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 Fire Emblem : Awakening. :3

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Misha
Messagère de la mole
Misha



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MessageSujet: Fire Emblem : Awakening. :3   Fire Emblem : Awakening. :3 Icon_minitimeMar 22 Oct - 17:49


Yup mes amis. :3 Ce premier post servira pour l'introduction de ma fanfic sur FE, des infos supplémentaires, et si on me pose des questions extérieures, je répondrais sur ce post. :honteàmoi: Je ne suis pas fière de mon intro' donc je la posterais plus tard. :3

#Edit 1 : J'ai changé le début du prologue avec le rêve.


Dernière édition par Misha le Mar 22 Oct - 22:58, édité 1 fois
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Misha
Messagère de la mole
Misha



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MessageSujet: Re: Fire Emblem : Awakening. :3   Fire Emblem : Awakening. :3 Icon_minitimeMar 22 Oct - 18:19

Zouuuuuuup. Enjoy pour le prologue.\o/ Et voici sans plus tarder les perso' présents.

Personnages:

Bonne lecture. :3


Prologue - Eveil



Un jeune homme s’élança vers Valdar. Etrangement son visage ne m’était pas inconnu.  Je suivis mon camarade de près. Celui-ci commença à attaquer, mais notre adversaire esquiva sans aucun problème. Puis commença une lutte acharnée. Tous deux attaquaient à tour de rôle, mais l’autre bloquait toujours l’attaque. Une fois que Valdar fut dans les airs, j’en profitai pour utiliser mon tome. Il fut touché de plein fouet. « Pauvre fou. » Bien sûr, j’suis la folle, allons bon. Mon rêve était très animé pour une fois. Je combattais un méchant en compagnie d’un beau gosse et j’utilisais des tomes, pouvoir dont j’ai abandonné l’apprentissage très tôt. Notre ennemi réapparut et envoya des éclairs à mon acolyte. Celui-ci se releva difficilement. Après un rire machiavélique de la part de Valdar, il lança une énorme boule d’énergie sur mon partenaire. « Meurs. » Mais je m’interposai. De toute manière, ce n’est qu’un rêve, pas besoin d’avoir peur ! Valdar me lança son regarde le plus noir. Ensuite, nous nous dirigeâmes ensembles vers Valdar et l’attaquâmes. Il était KO. Il tomba au sol. Mon partenaire se tourna vers moi, avec un grand sourire. Mais il ne dura pas longtemps. Valdar se releva. « Ce n’est pas fini … Soyez MAUDITS ! » Une lança une nouvelle fois une boule d’énergie dans notre direction. Je me mis devant mon camarade et me la prit de plein fouet. Je m’écroulai au sol. Mon partenaire vint me relever. Mais quelque chose clochait. J’avais mal à la tête et quelque chose, non, plutôt quelqu’un me commandait. J’utilisai mon tome et, avec celui-ci, transperçai la poitrine de mon camarade. « This is not your … your fault … » Je ne compris rien, certes. Mais cela devait être assez grave puisque, quelques secondes après je pleurai à gros sanglots. Un rire machiavélique s’éleva. Le jeune homme tomba dans mes bras, mort. Je hurlai de douleur.


Je me réveillai en sursaut. Je venais de faire un mauvais rêve, ça se voyait. Les couvertures étaient par terre et je suai de partout. Et comme d’habitude, depuis mon enfance, je ne me souvenais d’aucun passage de mon cauchemar. Je me mordis l’ongle du pouce droit - mauvaise habitude -  pour analyser ma situation. Je me trouvais dans une sorte de tente pour les guérisseurs. J’étais installée dans un lit - aucunement confortable. Il n’y avait rien autour de moi. Juste une petite table de nuit sur laquelle reposait une lampe et des livres. Mais un petit problème persistait. Mais qu’est-ce que je fais ici ? J’avais beau essayé de m’en rappeler, je ne me souvenais de rien. Absolument rien de ce qui s’était passé la veille. De plus cela me donnait un horrible mal de tête. Mais qu’est-ce que qui m’arrive… Je regardai mes mains, ne comprenant rien. Un grincement de porte puis des voix. Par réflexe, je me mis sous le lit et j’écoutai leur conversation.

« Alors comment va-t-elle ?
- Pas trop mal, elle est juste inconsciente. Elle n’a que des blessures superficielles.
- Heureusement que nous étions là pour l’aider Chrom !
- Tu as raison Lissa. Est-ce que … ?
- Bien sûr, suivez-moi. »

Je regardai autour de moi : il n’y avait aucune cachette. Je grognai intérieurement. Dans le pire des cas, j’utilise mes capacités physiques. Ouai ouai, c’est une bonne idée ça ! La petite bande arriva. « Bah elle e-AH ! » Lissa tomba - suite à mon magnifique croche-pied - j’en profitai pour sortir de ma cachette et je me précipitai vers la fenêtre la plus proche. Quelqu’un siffla mais peu importe, j’dois sortir d’ici ! Arrivée à la dite fenêtre, je me retournai vers le petit groupe et leur souris. Un souffle d’air chaud vint se glisser dans mon dos. Je tressaillis et m’agrippai aux rebords de la fenêtre. Quelle fut ma surprise quand un cheval, ayant revêtu une armure de la tête aux sabots, me souffla une seconde fois dessus. Je sursautai et lâchai les rebords de la lucarne. Je tombai par la suite au sol. Des rires s’élevèrent derrière moi. Je gonflai les joues et leur tournai le dos. Quelqu’un s’approcha de moi et dit : « Est-ce que ça va ? » Je ris intérieurement. Bien évidemment que ça va ! Je suis dans un endroit que je ne connais absolument pas et et et et, je viens de me faire ridiculiser par un équidé. J’envoyai d’ailleurs un regard noir à celui-ci qui me montra son magnifique derrière. Je me relevai et m’époussetai.

«   Euh … oui. Merci, Chrom.
- Alors tu sais qui je suis ?
- Bien évidemment, je suis voyante - je le regardai avec un sourire en coin puis repris mon sérieux. Hum, c’est bizarre. Votre nom m’est venu … comme ça. Et puis je l’ai entendu toute à l’heure.
- Hum … En effet, c’est étrange. Comment t’appelles-tu ? Que faisais-tu en plein milieu de la route ?
- Parce qu’en plus, à la base j’étais en plein milieu de la route, encore mieux ! Je m’appelle … euh … Hum …
- Tu ne connais pas ton propre nom … ? »

Je me frottai la tête. Comme si mes souvenirs allaient revenir comme ça … Ils doivent me prendre pour une usurpatrice, ou un truc dans le genre. C’est tellement fréquent en ce moment. Je baissai les yeux et soupirai : « Je ne suis pas sûre … Désolée. Mais où suis-je, au fait ? » Quelqu’un hurla derrière Chrom, ce qui a eu pour effet de me faire sursauter une nouvelle fois. La jeune fille s’avança et fronça les sourcils.

