côté de Kana. Lottie était assise sur la table gribouillant sur une feuille. Sira s'approcha et regarda par-dessus son épaule. La jeune fille y dessinait pleins de petits symboles sans queue ni tête.
- - Qu'est-ce que c'est ?
- - Je ne sais pas... J'aime bien dessiner, ça m'aide à réfléchir.
- - Vous y croyez, vous ? Demanda brusquement Carys qui regardait par la fenêtre.
Il y eut un long silence. Finalement ce fut Sira qui pris la parole.
- - Ce qui dit parait totalement ... délirant. Mais d'un certain côté je ne vois pas pourquoi faire tout ça pour une simple blague.
- - Je suis d'accord avec Sira, j'attends de voir la suite. Renchérie Neylie.
- Lottie posa son stylo et regarda d'un air pensif sa feuille.
- - Vous êtes quand même conscient que monsieur Perrault vient de nous définir une vie, notre vie... Vous n'aviez pas de projets pour l'avenir ?
Il y eut un long silence, le genre de silence qui veut tout dire entre personnes ayant vécues des expériences similaires.
- Vous n'avez pas de vrais projets, n'est-ce pas ? Vous n'avez pas trouvé votre place... Soupira Victor.

Effectivement, ce qui reliait ces six personnes c'était le fait qu'aucun d'eux n'avaient trouvé sa place dans le monde qui l'entourait. Donc au final, si ici on leur trouvait une place, pourquoi pas ? Victor continua sur un ton plus sombre :

- Mais méfiez-vous, cette histoire risque d'être plus compliquée qu'il n'y parait...

Gros silence de dépresssiooooonnns !

Carys soupira et s'éloigna de la fenêtre.

-Vous voulez jouer aux cartes ? Je vais chercher mon paquet. Je reviens tout de suite.

Tout le monde s'installa comme il pouvait autour de la petite table et les parties s'enchaînaient. L'atmosphère se réchauffa nettement et alors la situation parut moins dérangeante aux yeux de tous.

Oups... ça fait longtemps, trèèèèèès longtemps! Je suis désolée :c !
Chapitre six, six petites coccinelles sous le soleil !