« Ah mais ouuiii ! J’ai entendu parler de ça ! Ça s’appelle de « l’amnésie » !
- Ça s’appelle un tissu de mensonges ! J’haussai un sourcil à cette remarque. Mais c’qui celui-là ? Nous devrions croire que vous connaissez le nom de Chrom, mais pas le vôtre ? En plein dans le mile mon pote.
- Mais pourtant, c’est la vérité !
- Et si elle disait la vérité Frederick ? On ne peut pas la laisser là, seule et désorientée. Des étoiles apparurent dans mes yeux. Mon sauveuuuur. Quelle sorte de Veilleurs serions-nous si nous agissions ainsi ?
- Quoi qu’il en soit, Monseigneur, je me dois de vous suggérer la prudence. Oh, Monseigneur ? Je sifflai d’admiration puis me ravisai en leur faisant un grand sourire. Il ne faut pas laisser la porte du poulailler ouverte aux renards … Oh oui mon poulet, j’vais te manger tout cru si tu continues.
- Très bien … Amenons-la avec nous en ville et de là, nous aviserons.
- Who ! Attendez une minute … N’ai-je pas mon mot à dire ?!
- Ne t’inquiète pas, je te promets que nous en discuterons là-bas. Suis-nous, à présent. »

Ils commencèrent à partir, je soupirai. Suuuuuuuuuuper, j’ai hâte d’être en ville ! Lissa vit ma tête dépitée et me fit un grand sourire. Sa petite bouille était vraiment adorable. Et puis, elle était surement la seule qui croyait à mon amnésie donc.. Je suivis la jeune fille de près, en essayant d’être le plus loin possible de Frederick.


Nous marchions depuis une bonne heure maintenant. J’avais faim, soif et mon corps demandait du repos. Ils dorment jamais ou quoi ? Mais quelque chose me préoccupais plus que mes besoins vitaux. Je m’arrêtai au milieu de la route, faisant grogner mon cher Frederick. « Qu’allez-vous faire de moi ? Vous allez m’emprisonner ? » Je fis rire Chrom, qui m’offrit son plus beau sourire.

« Ha ha ! Non tu seras libre de partir … Je pleurai de joie intérieurement. Yes ! …     dès que nous aurons déterminé que tu n’es pas une ennemie d’Ylisse.
- C’est donc le nom de l’endroit où nous nous trouvons ? Ylisse ?
- Vous dites n’en avoir jamais entendu parler … ? Oh, le retour de mon pote.
- Cela me dit vaguement quelque chose mais-
- Cette femme mérite des applaudissements ! Quelle actrice formidable ! Ma réponse passa inaperçue après cette remarque. Retenez-moi ou j’le découpe en petits morceaux pour sa jument. Le froncement de sourcils était particulièrement convaincant … C’la guerre maintenant.
- Frederick s’il te plait … Ce royaume s’appelle Ylisse, et Emmeryn, la Sainte-Reine, est celle qui nous dirige. Oooooooh, je vois. Hum … À présent, j’imagine que quelques présentations sont de rigueur. Je m’appelle Chrom, mais apparemment, tu l’avais déjà deviné toute seule. J’te l’ai dit, j’suis devin. La jeune fille délicate que tu vois là-bas, c’est ma petite sœur Lissa. Alors comme ça ils sont frères et sœurs ? Celle-ci commença à s’énerver et gonfla des joues.
- N’importe quoi ! Je ne suis PAS délicate ! Espèce de gros nul ! Elle se retourna vers moi et me fit son plus tendre sourire. J’vais vraiment la prendre dans mes bras si ça continue, elle est trop mignonne. Tu n’es pas obligée de prêter attention à mon frère. Il est un peu bête parfois … Mais tu peux quand même t’estimer chanceuse. Ce sont les Veilleurs qui t’ont trouvée et pas un groupe de bandits.
- Pourquoi un tel nom ? Sur quoi veillez-vous, au juste ?
- Disons qu’on fait … un travail dangereux. Demande à Frederick le Méfiant. Il est plus que méfiant.
- Un titre honorifique que je porterai avec fierté … Il n’est pas sérieux si ? Pardonnez-moi d’être le seul à faire naturellement preuve de suspicion. Et piapiapia. Je ne demande vraiment qu’à vous croire, mais mon statut me commande le contraire. Bah bien sûr ! Jouons finement..
- Je te comprends, je ferais exactement la même chose à ta place. Je m’appelle Amber. Miracle ! Je viens de m’en rappeler … Bizarre … Voilà au moins un mystère de résolu !
- Amber ? Ce n’est pas d’ici, ce nom … Hum, on verra ça plus tard. Okay, donc je ne viens pas d’ici. Nous arrivons au village. On va pou…
- Chrom, regarde ! Il se passe quelque chose au village ! Cria d’une voix stupéfaite la jeune Lissa. »

Elle montra le village de son bras gauche. En effet, l’église était en feu et les villageois essayaient de se trouver un abri.

« Oh, c’est pas vrai ! Le village est en feu ! Encore ses fichus bandits, sans doute … Il se retourna vers nous. Frederick, Lissa, vite ! Et et et et moi ?
- Qu’est-ce qu’on fait d’elle ? Merci mon cher ami de te préoccuper de moi, sincèrement.
- Ce n’est pas la priorité ! Il faut d’abord aller secourir ce village. Le Général sourit à la réponse de Chrom.
- Bien répondu, Monseigneur.
- Allez, on y va ! »

Et ils partirent. J’étais au milieu de la route, seule et ne sachant que faire. Je pourrai fuir, comme ça adieu Frederick ! Mais en même temps … Je grinçai des dents. « Oh et puis flûte, j’y vais aussi ! » Je me mis à courir à leur suite. Arrivée au village, une caisse en bois attira mon regard, je me précipitai vers elle et trouva des livres. Je les pris et les rangeai dans ma sacoche. Quelque chose brilla au fond du caisson. Je plongeai ma main et en sorti une arme à feu. Ça peut toujours servir. Je me relevai et accouru à la place principale du village.


Un homme se tenait devant l’église en feu. Il affichait un grand sourire victorieux. « Bouah ha ha ha ! Allez-y, les gars ! Récupérez tout ce qui brille et brûlez le reste ! Ca servira d’exemple aux autres Ylissiens ! Pas vrai ma belle ? » Il prit une jeune femme par le bras et la tira vers lui. La pauvre je ne voudrais pas être à sa place. Elle essaya de se libérer. « Allez-vous-en ! Laissez-moi tranquille ! S’IL VOUS PLAÎT ! À L’AIDE ! » Je vis la petite bande arriver à la place principale. Lissa avait l’air désolée de voir toutes ces maisons brûler et tous ces citoyens fuirent.

« Chrom, on doit les arrêter !
- Ne t’inquiète pas … Ces bandits ne seront plus une menace une fois qu’on en aura fini. »

J’arrivai enfin, moi aussi, à la place. Je tombai de fatigue. En plus, les livres que j’avais pris pesaient lourds dans ma sacoche. Pourquoi je les ai pris ? Je me ressaisi et me mis devant la joyeuse bande.

« Attendez !
- Amber ! Tu nous as suivis ! Mais pourquoi ? me demanda Chrom, perturbé par la situation.
- Je ne suis pas certaine de le savoir moi-même … C’est donc une excellente question ! Mais je suis armée, et je sais me battre, si vous voulez bien que je vous aide. Chrom n’avait pas vraiment l’air emballé, vu la tête qu’il tirait.
- Bon, d’accord … Plus on est de fous, plus on rit. Amber 1 – 0 Chrom. Mais reste à proximité ! »

Le Lord se rapprocha de moi et posa sa main sur mon épaule. Je hochai la tête. Coller Chrom, coller Chrom, coller Chrom. Tandis que Frederick demanda à Lissa de rester près de sa jument. Puis il me regarda. « N’oubliez pas, Amber. Ce sont des voleurs expérimentés … mais aussi de véritables meurtriers. Ils ne font preuve d’aucune pitié. C’est tué, ou être tué. » Je ravalai ma salive. Mon courage commença à disparaître. Chrom me rassura en m’ébouriffant les cheveux puis reprit son sérieux. « Amber tu disais que tu savais te battre à l’épée et … Pas vraiment à l’épée mais ce n’est pas grave. Attends, c’est un tome ? Saurais-tu … lancer des sorts ? » Il désigna du doigt le l’un des livres que j’avais pris. Il était entièrement jaune. Je regardai les autres, qui étaient ordinaires. Quand le Lord se retourna vers Lissa et Frederick, j’en profitai pour lancer les livres dans une caisse, ce qui mit hors de soi un chat qui passait par là. Désolée chaton. Je me remis aux côtés du capitaine.