- J'ai faim. Marmonnait pour la centième fois Kana.
- C'est bientôt l'heure. Répondait pour la centième fois Carys.
- En fait, c'est l'heure. Rectifia Sira.
Kana se leva d'un bon de sa chaise.
- Bon, je vais me chercher un pull le temps que vous finissiez la partie et ensuite on va manger ?
- Ça marche. Répondit Neylie.
La jeune fille claqua la porte.
- Comment quelqu'un d'aussi puérile peut gagner ne serait-ce qu'une partie de président ? Demanda Lottie avant de jeter un double dix sur la table.
- Bonne question renchérie Carys, je passe !
- Double deux, triple dame, trois. Vice-président !
- Tsss, bien jouée Victor. Neylie n'en revenait pas d'être aussi mauvaise au jeu, elle qui d'habitude explosait les records.
- Merci.
Sira regardait distraitement par la fenêtre, le temps s'était couvert et en ce début d'hiver il faisait presque nuit. Elle songeait à sa nouvelle vie, Lottie était une sorte d'opposée de son ancienne colocataire, Annie. De plus elle avait abandonné sa fac d'histoire d'un jour à l'autre sans explication pour se retrouver dans un coin paumé à faire la surveillance de morts. La situation lui paraissait tellement étrange qu'elle ne cherchait plus la raison.
On frappa à la porte, cela devait être Kana. Sira alla ouvrir à la petite brune puisque les bracelets ne pouvaient ouvrir que la chambre de son propriétaire.
Mais en ouvrant Sira découvrit une autre personne aux côtés de Kana.
La jeune femme paraissait avoir à peut près l'âge de Sira. De courts cheveux coupés à la garçonne auburn et lisse encadraient un visage fin au nez droit. Son regard sombre en disait long sur elle « Bonjour-je-suis-miss-super-fort-caractère ». Elle était bien plus grande que Kana, qui paraissait enfantine face à cette femme. « Le jour et la nuit » pensa Sira.
- Bonjour, je suis Alix, la colocataire de Kana ! lança-elle avec un grand sourire.
- Enchantée, Sira.
Kana ne perdait pas le nord, elle se faufila dans la chambre et s'assura de la migration vers la cantine du groupe.
Sira, Alix et Carys marchaient devant. Elles semblaient en pleine discussion passionnante. Discrètement Lottie se rapprocha de Kana ;
-Dis-moi, c'est qui cette Alix ?
- Quand je suis rentrée dans la chambre elle était dans le salon, elle travaillait. Elle est super sympa ! Alix est déjà une « éveillée » et dans quelques mois elle alternera des missions et les cours d'après ce qu'elle m'a dit.
- Quel genre de mission ?
-Aucune idée, elle n'a rien précisé. Elle ne veut pas me dire son conte non plus, vu que je suis une novice…
- Tous ces secrets, ça m'énerve...
- Je m'en fiche pas mal personnellement, je l'aime bien moi.
- De quoi vous parlez ? Neylie venait de s'incruster très subtilement dans la conversation.
- D'Alix renseigna Lottie.
-Ah, je la trouve assez jolie.
Ce n'était pas vraiment là l'idée de la discussion, mais Kana acquiesça quand même, parce que c'est vrai qu'elle est jolie.
Alix poussa les grandes portes qui donnaient sur une vaste salle. Sur une bonne partie gauche se trouvait tables et chaises ainsi que trois présentoir et un coin couvert. L'endroit était remplit par une vingtaine de personnes riant et discutant. La plupart étaient jeunes mais deux-trois paraissaient nettement plus vieux .A droite, près de l'entrée se trouvait un petit endroit avec un billard occupé par quatre jeunes gens, des canapés plus ou moins occupés, quelques tables et une cheminée. Au fond de grandes étagères étaient rassemblées de dos afin de créer un espace presque clos. Alix fit une présentation assez succincte des lieux :
- A droite c'est le coin salon, son entretien est pris en charge par les étudiants, c'est-à-dire nous. Au fond c'est la bibliothèque, n'hésitez pas à y aller. Bon après c'est la cantine. Pour sortir dans le jardin vous pouvez passer par la bibliothèque. Quand le temps ne craint plus trop certains prennent l'initiative d'organiser une bibliothèque extérieure, dans les jardins. Je n'y ai jamais participé, je n'aime pas lire. Bref, allons manger, n'est-ce pas Kana ?
Alix lança un sourire malicieux à la gloutonne.
- Dis-moi Sira, tu ne trouves pas que le plafond est juste super haut ?
- Effectivement, c'est même assez atypique pour une maison d'un tel siècle.
- Tu m'as l'air callée en histoire, toi.
- Je faisais une fac d'histoire, je connais les bases de l'architecture.
- Tu ne regrettes pas d'avoir arrêté ? Demanda Victor qui s'étonna lui-même d'avoir posé une question à quelqu'un.
- Non, pas vraiment. Répondit la jeune femme sans s'offusquer.
- Victor, Sira, Y'a Kana, Alix, Lottie et Carys qui sont déjà parties, on devrait les rejoindre.
Le trio rejoignit le reste du groupe parcourant les différents plats proposés et quand chacun eut de quoi manger (Quoique pour certain ce serait plus pour des réserves vu la dose...) ils s'assirent à une table.
-Alix, parle-nous de la vie ici ! Lança avec entrain Carys.
La jeune fille reposa sa fourchette et s'appuya contre le dossier de la chaise.
-Et bien... C'est vivant. Le complexe, c'est comme ça qu'on appelle l'espèce de village, est super cool ! C'est grâce à ça que la ville ne me manque pas trop. Après les cours... ça ne change pas trop de ceux que vous aviez, sauf que c'est plus accès sur notre futur boulot.
- C'est-à-dire ? Demanda Lottie
-Bah l'étude de la barrière, formation au combat, étude de l'histoire de la section et pleins d'autres trucs... Mais ne vous en fait pas il n'y a pas que l'étude ici, en général y'a toujours un truc à faire le week-end, on organise des évènements. Les professeurs et monsieur Perrault ne s'occupent pas de nos affaires entre jeunes, même s'ils ont toujours un oeil sur nous. D'ailleurs si vous avez des idées, des talents à mettre au service de la communauté n'hésitez pas. Vous allez voir le délégué principal et il verra s'il est possible de créer votre projet.
- Alix ! On venait d’appeler la jeune femme depuis l’autre bout de la cantine.
- Oh, Khalen ! Viens t’assoir avec nous !
-Euh, je ne crois pas que ce soit une bonne idée Alix… Chuchota Kana.
Mais le jeune homme avait déjà posé son plateau et attaquait sa nourriture avec… énergie dira-on.
- On parlait justement de toi, je vous présente le délégué principal.
C’était la surprise générale, la consternation la plus total. Alix se demandait ce qu’elle pouvait bien avoir fait.
Neylie traduisit alors tout haut ce que pensait le groupe :
- Quoi, un abruti pareil, délégué ?
- Oh, je vois… Khalen, qu’à tu encore fais, espèce de crétin ?
- Mais rien Alix, rien du tout
Voyant que ça commençait à chauffer pour ses fesses Khalen avala en trente secondes le contenu de son plateau et s’enfuit, prétextant être attendu ailleurs.
- Tu as dit être son ami ? J’ai peine à croire qu’un type pareil puisse avoir des amis.
- Tu sais Lottie, il n’est pas si méchant, faut juste s’habituer. Il n’est pas délégué pour rien.
- Mais c’est un je-m’en-foutiste de base, comment peut-il être délégué !
- Bon, là tu marques un point… Mais essayez de le connaitre un peu avant de la juger.
La discussion dériva ensuite sur la qualité des repas de la cantine, on conclut même que c’était un bon repas.