« Je pense oui … J’imagine que je devrais vérifier ça.
- Euh oui, pourquoi pas … Il n’avait pas l’air très emballé. Hum … Peut-être que je devrais garder mes distances pour le moment … Je ris à cette remarque et lui tapota le dos.
- Oh, mais il ne faut pas s’inquiéter ! Je sais ce que je fais, j’en suis sûre … Je pris le tome dans mes mains et le tourna dans tous les sens. Comment est-ce que ça marchait déjà ? Ah oui … Amber 1 – 1 Chrom. »

Je regardai Lissa, qui commençait à fanfaronner. « On va voir qui est « délicate » maintenant ! Peut-être que je ne sais pas me battre mais lorsque vous êtes blessés … c’est MOI qui remets vos os en place avec mon bâton ! Na ! » Avec Chrom, nous nous dirigeâmes vers notre premier adversaire. Un simple épéiste. Ça ne va pas être compliqué alors. Le Lord commença l’offensive, puis l’épéiste contra mais son attaque fut sans effet. Frederick nous vint en aide, accompagné de Lissa. Il se dirigea à toute allure vers notre adversaire et le toucha à l’épaule. Celui du se retirer. Ce fut au tour des ennemis de contrer. Un bandit, muni d’une hache en bronze s’élança vers nous. Chrom se mit devant moi et encaissa l’attaque. Puis il contre-attaqua et je finis le boulot en utilisant mon tome de foudre. Chrom me sourit. Eh ouai, je sais bien utiliser un tome. Le capitaine des Veilleurs eut un regard inquiet. « Tout le monde va bien ? Pas de blessés ? Ce serait stupide de ne pas soigner nos blessures … » Lissa eut un grand sourire, ce qui eut pour effet de me faire rire. Nous nous approchâmes de notre second adversaire. Un mage cette fois, possédant le tome du vent. Cette fois je fus celle qui attaqua. Je l’éliminai en deux sorts. Du bon boulot ma grande. La jeune Sœur s’approcha de moi et utilisa son bâton. Je me senti revigorer en un clin d’œil. Puis, ce fut au tour d’un deuxième épéiste de nous combattre. Je l’attaquai mais ne le mis pas hors combat. Je grognai et Chrom posa une nouvelle fois sa main sur mon épaule, ce qui me calma instantanément. L’épéiste s’élança ensuite vers moi, toutes griffes dehors. Mais les dégâts furent mineurs. Je contre-attaquai et cette fois, il était KO. Un sourire triomphant s’afficha sur mes lèvres. Puis je me senti plus puissante. « Une force nouvelle m’envahit. » Le Lord sourit et me regarda sérieusement.

« Est-ce que ça va Amber ? Il ne faut pas foncer tête baissée.
- Je vais bien, Chrom. Merci de vous en préoccuper.
- Tu nous as prêté ton épée, et cela fait de toi une amie. Je n’ai pas d’épée mais tant pis.. Avoir une alliée à mes côtés me donne du courage … Oh, il est trop chou.
- Merci, mais je crois que ce n’est pas qu’une question d’amitié et de courage.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Je crois qu’il y a un avantage tactique à se battre côte à côte. J’ai du mal à m’en rappeler … Laissez-moi y réfléchir … Se battre l’un à côté de l’autre … euh … améliore la force, la défense, la vitesse. Oui, oui … J’en suis sûre ! »
Nous approchâmes peu à peu de Garrick, le chef des bandits. Mais avant cela, Lissa voulait absolument soigner son frère. Ce qu’elle fit. Garrick fut plus rapide que nous, il nous attaqua en premier. « Par ici, mes petits ! Approchez … Le massacre va bientôt commencer ! » Il lança sa hachette sur Chrom, qui ne lui fit pas plus de dégâts que cela. Chrom s’élança sans plus tarder sur notre dernier adversaire. Il le blessa et esquiva l’attaque de ce dernier. Lissa vint de nouveau soigner son frère, mais elle fut vite attaquer par le briguant. Elle esquiva sans aucune peine la hachette de celui-ci. Puis Chrom lui porta le coup final. « Aaaargh ! » Mais quel cri de défaite dites-moi. Chrome regarda ses mains et serra les poings avant de dire : « Je peux déjà ressentir une énorme différence ! » Je regardai autour de nous. Plus aucuns bandits. Je laissai tomber mon tome au sol, puis m’écroulai à mon tour avant de m’étirer.

« Bien, il semblerait qu’on en ait fini. Lissa rit doucement avant de sourire.
- Heureusement pour les habitants, nous ne passions pas trop loin du village. Mais sérieusement, Amber ! Tu as été époustouflante ! Passes d’arme, sortilèges … ET tactiques ! Est-ce qu’il y a seulement quelque chose que tu ne sais pas faire ? Voilà, elle avait réussi à me faire rougir.
- Tu n’es clairement pas qu’une pauvre voyageuse ramassée au bord du chemin … répliqua Chrom.
- En effet. Oh, mon pote ! Peut-être que vous pourriez enfin expliquer comment vous êtes arrivés ici ? Mais t’es bouché ou quoi ?
- Je comprends tes doutes, Frederick. Moi-même je ne sais pas pourquoi certains souvenirs refont surface et pas d’autres. Mais je t’en prie, crois-moi. Je vous ai dit tout ce que je savais. Si j’arrive à me le mettre dans la poche, ce sera du gâteau par la suite ! Chrom me tira son plus beau sourire.
- Tu t’es battue pour sauver la vie de plusieurs Ylissiens. Mon cœur est conquis et me dit que c’est suffisant. Comment voulez-vous que je ne succombe pas ?
- Qu’en est-il de votre raison, Monseigneur ? Vous n’écouterez pas son conseil ? réplique mon cher Frederick.
- Frederick, les Veilleurs ont besoin du talent de quelqu’un comme Amber. Eheheh. Nombreux sont les bandits et les voisins malintentionnés qui lorgnent sur nos terres. Tu souhaiterais vraiment que nous rejetions un stratège si compétent ? il regarda son Général durement. Moi, je lui fais confiance, même si son histoire parait un peu étrange.
- Euh, merci, Chrom.
- Qu’en penses-tu, Amber ? Tu veux te joindre à nous ? je souris à cette proposition.
- J’en serais honorée. »
Lissa sauta de joie et se jeta dans mes bras. Je pu enfin lui faire un câlin, depuis le temps que je l’attends !


Après s’être un peu reposé - quelques minutes - nous nous retrouvâmes devant l’église. Frederick avait un air grave.