EN RETAAARD. Je suis née sous le signe du lapin blanc, désolée :c !

Une petite heure passa avant qu’Alix décrète qu’il était temps de sortir de table. Comme Carys avait descendu son paquet de carte, il fût d’avis d’aller jouer sur une table basse près de la cheminé du coin salon. Non loin Khalen jouait au billard avec deux garçons et une fille. Le plus petit (qui était en plus assez petit) des garçons était un blond squelettiques en sweet. L’autre était totalement opposé, un grand roux bien bâti T-shirt bleu électrique (Il n’avait pas peur de porter des couleurs... hautes en couleurs XAHAHAHHAHAHAHA)
La fille était une grande asiatiques aux loooongs looooooongs cheveux noir et aux pointes bleues comme des flammes lisses. Elle avait un style vestimentaire plutôt exprimé : Chaînes, gros rangers, sweet tête de mort et Piques.
- Alix, qui sont les gens qui jouent avec Khalen ? Demanda Neylie, envieuse d'en savoir plus sur ses nouveaux camarades
- Alors le roux c’est Jack, il est super sympa ! Toujours à fond ce mec et sang chaud… D’ailleurs sa copine c’est la fille juste à côté. Elle s’appelle Eden, un peu plus calme mais d’une gentillesse incroyable ! Et le petit blond c’est Christian. Bon par contre lui c’est un cas… Mais il est toujours prêt à vous aider… C’est le meilleur ami de Khalen.
- Parce que Khalen a des am…
- Cette blague a déjà été faite par Lottie tout à l’heure Neylie. Coupa Carys.
La jeune fille ne répondit pas et lança un double sur la table avec un sourire carnassier adressé à la petite blonde, fière de l’empêcher de gagner. Lottie reprit la suite de la discussion :
- Je suppose qu’on ne peut pas savoir leur conte ?
- Non ! Répondit en souriant malicieusement Alix. Déjà dans le code d’honneur des éveillés il est interdit de dévoiler le conte d’un camarade, seul la personne en question peut le dire.
- Y’a un code d’honneur des éveillés ? D’ailleurs quand est-ce qu’on connaitra nos contes ?
Alix regarda la grande brune les yeux ronds comme les anneaux de Saturne.
- Mais le directeur ne vous a rien dit ?
- Faut croire que non…
Alix soupira face à la bêtise non-humaine de ce directeur vampirique.
- Génial, bon je vais vous expliquer vite fait.
Carys et Neylie arrêtèrent de se chamailler pour écouter, Sira, qui suivait le jeu et la conversation d’une oreille avertie mit en marche son mode « cerveau enregistrement ». Quant à Kana…. Elle ne jouait même pas aux cartes, trop fascinée par le feu qui dansait joyeusement dans l’âtre de la cheminée. Victor n’essaya même pas de rappeler son esprit parmi eux sachant que c’était peine perdue.
-Par où commencer ? Tsss… Je vais essayer de faire simple. En temps normal tous les trois ans une vingtaine d’élèves plus ou moins âgés arrive dans la section. A partir de là, les élèves suivent quatre ans d’études pures au manoir Grimm puis deux ans en formation sur le terrain. En formation ça veut dire euh… qu’on est envoyés dans diverses zones du pays avec un autre membre de la section plus vieux qui complète notre apprentissage. Ensuite les études sont finies.
-C’est déprimant… marmonnait Carys.
-Mais non ne dis pas ça, je suis là depuis 3 ans et franchement, on s’y habitue.
-Tu ne nous as pas parlé de la cérémonie. Objecta Neylie.
-Ah oui ça… Disons que ça se fait la seconde année comme ça après selon les capacités réveillées vous êtes orientez.
- Qu’entends-tu par « capacités » ? Demanda Sira.
- Suivant le conte dont vous êtes marqués vous pouvez vous révéler meilleur dans un domaine, voir posséder des capacités hors-normes. Dans ce cas le professeur le plus apte vous aide à développer cette capacité.
- Je vois, il y a d’autres choses que ces contes développent chez nous ?
- Tu sais Sira tu verras avec le temps… Répondit Alix en détournant les yeux légèrement gênée, ce qui n’échappa guère à Carys. Alix changea de sujet.
-Enfin je peux vous dire quelque chose, en ce moment il se passe des choses inhabituelles, ça met les profs’ sur les nerfs…
- Des choses « inhabituelles », c’est marrant dit comme ça mais tout me parait déjà inhabituel à moi. Répondit sarcastiquement Neylie.
-Non, tu ne comprends pas… Vous n’êtes que six. De ma génération nous étions seize, c’était un peu en dessous des normes mais ça allait, alors que là... Six, ce n’est pas suffisant pour assurer la protection de la barrière.
- Tu veux parler de la membrane entre les de mondes. En disant cela Lottie avait l’impression de parler comme si elle s’y connaissant, chose parfaitement fausse puisqu’elle en connaissait l’existence depuis quelques heures.
- C’est à peu près ça… En parlant de la barrière on a remarqué ces derniers temps des…
-Bonsoir Alix, les nouveaux sont tous là ?
C’était une voix grave et posé qui venait de couper celle beaucoup plus féminine d’Alix.
Le groupe se tourna comme un seul bloc vers un jeune homme qui venait d’apparaitre derrière le fauteuil d’Alix. Il était grand, élancé et bien bâtît. Ses cheveux sombre étaient coupés très courts. Il avait un visage assez carré et inexpressifs de par des yeux d’un bleu incroyablement profond, lui donnant un air froid et impartial.
-Bonsoir Monsieur Bold. Oui ils sont tous ici.
-Très bien. Je suis Monsieur Bold, votre professeur de défense. Demain 8h00 dans le hall en tenue de sport. Ah, et Alix madame Heaton ne pourra pas assurer son cours demain. Bonne soirée.
Avant que quiconque puisse dire ouvrir la bouche il était reparti.
- Très formel cet homme. Observa Victor.
- Il me fait peuuuuur gémit Carys.
Alix soupira en repensant à tout ce qu’elle avait enduré en cours de défense avec Bold.
- C’est clair vous n’allez pas vous amuser, il est assez strict mais c’est un professeur très juste. Il vous apprend à vous défendre contre le mal qui ronge ce monde et ce n’est pas rien.
- On peut dire que c’est un prof de … Défense contre les forces du mal ? Ricana Kana qui avait subtilement réintégré la conversation.
Au lieu de rire chacun se désola sur la carrière d’humoriste de Kana qui ne verra probablement jamais le jour.
Il discutaient encore un peu puis Alix se leva et fit part à ses camarades de son départ.
- Bon et bien je vais me coucher, à demain et bon courage !
- Ok, bonne nuit et merci pour tout !
- Mais de rien, ah et ne soyez surtout pas en retard demain…
Petit à petit tout le monde regagna sa chambre.