« Ces bandits avaient un accent plégien. L’avez-vous remarqué, Monseigneur ? Attention, l’inculte arriiiiiiiiiiiiive.
- Plégien ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Chrom se retourna vers moi.
- Plegia est le royaume situé à l’ouest d’Ylisse. Depuis peu, ils tentent de déclencher une guerre à travers des incursions répétées.
- Et ce sont toujours les gens simples et les plus démunis qui en paient le prix ! Alors qu’ils sont innocents et sans défense !
- Mais nous sommes là pour les protéger, Dame Lissa. Les Veilleurs veillent. Waouh, le jeu de mots. Ne laissez pas la colère vous submerger, votre discernement en souffrirait. Lissa retrouva sa bouille habituelle.
- Je sais, je sais mais … elle sourit. Peu importe … Peut-être qu’un jour, je m’y habituerai … »
Un villageois se rapprocha de nous. Il avait des brûlures aux bras. Il fit une révérence devant Chrom puis, après s’être relevé, dit : « Monseigneur, je vous en prie ! Laissez-nous vous offrir l’hospitalité pour la nuit. Nous ne sommes que de pauvres gens, mais nous tenons à tout prix à vous remercier. » Frederick fit le porte-parole pour le groupe et sourit au paysan. Il sait sourire ?

« Votre offre est généreuse, Monsieur, et votre hospitalité plus qu’appréciable. Je soupirai de soulagement. Enfin du vrai repos ! Mais j’ai bien peur que nous ne devions nous hâter vers Ylisstol. Mon visage se décomposa.
- Pour moi de la viande rouge uniquement, à point, et pas trop de sel dans la soupe … Elle était déçue. Quoi ?! Attends, on ne reste pas ? Mais Frederick, la nuit va bientôt tomber ! Celui rit aux éclats. Stop, il sait rire aussi ?
- Quand elle tombera, nous camperons. Nous vivrons de la terre, ferons des lits avec des branches … À l’aide. Vous m’aviez dit que vous vouliez vous y habituer, n’est-ce pas ?
- Frederick !!! Parfois je te déteste ! hurla la jeune fille, et je sursautai à cette plainte - encore une fois.
- Votre second est plutôt strict, Chrom.
- Pff ! « Strict », c’est plutôt gentil … J’ai quelques autres mots en tête !
- Frederick ne sourit que lorsqu’il est sur le point d’abattre sa hache. Le villageois décampa à cette phrase.
- C’est noté. Je comprends mieux maintenant.
- Ahem. Vous vous rendez compte que je suis toujours là ? Chrom lui sourit.
- Oui, oui, on sait.
- Hé hé.
- Monseigneur, vous ne vous départez jamais de votre subtil sens de l’humour, je vois.
- Ha ha ! Bon, ce n’est pas tout mais … Tu es prête, Amber ? La capitale n’est plus très loin. 100% mon capitaine ! »


Dernière édition par Misha le Dim 17 Nov - 15:07, édité 4 fois
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Misha



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MessageSujet: Re: Fire Emblem : Awakening. :3   Fire Emblem : Awakening. :3 Icon_minitimeMar 22 Oct - 20:20

Ce chapitre fut trèèèèèèèès rapide à faire en fait donc le voilà. Désolée d'avance pour la description du " cataclysme ". :c

Résumé:

Personnages:



Chapitre 1 - Ombres dans la nuit


La nuit était tombée rapidement. De plus, nous étions dans une forêt sinistre. Univers fantastique ? Pas du tout, je ne vois pas de quoi vous parlez. Lissa s’arrêta d’un coup et soupira. « Je vous avais bien dit que la nuit allait tomber ! Oh ! En plus les insectes sont de sortie ! Elle agita ses bras autour d’elle. Berk … Je hais les insectes. Ils font du bruit, ils sont dégoûtants et … elle se mit les mains devant sa bouche. BERK ! Et ils me rentrent dans la bouche ! Pouah ! » Chrom eut un rire moqueur.

« Courage, Lissa ? Dis-toi que cette expérience te forge ton caractère. Tu veux m’aider à chercher du bois pour le feu ?

- Urk, berk … Pouah ! Je sais pas … elle fronça des sourcils et gonfla ses joues. En fait, si je sais. Je n’ai pas  envie de venir … Je trouve que mon caractère a été assez forgé pour aujourd’hui ! Mon ventre gargouilla.
- On devrait aussi penser à se nourrir. Je ne sais pas vous mais moi, je meurs de faim.
- J’imagine qu’une petite partie de chasse et une cueillette sont à l’ordre du jour ? Bon, qui aurait l’obligeance de bien vouloir monter le camp ? »
Lissa et moi étions restées monter le camp, tandis que Chrom et Frederick étaient partis à la chasse et à la cueillette. Quand ils furent de retour, nous nous mirent à table autour du feu.

« Mmh … Ça faisait bien longtemps que je ne n’avais pas attrapé d’ours ! Qu’est-ce qu’il y a Lissa ? Allez, mange.
- Ben … Pourquoi est-ce qu’encore une fois tu n’as pas attrapé un animal … normal ? Sérieusement, qui mange des ours ?! Et puis tu perturbes la chaîne alimentaire … N’est-ce pas Amber ? Euh … Amber ? Elle cherchait du soutien chez moi ? La pauvre.
- Scronch scronch. Miam ! Lissa soupira.
- Après tant de jours à jeûner, j’imagine qu’on a pas vraiment le choix. Chrom lui sourit.
- Mange, Lissa. Quel que soit l’animal, cela reste de la viande.
- La viande n’est pas censée avoir un goût de vieilles chaussures et me casser les dents !
- Allons, Dame Lissa : ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, y compris cela.
- Vraiment … ? Pourtant, je ne te vois pas beaucoup mâcher, Frederick …
- Je, euh … J’ai déjà mangé … sur le trajet du retour, en revenant de la chasse … Ahem.
- C’est cela, oui … Vraiment très classe, Frederick ! »
Après ce repas bien animé, tout le monde tomba dans les bras de Morphée.

Chrom se réveilla soudainement au milieu de la nuit. « Hein ? » Il se releva, ce qui réveilla Lissa par la même occasion. Elle bailla.

« Qu … Qu’est-ce qui se passe, grand frère ?
- Désolé, je ne voulais pas te réveiller, mais … il se passe quelque chose par là-bas.
- « Quelque chose », hein … ? Tu pourrais être plus précis ?
- Je vais vérifier ça par moi-même.
- Pas tout seul, ah ça non ! Je t’accompagne.
- Hé hé. Merci, Lissa. »

Ils marchèrent pendant un bon moment. Tout était tranquille, il n’y avait aucun bruit.

«    Il fait vraiment sombre par ici. Et c’est si calme. Où sont donc partis les oiseaux … ?
- Il y a quelque chose qui ne tourne vraiment pas rond. »
La terre se mit à trembler violemment. Ce fut l’arrivée du cataclysme.

« Aah ! Chrom !
- Mais qu’est-ce que … Argh ! Mais qu’est-ce que c’est que ça ?! Lissa, reste près de moi ! »
Les arbres commencèrent tous à tomber, même les plus hauts. « Lissa, cours. » Celle-ci releva la tête et regarda son frère. Elle tremblait comme une feuille. « Enfuis-toi ! » Elle commença à partir, Chrom sur ses pas. Le sol se craquela. De la lave apparut. Lissa esquivait tant bien que mal les rochers couverts de lave. Son frère arriva à sa hauteur et lui indiqua la route. Ils sautèrent et furent protégés de la lave. L’endroit où ils étaient n’avait pas été touché. La jeune fille était épuisée. Elle regarda le ciel et fut choquée. « Chrom, qu’est-ce que c’est ?! »Un trou apparut dans le ciel, dans lequel il y avait un œil ( je posterais une photo si vous voulez ). Autour de celui-ci, il y avait un cercle d’incantation. Des personnes en tombèrent. Elles apparurent devant Lissa et Chrom. Leurs yeux étaient rouges. Rouge sang. Chrom se mit devant sa sœur. « Reste en arrière Lissa. » Celle-ci partit plus loin. L’une des personnes mystérieuses s’élança sur le Lord. Celui-ci la trancha avec son épée mais, le monstre se releva et tourna sa tête vers Chrom. Puis après avoir bloqué l’attaque de son adversaire, Chrom planta l’épée dans, ce qui semblait être, son abdomen et le monstre disparut. Le jeune homme avait utilisé toute son énergie pour en tuer un. Il n’en pouvait plus. Soudain, un cri strident transperça les tympans de celui-ci. Il se retourna. Lissa se trouvait seule, face à une autre de ces créatures. Elle allait abattre sa hache sur la jeune fille. Mais, un jeune garçon, sortit de nulle part, s’interposa et protégea Lissa. Après une demande de sa part auprès de Chrom, celui-ci vient trancher le corps de la créature, qui disparut à son tour. Le Lord se tourna vers l’inconnu. « Impressionnant. Quel est ton nom ? »
Je me réveillai, secouée par un tremblement de terre. Frederick était déjà à cheval et me pria du regard. Chrom et Lissa n’étaient plus là. Nous commençâmes à partir à leur recherche. Les animaux fuyaient la forêt tandis que nous, nous nous enfoncions dedans. Logique du jour bonjour ! Nous les retrouvâmes quelques minutes plus tard. Le Général ordonna à sa jument de se dépêcher. Ce qu’elle fit.

« Monseigneur ! Dame Lissa ! Êtes-vous blessés ?
- Frederick ! Amber ! elle était horrifiée. Mais qu’est-ce qui a pu bien se passer ?
- Votre contrée semble être habituée par de bien étranges abominations, dis-je après avoir regardé ce qui se dressait devant nous.
- Ils ne sont pas d’Ylisse. Ça je te le garantis.
- Fort heureusement, nous sommes tous vivants. Remercions les dieux d’avoir permis un tel miracle.
- Oui, et puis si ce garçon n’était pas venu me sauver, je serais probablement … Mais au fait, où est-ce qu’il est parti ?
- Si nous arrivons à survivre à ces choses, nous pourrons creuser la question …Pour l’instant soyez vigilants.. Nous ne savons rien au sujet de cet ennemi.
- Très bien. »
Je remarquai que des sortes de cloisons  étaient un peu partout sur le champ de bataille. Frederick se rapprocha de moi. « Des bastions abandonnés. » Puis il me laissa pour rejoindre Lissa. Chrom se dirigea vers le premier ennemi, talonné de près par moi. Nous nous installâmes sur le bastion abandonné et fîmes face à notre adversaire. Chrom commença l’offensive et toucha l’ennemi de plein fouet. Celui-ci rata son attaque et Chrom en profita pour le mettre hors combat. Un épéiste s’élança vers Frederick et Lissa. Le Général ne bougea pas d’un pouce. Pour cause, la créature ne lui fit aucun dégât. Frederick finit le travail. Les monstres s’avancèrent, sans faire de contre-attaque. J’entendis des bruits de sabots et en me retournant, je vis une femme arrivée au galop sur le champ de bataille. « Capitaine ! Attendez, j’arrive ! Hum … Je savais que je n’aurais pas dû le laisser seul. Très bien, faces de rats ! Lequel d’entre vous aimerait une lance en travers de … » Elle se retourna en entendant du bruit venant de derrière elle. Un homme arriva, épuisé. Puis se releva, remit ses cheveux en place et fit un grand sourire à la cavalière.

« Attendez, Mademoiselle !
- Hein ?
- La vie est longue, mais l’amour est éphémère … Il faut le saisir quand il est là ! Saisissez donc cette chance avec moi ! Laissez la guerre aux guerriers, ma belle ! Une beauté comme vous n’a besoin que d’amour …
- Mais … Mais qui es-tu, bon sang ?!
- Ha ! Une question bien légitime … Je suis un mythe ! Une légende ! Je suis celui qui traverse l’Histoire à grands pas ! L’archer chéri de toutes les femmes ! Et mon nom, ma chère, est Vi…
- Désolée, minus. Je suis pressée. Yaaah ! elle partit dans notre direction, laissant l’archer seul.
- Virion ! Mon nom … C’est Virion ! A … Attendez ! Mais où allez-vous ? Je vous en prie, dites-moi au moins votre nom !
- Je m’appelle Sully … Et je fais partie des Veilleurs, cria la femme.
- « Sully » ! Mais cela vous va à ravir ! Si délicieusement féminin ! Voudriez-vous m’épouser, divine créature ?
- Pardon ? elle commença à rire. Ha ha ha ! Ah attends, j’ai compris … Il s’agit d’une blague, et la chute, c’est quand je te frappe au visage ?
- Je comprends que mon visage noble et viril puisse vous ébranler. Ça arrive si souvent ! Mais je vous en prie, ne vous sentez pas obligé de me répondre immé… Sully le chargea avec sa lance retournée.
- Ça te va comme réponse ?!
- Aïeuh ! Par tous les dieux ! Votre frappe est … délicatement … puissante … Je … Je vous en prie, Mademoiselle, laissez-moi vous accompagnez ! Mon univers est vide et froid lorsque je suis seul. Je saurai être votre plus fidèle serviteur, et mon univers en sera un peu moins vide !
- Très bien, très bien … Si ça peut te faire taire ! Mais arrête de me fixer comme ça ! »
La pauvre, je la plaignais. Chrom me regarda et nous reprîmes nos combats. Pendant ce temps, Frederick avait décidé de s’isoler du champ de bataille, pour protéger Lissa.

« Vous travaillez sans relâche. Avez-vous quelque rêve que vous désirez accomplir ?
- Moi, je rêve de devenir une grande dame comme ma sœur. Mais ça reste entre nous ! »
Sully et Virion se hâtèrent à leur premier adversaire, un mercenaire. Seule la Cavalière pouvait l’atteindre avec sa lance, Virion était trop près pour utiliser son arc. L’ennemi contre-attaqua, mais il ne fit aucun effet à Sully. Avec Chrom, nous nous dirigeâmes vers un combattant. Le Lord commença les hostilités. La créature manqua son attaque et Chrom le mit KO. Un archer se précipita vers Frederick, mais sa flèche ne fit aucun dégât au Général. Manque de bol, ce fut encore un combattant qui vint à notre rencontre. Il rata son attaque et Chrom en profita pour riposter et le mit lui aussi KO. Toute de suite après cette victoire, un mercenaire se jeta sur nous. Fort heureusement, il rata lui aussi son attaque et le jeune homme le mit hors combat. Il ne restait plus que le boss et l’archer, qui était du côté de Frederick et Lissa. Celui le mit KO en un coup. Mon partenaire mit sa main sur mon épaule, m’encourageant à affronter le chef, un combattant. Je me lançai donc. « Aaaargh ! » C’est quoi cette manie de dire ça avant ou après le combat ? J’utilisai ma foudre, mais ne fis pratiquement aucun dégât. Chrom prit alors la relève. L’ennemi fatiguait, et ça se voyait. Et Sully en profita. Elle galop vers son ennemi et sa lance resta coincée, avant que la créature disparaisse. « Aaah … Aaaargh … »
Le combat finit, nous nous relâchèrent tous. Frederick aperçut un jeune garçon au loin. Lissa le reconnu et accouru vers lui, suivie de toute la bande.
« On dirait bien que c’était la dernière de ces choses. Ce garçon en a abattu plus d’une …
- … Oh, il veut jouer le muet, on n’entendra pas sa magnifique voix, quel gâchis.
- Je n’en ai pas encore eu l’occasion, alors, voilà : merci beaucoup …
- Tu as sauvé la vie de ma sœur. C’était très courageux de ta part. Mon nom est Chrom, comment t’appelles-tu ?
- Vous pouvez m’appeler Marth.
- Marth ? Comme l’héroïque roi d’antan ? Chrom fut choqué puis il sourit à l’inconnu. C’est vrai que tu te bats comme un héros. Où as-tu appris à manier l’épée ainsi ?
- Je ne suis pas venu ici pour faire étalage de ma vie privée, Monseigneur. Ce monde est menacé par une terrible catastrophe. Ce que vous avez vu ce soir n’en est que le prélude. Vous aurez été prévenus, annonça-t-il d’une voix glaciale avant de partir.
- Eh ! Attends ! Menacé ? Par une catastrophe ?!
- La conversation n’est pas son fort, on dirait … ! Dis-je dans un soupir.
- Oui, mais ses aptitudes au combat sont exceptionnelles. Je parie que nous entendrons à nouveau parler de lui … Mais pour l’heure, mes pensées vont à la capitale. Nous devrions nous hâter. »
Il n’y avait plus de feu, plus de sol qui s’effondre. Tout était normal. Le sol était verdoyant et il y avait du bruit. J’étais avec Lissa et nous parlions de la nuit que nous venions de passer. Virion suivait de près Sully, tandis que celle-ci faisait son rapport à Frederick. Chrom regardait devant lui, de l’inquiétude se lisait dans ses yeux.  Puis nous arrivâmes à l’entrée d’Ylisstol. Je fus surprise de voir tout ce monde. « C’est donc ça, Ylisstol, la capitale d’Ylisse ! Je n’ai jamais vu autant de monde … » Le général descendit de sa monture et vint à côté de moi, observer les alentours.