Quand le réveille sonna Lottie n’ouvrit pas tout de suite les yeux. Suspendue entre rêve et réalité elle se demandait ce qu’elle ferait en ouvrant les yeux : Allait-elle découvrir sa chambre spacieuse pleine de coussin. Elle se dirait alors que toute cette histoire ne serait que rêve et se promettant de consulter un psy irait dans la cuisine trouver un petit mot de ses parents expliquant pourquoi –de manière habituellement exceptionnelle- ils ne pourraient être là ce soir pour dîner. Ou alors, serait-ce la chambre exigüe de l’En ? Dans ce cas précis, elle ne saurait prévoir la suite des éléments.
Lottie ouvrit les yeux. La chambre de l’En.
« Bon cerveau, on fonctionne… Ne compte pas sur l’option « Pilote automatique des habitudes ». »
Il fallut s’habiller, Alors que Lottie pensait prendre un jogging de sa garde-robe personnelle elle remarqua posée sur la chaise de bureau un uniforme de sport noir. En le dépliant elle remarqua sur la poitrine gauche du sweet « Grimm » brodé aux lettres d’or. La tenue était composée d’un leggin en une matière épaisse et souple noir avec des poches à fermetures ainsi qu’un sweet noir à capuche dans le même genre.
Quand Lottie sorti de sa chambre elle trouva Sira assise sur la table, lisant tranquillement dans le même uniforme.
- Bonjour Lottie, bien dormis ?
- Ça va, et toi ?
- Bien. Toi aussi tu as trouvé la tenue de sport. C’est tout de même étonnant, comment sont-elles arrivées ici ?
Sira disait cela avec un calme incroyable, alors que Lottie percuta. La tenue de sport n’était pas là quand elle s’était couchée, elle en était sûre… Ce qui signifie que quelqu’un était entré dans leur chambre pendant la nuit.
- Quelqu’un est entré cette nuit…. ?
- C’est possible.
- Et…et…Et ça ne te fais pas flipper, même pas un peu ?
Elle ferma son livre et se leva.
- Allons manger, le cours commence dans trente minutes.
Sira restait pragmatique face à cette histoire d’intrusion nocturne et n’avait pas l’intention d’en débattre avec Lottie, trop agitée pour ça. Toute son attention devait se focaliser sur le cours qui promettait être éprouvant. De plus elle attendant toujours les emplois du temps promit par le directeur.

- Menteuse !
- Mais je te dis que je n’ai rien fait !
- SI. C’est TOI.
- Mais non !
- Tu sais très bien que j’ai super peur des fantômes !
- Mais je te dis que je n’ai rien fait. Lança Neylie sur un ton profondément excédé.
- MENTEUSE !
- MAIS NON ! C’EST TOI LA MENTEUSE PRINCESSE !
Carys piqua un fard, « princesse », le mot de trop qui fait déborder le dictionnaire. La jeune fille partie d’un bon ouvrir la porte.
- Et bien puisque ton intelligente ne semble pas dépasser la température moyenne de l’antarctique JE M’EN VAIS. SAC DE POMMES DE TERRE.
Sur cette insulte parfaitement élaborée Carys s’élança dans le couloir d’un pas fulminant, passant sans même voir Sira et Lottie qui la fixait avec des yeux ronds.
Neylie sauta à cloche pied jusqu’à la porte tout en mettant sa chaussure. Il lui fallait avoir le dernier mot.
- C’EST CA, FUIS L’ARRISTOCRATE !
Mais c’était chose vaine car Carys était déjà bien loin. Ce que Sira ne manqua pas de faire remarquer.
- Je crois qu’elle ne t’a pas entendu.
- J’m’en fou !
- D’accord.
Lottie hallucinait de la scène qui se déroulait sous ses yeux, tant de violence dès le matin, pour sûr elle était réveillée maintenant, et peut-être tout le bâtiment avec.
- Neylie, tu peux m’expliquer cet excès de violence dès le matin ?
- J’y suis pour rien, c’est l’autre tarée qui est entrée comme une folle dans ma chambre ce matin. Elle est persuadée que j’ai mis le bazar dans sa chambre cette nuit pour lui faire peur. Mais j’y suis pour RIEN. Je ne savais même pas qu’elle croyait aux histoires de fantômes.
- C’est-à-dire que techniquement ils existent selon monsieur Perrault… Objecta Sira.
- Je ne pense pas que ça justifie d’être réveillée d’une telle manière le matin.
- Descendons manger, l’heure tourne et j’ai FAIM. Coupa court Lottie pour éviter un nouveau discourt sur le respect de la grande charte stellaire sur le vivre ensemble du matin selon Neylie Battero

Bonjour, bonjour. Bon ne vous inquiètes pas, j'écris toujours mais j'ai un peu la flemme de poster... Sur ce bonne lecture!

Si l’on devait faire la liste des défauts de Victor dans les premiers il y aura surement sa capacité à se lever le matin égalant celle d’un chat. Ou d’une huitre. Chez lui lorsque le réveil sonnait pour aller en cour le jeune homme l’éteignait et se rendormait, l’air de rien. Après cela il pouvait dormir en paix à son bon vouloir. Cependant, Victor était à l’En, pas chez lui. C’est donc ainsi qu’à 7h50 (je précise que son cours de sport débute à 8h00) Khalen déboula dans sa chambre, paniqué.
« Victor, bordel mec ?! T’es pas levé ? »
Victor remua faiblement et marmonna « Mmmgeuuuh… Khalen roi des glandeurs…. Peur que le p’tit nouveau soit en retard en couuuurs ?.... Blague .., ? »
Khalen lui répondit dans un souffle, l’air terrorisé … « Mais… C’est monsieur Bolt ! »
« Hilarant. Bonne nuit. »
Voyant son impuissance Khalen comprit qu’il n’avait pas le choix… Il devait enclencher l’alerte 3 « cours de sport ». Il sortit en trombe de la chambre de Victor qui chouannât de fermer la porte.  Il passa la tête à travers le couloir et cria « Jaaaaack ! Alerte 3 ! ». Une porte s’ouvrit dans le couloir et le grand roux en sorti les cheveux en pétard. « Le p’tit nouveau ? Ce n’est pas possible faut tout leur apprendre ! » En disant cela  il fit son traditionnel tchek (même dans les pires situations, le tchek les gars.).
« Yep, il va se faire… défoncer si on l’aide pas à être à l’heure… »
«  Défoncer… pire que ça. Au boulot ! »
Les deux jeunes hommes entrèrent dans la chambre de l’huitre-chat.  Chacun agrippèrent une extrémité du matelas.
«  A trois. » Lança Jack.
« Un… » Le matelas se souleva, une paupière de Victor aussi.
« Deux… » Le matelas s’éleva haut, assez haut. Victor ouvrit le second œil.
« Trois ! » Le matelas s’inclinât. 7h53. Victor comprit ce qu’il se passait lorsqu’il sentit le matelas le quitter… Ou plutôt lui quitter le matelas. Il s’écrasa de tout son long au sol.  Aï.
« Waaah les mecs vous allez pas bien ?! C’quoi ce délire ?! »
Jack le toisa d’un regard autoritaire. Il lui balança l’uniforme de sport.
« Tais-toi et habille toi. Vite. Ce serait mille fois pire si M. Bolt remarquait ton retard »
Victor s’éclipsa s’habiller sans demander son reste.
« Merci Jack c’est cool de pouvoir compter sur toi ! »
« T’inquiète poteau ! L’alerte 3 quand même je ne peux pas rester sans rien faire… »  Dit-il avec un large sourire, qu’il perdit aussitôt
« Du moment que ce n’est pas l’alerte 5… » Khalen déglutit, l’alerte 5 c’était une légende, le genre le gros bouton rouge sur lequel personne n’espérait avoir à appuyer. Jack salua Khalen, lui précisant de ne pas arriver en retard en histoire et repartit dans sa chambre.
Dès que Victor sortit de sa chambre Khalen l’attrapât par le poignet et l’entrainât dans les couloirs, courant le plus vite possible. 7h57.  Victor se laissait traîner, il ne cherchait même pas à protester tellement il était sonné par ce réveil…Atypique ?
Une sensation le dérangeât tout d’un coup, c’était la main de Khalen… elle était glacée ! Le froid se propageait lentement dans le poignet de Victor, pas très agréable. Cependant le duo venait d’arriver aux escaliers du grand hall. Ce fût un peu plus délicat avec la vitesse de pointe qu’avaient atteint Khalen et Victor. 7h59.

Carys entendit un gros bruit dans le hall. Elle se tourna pour se retrouver nez à nez avec Khalen, haletant et les cheveux en bataille.
« Euh…Bonjour pervers ? »
« Aaah…Aaaah Salut…. J’ai sauvé….Votre pote. Aaah… »
Carys regarda autour d’elle, ne voyant personne d’autre. Cependant Kana tira sur sa manche et pointa en direction du sol. Victor y était étalé de tout son long, à moitié mort. Neylie s’accroupit près de lui
« Hey mec, t’es mort ? »
« Geeeuuh…. »
« J’crois que non. »
Sira ne s’étonna pas plus de la situation, le niveau de délire semblait assez important ici. Au contraire à côté Lottie soupira devant un tel désastre…
« Que des boulets … »
« Je ne vous le fait dire mademoiselle. » C’était monsieur Bolt.
Lottie sursauta.
« Euh… bonjour monsieur… » Le prof lui rendit à peine son salut, il avait, semblait-il, beaucoup de choses à faire.
« Victor, ce n’est pas l’heure de dormir. Levez-vous. » Son regard  impassible se promena sur le petit groupe. Il fut surprit d’y reconnaitre la tête de cet élève dissident.
« Khalen… Vous, ici, à cette heure ? Pourtant vous ne commencez que dans deux heures…. Oh je vois vous voulez vous joindre à nous ! »
« Euh… Non c’est-à-dire que je devais faire des choses… du... du… heu.. »
« Vous voulez vous joindre à nous. En piste et au pas de course ! »
Khalen se résignât... Ça l’apprendra à aider les autres. Il n’était même pas en tenue de sport !
Monsieur Bolt parti en courant et le groupe le suivit avec tant de bien que de mal.