« Le chaos de cette nuit n’a pas touché la ville, on dirait. Cet étrange tremblement de terre a dû se limiter à la forêt.
- Quel soulagement ! »
Un vieil homme, après avoir donné à manger à son chat s’exclama : « Regardez ! Voilà la Sainte-Reine ! » Celle-ci saluait tout citoyen qui venait à sa rencontre. Elle rayonnait, c’était incroyable. Elle a l’air tellement gentille. C’est la première fois que j’approchais quelqu’un de ce rang d’aussi près.

« La Sainte-Reine est le dirigeant de votre pays, n’est-ce pas ?
- Tout à fait. Son nom est Dame Emmeryn.
- N’est-ce pas un peu risqué pour elle … que de marcher ainsi au milieu des simples gens ?
- La Sainte-Reine incarne la paix, le bien le plus précieux que possède Ylisse. Il y a très longtemps, à l’aube de notre ère … le Dragon Déchu essaya de détruire le monde. Mais le premier Saint-Roi unit ses forces avec le Dragon Divin … et ensembles ils réussirent à vaincre ce monstre. La Sainte-Reine Emmeryn nous rappelle à tous ce pour quoi nous nous battons : … la paix.
- Et avec Plegia qui ne cesse de causer des troubles à la frontière … notre peuple a plus que jamais besoin d’elle, rajouta Chrom. Sa présence est rassurante, surtout quand la guerre couve ainsi.
- En effet, les citoyens d’Ylisse ont de la chance de l’avoir pour reine. »
La Sainte-Reine disparut dans son château. Lissa se mit à côté de moi et rit.

« Et c’est aussi la meilleure grand sœur du monde !
- Oui j’imagine qu’elle … STOP. Mon expression changea en un clin d’œil. Attends, quoi ?! Elle est … Donc ça signifie que toi et Chrom êtes …
- Le prince et la princesse du royaume, en effet. Merci mon cher ami pour cette réponse. Vous vous souvenez du nom de Chrom et pas de son titre ? On aurait dû commencer par ça voyons !
- Tu as dit que vous étiez des « Veilleurs » !
- Mais nous le sommes ! Même si c’est une image, nous veillons à beaucoup de choses.
- Chrom … Pardon, Prince Chrom ! Euh … Monseigneur ! C’bien ma vieille, rattrapes-toi de ta familiarité. Je vous prie d’excuser mes manières ! Il me fit une nouvelle fois son plus beau sourire.
- Tu peux juste m’appeler « Chrom ». Je n’ai jamais accordé d’importance à l’étiquette.
- Je comprends mieux pourquoi Frederick accepte aisément vos … moqueries …
- Certes. C’est un sacrifice que je fais pour le bien du royaume … Je ressentirais presque de la compassion pour toi.
- Je pense qu’Emmeryn retourne au palais. Elle y est déjà dedans, enfin bon. Tu veux la rencontrer ? »
Nous entrâmes dans le château. Un château dans toute sa splendeur. Des domestiques à droite et à gauche, nettoyant toutes saletés. Il était immense, j’me demande combien de temps ça leur prend de nettoyer ce palace, une éternité je suppose. Quelqu’un nous indiqua que la Sainte-Reine se trouvait dans la salle du trône. Pas assez évident. Chrom le remercia et nous le suivirent. Emmeryn nous attendait au milieu,  une chevalière à sa gauche. Nous nous approchâmes.

« Chrom ! Lissa ! Bienvenue chez nous. Oh, et bonjour, Frederick. Alors, comment cela s’est-il passé ?
- Ces bandits ne nous ennuieront plus un moment, je crois.
- Merveilleux ! Qu’en est-il de mon peuple ?
- Tous sains et saufs, Emmeryn. Mais nous devons continuer à surveiller la frontière. Les bandits venaient de Plegia.
- Toutes mes excuses, Monseigneur, c’était la chevalière qui venait de prendre la parole. Mes chevaliers pégases auraient dû les intercepter.
- Non, Phila. Ta place est ici, aux côtés de la Sainte-Reine.
- De toute façon, nous avons reçu assez d’aide comme ça ! Lissa me regarda avec un grand sourire.
- Fais-tu référence à cette référence à cette femme qui vous accompagne aujourd’hui ?
- Voici Amber. Elle s’est battue courageusement à nos côtés. J’ai décidé de l’accepter parmi nous au sein des Veilleurs.
- Il semblerait qu’Ylisse ait une dette envers vous, Amber. Okay, je sais d’où il tient son sourire charmeur.
- Mais pas du tout, Votre Majesté !
- Je me vois obligé de tempérer votre enthousiasme, Votre Majesté … J’me disais bien qu’il avait rien dit de méchant depuis un moment. Amber dit avoir perdu la mémoire, mais quelle preuve en avons-nous ? Nous ne pouvons pas exclure la possibilité qu’elle soit un bandit, ou pire … Pardon ? … une espionne de Plegia. PARDON ?
- Frederick !
- As-tu confiance en cette personne, Chrom ? Tu l’as tout de même autorisée à accéder au palais royal.
- Oui, Emmeryn. Elle a risqué sa vie pour nous aider. C’est amplement suffisant pour moi.
- Très bien, Amber ! Je sursautai en entendant mon nom. Emmeryn me sourit. Il semblerait ait foi en vous, et à ce titre vous avez toute ma confiance.
- Votre Majesté.
- Et merci, Frederick, pour votre prudence habituelle. Chrom et Lissa sont vraiment chanceux. Chanceux d’avoir à leurs côtés le protecteur infatigable que vous êtes. J’espère qu’ils se montrent reconnaissants, de temps en temps.
- Ils font parfois preuve de quelque chose qui ressemble à de la gratitude, Votre Majesté. Phila, vous avez déjà dû entendre parler des créatures que nous avons affrontées ? Il change de sujet de conversation très rapidement.
- En effet. De telles abominations ont déjà été repérées aux quatre coins d’Ylisse.
- Chrom, nous allions justement tenir un conseil à ce sujet. Pourrais-tu te joindre à nous ?
- Bien sûr.
- Bon, Amber, le message est clair ! Viens, j’ai quelque chose à te montrer. »
Chrom suivit sa sœur qui elle, était déjà partie. Il se retourna vers nous et Frederick fit une révérence. Je suivis son exemple. Le Prince sourit et partit à la suite de sa sœur. Lissa me prit par le poignet et m’entraina en dehors du palais royal.