Heyyyy ! On s'est plaint que je postais des textes trop court, j'ai essayé de m'améliorer ici :) ! Le prochain post devrait se faire dans le courant de décembre, love !
(Ou, un jour il y aura de l'action dans cette histoire, patience.)
(Ps: Ma relecture est extrêmement superficielle, j'en suis navrée.)
Monsieur Bolt avait décidé que pour ce premier court il montrerait que la faiblesse n’est pas une option dans l’unité Grimm. Il traversa le hall et prit, après les escaliers extérieurs, sur la droite. Le groupe longeait l’aile des dortoirs. Ils entreraient ensuite dans la forêt pour déboucher sur la piste d’athlétisme. Ils longeaient encore l’aile du château quand le professeur ralentit légèrement le pas, non pas par pitié pour ses élèves courant avec peine, mais pour commencer son « discourt de course ».
« Continuez à courir quand je parle, et écoutez-moi. Les cours se dérouleront en quatre principaux entraînements : Un, l’endurance, ce que nous effectuons actuellement. Ne ralentissez pas quand je parle !
Khalen et Syra arrivaient à se maintenir près du professeur. Neylie et Lottie n’étaient pas loin derrière. Cependant Carys, Kana et Victor commençaient à creuser l’écart.
Le groupe entra dans la forêt.
« Deux : la force. Exercices de musculation principalement. Trois : La précision. Il est inutile de savoir courir vite et taper fort si l’on ne sait pas ce que l’on vise ! Quelqu’un sans précision est un imbécile et totalement inutile
, comprit ?
Le jeune Tiran ne désirait pas de réponse à sa question, il marqua une pause pour que les fondements de sa discipline se grave dans le cerveau de ses élèves.
«  Du nerf ! Vous ne vivrez pas bien longtemps à ce rythme ! Si vous savez compter, il reste une chose. Quatre : l’agilité ! Souplesse et discrétion sont important, je ne vous parle pas de danse classique ici, faire des pointes face à vos ennemies n’est que TOTALEMENT inutile. »
Imperceptiblement le professeur avait ralenti, remarquant que Victor avait perdu beaucoup de terrain, prenant une couleur un peu trop claire.
Le groupe sortit de la forêt, couvert d’égratignures et de boues pour les nouveaux qui ne savaient pas encore se déplacer dignement dans ce type de milieu.
Le chemin menait à une grande piste d’athlétisme ovale, diverses structures sportives reposaient en son centre recouvert de pelouse.
-Ici auront lieux mes cours, vous aurez rendez- vous devant le château cependant, pour courir jusqu’ici.
On entendit Neylie gémir à l’idée de faire ce trajet aussi fréquemment.
-Bien. Phase deux. Quelle est-elle ?
Personne ne répondait car trop occupé à chercher sa précieuse oxygène. Sauf que monsieur Bolt voulait une réponse cette fois-ci.
-J’attends, vous respirerez plus tard !
- Force... Murmura Sira
-Oui, la force ! Ne restez pas comme ça, au boulot. Voyez la structure aux échelles horizontales ? Chacun à une échelle, et faites des allez retour à la force de vos bras. On y va, EN COURANT ALLEZ !
Tout le monde repartit au galop.
Cette fois-ci Neylie et Victor se débrouillaient un peu mieux. Carys peinait à atteindre l’échelon suivant et tombait souvent.
Cependant Kana, elle, n’arrivait même pas à atteindre le premier échelon à cause de sa taille. La jeune fille sautait désespérément, l’air simplet.
Monsieur Bolt soupira, ce groupe était un peu mon catastrophique qu’il en avait l’air mais il y avait un important travail à faire…
Le professeur s’approcha et souleva Kana pour qu’elle s’accroche à la première barre. Quelle ne fût pas sa surprise quand la jeune fille se mit à sauter lestement d’échelon en échelon, elle avait une vraie force dans les bras !
Voyant Kana lancé, le professeur se tourna vers Carys.
-Mademoiselle Willow, vous ne réussirez jamais à avancer avec une telle position des poignets.
Carys, déconcentrée par ses paroles s’écroula une nouvelle fois à terre.
-Relevez-vous !
Carys tenta de protester :
-Mais…
-Non, je ne veux rien savoir. Quand vous serez face à la mort il n’y aura pas de « mais ».
Carys fit la moue, se releva péniblement et se suspendu une nouvelle fois à la barre.
-Bien, vos mains, plus d’écart, encore, voilà. Et il faut changer le sens de votre main gauche.
Carys tenta de replacer sa main mais tomba une nouvelle fois.
-Ai ! Monsieur Bolt, c’est impossible !
- Non cela ne l’est pas, recommencez.
Et Carys recommença.
Victor aillant écouté l'échange se demandait, de plus en plus inquiet, pourquoi son professeur parlait sans cesse de mort potentielle...
Pendant vingt minutes chutes, échelons, et rechute s’enchaînaient. Monsieur Bolt variait l’exercice pour certain : guenage et pompe. Il
poussa même son sadisme jusqu’au terrible exercice de la chaise (vous savez celui où il faut tenir en « position-chaise » le plus longtemps possible « Celui impossible qui fait trop mal ? » OUI LUIIIII.)