______________________________________________________________________

« Amber, as-tu fini de t’entrainer pour aujourd’hui ?
- Pour l’entrainement physique, oui. Mais je voulais encore me pencher sur la théorie.
- Tu devrais te détendre un petit peu … Avec l’expérience, tu verras que c’est important. Dans une guerre comme celle-ci, on ne sait jamais quad aura lieu la prochaine bataille.
- Oui, j’ai eu l’occasion de m’en apercevoir. Avec tout ce qui s’est passé récemment, nous avons à peine eu le temps de manger.
- La route a été dure, c’est vrai. Et j’ai bien peur que ça ne s’arrange pas.
- Je vais me ménager et me reposer, alors. Je ne voudrais pas perdre ce teint de rose …
- Euh …
- Quoi ? Vous trouvez cela étrange ?
- Euh, non … Simplement, je … Je ne me suis jamais dit que tu étais du genre à te soucier de ton teint … C’est que je ne t’ai jamais vraiment considérée comme une dame …
- Pardon ?!
- Euh … je veux dire … Je ne voulais pas … Enfin, il y a « dame » et « dame », tu vois ? Nous nous battons et parlons stratégie … Non pas qu’une dame ne puisse se battre … Bon sang je devrais me taire, je ne dis que des âneries …
- Voyons, Chrom ! N’êtes-vous pas l’héritier d’une noble famille ? Ne vous a-t-on jamais enseigné les bonnes manières dans vos écoles réputées ?
- Bien sûr qu’on m’a enseigné l’étiquette … pendant tout un semestre, même.
- Un autre semestre pour apprendre à parler aux dames ne serait pas de trop, on dirait.
- Dans mon idée, une dame est quelqu’un de guindée … Toute parfumée, toute jolie … Rien à voir avec toi ! Le mot « dame » ne me vient pas à l’esprit quand je te vois … Euh … Amber ? Tu comptes faire quoi, avec cette pierre ?
- Je me disais qu’un bon coup sur la tête vous remettrait les idées en place.
- N … Non, attends ! Je plaisantais ! Ha ha ? Euh … Je dois y aller !
- Je n’en crois pas mes yeux ! Ce couard a pris ses jambes à son coup ! Il n’a vraiment pas de manières ! Hum … Après tout, je lui rends bien. Je ne le traite pas non plus comme un noble distingué ou un gentilhomme … »
_________________________________
« Hum. C’est curieux. J’aurais juré qu’il se trouvait dans le coin … Ah ha ! Te voilà, Frederick ! Bah alors ? C’est quoi cet air grincheux ?
- C’est malheureusement l’air qui me caractérise … Puis-je vous être utile ?
- Tu faisais quoi toute à l’heure ?
- Je vérifiais l’usure de notre matériel dans l’armurerie.
- Je vois ! Je bais te filer un coup de main, alors !
- Je dois décliner votre offre, car vous risqueriez de vous blesser avec une arme …
- Tu exagères ! Tu me prends vraiment pour une enfant, hein ? Ou pour une incapable ?
- Non, mais vous êtes une princesse sous ma protection.
- Ouais, bla bla bla …
- Vous aviez besoin de quelque chose ?
- Non pas vraiment … Enfin, si ! J’aurais besoin que tu me rendes un service …
- Comment puis-je vous servir ?
- J’aimerais que tu m’entraînes comme tu le fais pour le reste du groupe. J’en ai marre de toujours rester en retrait. Moi aussi, je veux mener la charge !
- C’est une bonne initiative. Et c’est avec plaisir que j’accepte de vous entraîner. Mais avant d’y aller, vous devez savoir que je suis très exigeant. Réfléchissez bien.
- C’est tout réfléchi ! C’est parti ! »
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Dernière édition par Misha le Dim 17 Nov - 15:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fire Emblem : Awakening. :3   Fire Emblem : Awakening. :3 Icon_minitimeDim 27 Oct - 15:00

Bon bah voilà la suite des aventures d'Amber. :3 Bonne lecture !

Résumé:

Personnages:

Oh, aussi à la fin de chaque chapitre, il y aura un petit moment " détente " qui est important au bout d'un moment. (: Voili voilou.


Chapitre 2 - Veilleurs



Je regardai les rues animées d’Ylisstol. Tout le monde était heureux, cela faisait plaisir à voir. Des enfants vinrent à notre rencontre et demandèrent à Lissa de venir jouer avec eux. Elle leur sourit et refusa leur offre, à contrecœur. Nous continuâmes notre route. Je ne savais pas où elle m’emmenait et cela me dérangeait fortement. La princesse saluait les citoyens qu’elle connaissait, ce qui retarda notre arrivée. Et commença fortement à m’agacer.

« On est bientôt arrivées ?
- Oui, oui Amber. Ce que tu peux être impatiente ! Ah, nous voilà ! »

Nous entrâmes dans un bâtiment situé à l’arrière du palais. Je toussais un entrant, la poussière régnait. Génial, moi qui suis allergique. Je mis mon bandeau devant la bouche et continuai à tousser. Lissa s’arrêta devant un groupe de personne et tourna sur elle-même. « Nous y voilà ! La caserne des Veilleurs … N’hésite pas, fais comme chez toi ! » Je la remerciai en hochant la tête. Les personnes présentes se rassemblèrent autour de nous. « Lissa, ma belle ! Est-ce que tu vas bien ? Je me suis fait un sang d’encre ! » Tiens mais, je connais cette voix. Une jeune fille arriva à tout allure vers Lissa.

« Oh, coucou, Edén !
- « Coucou » toi-même ! Tu m’as bien fait gagner une dizaine de cheveux blancs !
- Oh, tu te fais trop de soucis pour moi. Je peux bien survivre à une bataille ou deux ! Mais j’aurais préféré ne pas avoir à me battre avec cette satanée viande d’ours !
- Salut les nigauds ! Où se cache donc Chrom ? Je parie qu’il a passé un sale quart d’heure sans son champion pour le couvrir !
- Tu te prends pour un champion Vaike ? Ha, ha, ha ! D’après moi, tu es surtout le champion … de la lenteur d’esprit !
- Pff ! Je savais que ça t’impressionnerait ! Euh … Hein ? Qu’est-ce que t’as dit ? Lissa 1 – 0 Vaike.
- Pardonnez-moi, quand est-ce que le capitaine arrive ? Enfin quelqu’un qui a l’air normal.
- Notre pauvre Sumia était si préoccupée qu’elle n’arrivait pas à se concentrer ! Pendant l’entrainement, elle n’a pas quitté l’horizon des yeux ! Même les yeux bandés, elle n’aurait pas récolté autant de bleus.
- Oh, tu t’es inquiétée pour Chrom, Sumia ? C’est adorable !
- B … Bien sûr que je m’inquiétais ! Il s’agit de mon capitaine … et de mon prince !
- Alors, c’est qui l’étrangère ? Eh bah, t’es le premier à me remarquer mon garçon.
- Où sont passées tes manières, Vaike ?! Je vous présente Amber. Elle vient de se joindre aux Veilleurs. Chrom a fait d’elle notre nouveau stratège. Vous devriez voir tous les tours qu’elle a dans son sac !
- Ah ouais ? Elle est cap’ de faire ça ? Il rota. Charmant.
- Je n’excelle pas dans l’art de roter … Aller, soyons gentille … mais je vois que tu es un vrai champion ! Tu pourras peut-être m’apprendre. Quoi qu’il en soit, je suis ravie de faire vous connaissance à tous.
- Bah, vous êtes proprement abject, Vaike ! Êtes-vous vraiment obligé de polluer l’air de vos bouffonneries ? Je ris. Et vous, Amber ! Je sursautai. Que vous l’encouragiez ! Je vous croyais bien plus sophistiquée que les rustres de son espèce. Humpf ! Et elle partit, en adressant un dernier regard à Lissa.
- Un conseil, Amber … Ne le prends pas trop personnellement. Trop tard. Edén est froide avec tout le monde au premier abord. Sauf que ce n’est pas le premier.
- Et s’enflamme aussi très vite, hé hé ! Je le sais ça. Mais oui, laisse-lui un peu de temps. »
Je baissai la tête, blessée par les propos d’Edén, oui il ne faut un rien pour que je sois blessée. Quelqu’un arriva derrière moi. Les yeux de Sumia s’illuminèrent. D’accord, je sais qui c’est.