Finalement monsieur Bolt laissa tomber les deux derniers aspects du programme. Il était clair que ces jeunes gens n’avait jamais fait de « vrai sport ». L’heure tournait et la fin de son cours approchait, Il se mordit la lèvre avec un petit bruit de mécontentement.
-Bon, revenez par ici le cours touche à sa fin.
Les élèves rappliquèrent, incapables de cacher leurs soulagement.
-Merveilleux, j’ai cru que j’allais mourir d’un arrêt cardiaque, ou un truc du genre… s’exclamât Carrys, Lottie et Neylie opinèrent aux dires de leur camarade.
-Bien, nous rentrons par un chemin différent. En piste !
Sous les yeux hébétés de certains, qui semblaient avoir oublié le mode de déplacement du professeur, Monsieur Bolt repartit au pas de course.

Monsieur Perrault abandonna ses rapports de missions, paperasse administrative qu'il jugeait parfaitement obsolète, sans grand regret pour se dirigé vers le hall principal. En effet le jeune directeur avait tout simplement omit de donner l’emploi du temps à ses nouveaux pensionnaires. Descendant les grands escaliers il sourit, il était certain que ce cher Monsieur Bolt s'était débrouillé pour maintenir son cour.

Monsieur Bolt ouvrit les portes du manoir à 9h59 très exactement, soucieux de sa ponctualité il avait réservé une marge d'une minutes aux traînards du groupe.
Avec étonnement il retrouva dans le hall ce fou de directeur, qui généralement ne traînait pas dans le manoir.
-Monsieur Grimm ?
-Ah, bonjour! Je leur apporte juste l’emploi du temps, il semblerait que j'ai omit ce détail...
Apparemment.
Le directeur se pencha un peu sur le côté pour voir les étudiants, le professeur de sport était large d'épaule. Il ne fut par déçu, gisant sur le sol ses petits étudiants semblaient sur le point de mourir.
Eh bien, tu n'y vas pas de main morte, encore une fois.
Que veux-tu, c'est la pédagogie qui veut ça...
Mouai, bon je prends les choses en main.
Il appuya sa phrase d'un geste de la main avant de s'avancer vers les novices. Monsieur Bolt annonça la fin du cours et reparti.
-Bonjours Ladys and Gentleman ! Oh, Monsieur Frost, tiens donc. Je vous apporte vos emplois du temps, excusez-moi de moi de mon étourderie !
Il tendit d'un main ganté plusieurs feuilles, que Neylie récupéra, en levant vaillamment le bras. Elle saisit les feuilles ! Son bras tremble, sa respiration s’accélère et.... Son bras retombe mollement sur le carrelage de l'entrée... Mais elle avait réussit, elle avait sauvé le monde !
Bref.
Monsieur Grimm reparti donc, de manière normal cette fois, par les escaliers. Il lança cependant, le dos tourné :
«Vous avez cours d'histoire dans quinze minutes ! Bonne journée !»
On entendit pleurer.