« Ah ! Capitaine ! Vous êtes de retour ! Je m’étais … Euh, pardon … Nous nous étions … elle commença à courir, mais tomba après son premier pas. Outch, la tête la première.
- Sumia ! Tu t’es fait mal ? Ne me dis pas que c’est encore à cause de tes bottes …
- Oh, non … Enfin … Si ! T’es vraiment aveugle mon pauvre Lord. Zut, ce sont ces satanées fermetures !
- Ecoutez-moi, tout le monde. Nous nous retournâmes vers notre capitaine. Demain matin, nous nous mettrons en route pour Regna Ferox. Attention, l’inculte arriiiiiiiiiiiiive.
- Regna Ferox ?
- C’est un royaume unifié situé au nord d’Ylisse, c’était Sumia qui avait pris la parole pour me répondre. On le dit habité par des barbares …
- Ce sont surtout des guerriers endurcis. Super, youpi, je saute de joie. Leur aide nous serait précieuse pour faire face à la menace qui nous préoccupe. En temps normal, la Sainte-Reine irait faire une telle demande en personne. Mais je suis d’avis que notre peuple s’alarmerait de la voir quitter la capitale. Oh, pas bête. Ce pour cela que la charge nous incombe. Sachez que la participation est purement volontaire, donc pas besoin d …
- Moi ! Je me porte volontaire ! Lissa avait un grand sourire aux lèvres.
- Et moi donc ! Tu auras besoin de ton champion pour cette mission coton.
- J’en suis, moi aussi … Enfin, tout le monde s’en fiche, là, mais bon … je me retournai mais ne vis personne. Pourtant j’ai entendu quelqu’un..
- Vous croyez que je …
- Qu’est-ce qu’il y a, Sumia ?
- Eh bien … Euh, je ne suis pas certaine d’être prête pour ce genre d’aventure. J’ai peur d’être toujours dans vos pattes.
- Tu pourrais rester à l’écart de la bagarre. Observer et étudier nos actions ? À toi de voir, mais tu ne seras jamais prête pour le combat si tu restes à la caserne. Chrom 1 – 0 Sumia.
- Euh … Bien, si c’est ce que vous pensez, mon capitaine …
- Reste à mes côtés et tout ira bien. Non, non, je ne jalouse pas du tout.
- Promis ! Je resterai près de vous ! »
Nous sortîmes un par un de la caserne. Vaike s’assura que toutes les fenêtres et portes étaient bien fermées. Chrom me dit que c’était pour éviter que des enfants ou des personnes étrangères prennent des armes. J’entendis un bruit sourd derrière moi. Sumia venait encore de tombée. Chrom soupira et vint l’aider. Je continuai ma route en les ignorant. Lissa riait de bon cœur devant moi. Si tu n’étais pas aussi mignonne, je t’aurais fait passer un mauvais quart d’heure.. Je soupirai. Je vis Edén du coin de l’œil, marcher autour d’une fontaine. Je m’éloignai du groupe pour la rejoindre.

Elle marchait, marchait et marchait encore. Et puis, épuisée elle s’installa sur le bord de la fontaine. Il n’y avait personne sur la place. Seulement elle et une jument. « Crin d’Ombre, qu’est-ce que je pourrais faire ? J’ai vraiment été … comment dire … Normale ? J’ai tellement changé, elle n’a pas dû me reconnaître. » Elle regarda ses mains et enfouit son visage dans celles-ci. Sa monture vint à ses côtés et la rassura en lui poussant délicatement la tête. La jeune fille commença à pleurer. L’équidé, troublé par l’état de sa cavalière ne savait pas quoi faire. Elle poussait de nouveau sa tête, ce qui eut pour effet un torrent de larmes. Il ne lui restait qu’une dernière chose à faire. La jument se mit face à sa maîtresse et hennit. La jeune fille releva la tête. « Crin d’Ombre … Qu’est-ce qu-AH » Et Edén fut dans la fontaine. Elle foudroya sa jument du regard et commença à lui lancer de l’eau dessus. Elle s’amusait et puis, finalement, elle ria. Sa monture revint vers elle et repoussa sa tête délicatement. « Merci ma grande, je vais mieux. » Je ne pus me retenir d’applaudir et de siffler d’admiration. La jeune troubadour se retourna vers moi. « T-Vous … ! Mais que faites-vous là ? » Je sortis de ma cachette et me mis en face d’elle.

« Je suis désolée … Disons que tu me rappelles une vieille amie à moi que je n’ai pas vu depuis très très très longtemps. De plus elle avait aussi une jument du nom de Crin d’Ombre et elle disait toujours que …
- … Il n’y a qu’elle qui a ce nom car c’est moi qui l’ai trouvé. N’est-ce pas ? »
Elle recommença à pleurer et se jeta dans mes bras. Toujours aussi pleurnicharde. Je commençai à fredonner une chanson. Elle arrêta de sangloter après quelques notes et s’endormit. Ah … Euh … Quoi ? Elle dormait à poings fermés. Je sifflai et l’équidé vint vers moi. Je hissai la jeune fille sur le dos de sa monture et celle-ci partit. En espérant qu’elle la ramène chez elle.. Cette fois. Après cette pensée, j’eus comme un flash-back. Tous les souvenirs que j’avais avec Edén refirent surface. Mais le premier restera l’unique pièce du puzzle qui demeurera dans ma mémoire.

______________________________________________________________________
Je n’avais que cinq ans à cette époque. Je vivais une vie de rêve. J’étais en apprentissage de l’usage de la magie et … je n’excellais pas du tout. Un tome de feu dans la main, j’essayais de faire fuir un rongeur. Mais aucune braise n’apparut dans ma main. Je commençais à pleurer. Quelqu’un apparut derrière moi. J’eus la peur de ma vie par la même occasion. « Pourquoi tu pleures ? » Une brunette, plus petite que moi, se dressait désormais devant ma personne. Elle était accompagnée d’une pouliche. Elle devait être toute jeune. La petite fille avait des chaînes autour des poignets et des chevilles. Une esclave … ?
______________________________________________________________________
Ma tête me lançait. Et puis, mon souvenir disparut aussi vite qu’il était apparu. Je me relevai et me dirigea vers la porte pour sortir d’Ylisstol. Tout le monde m’attendait.

Nous étions en dehors de la ville. Le soleil était là et nous le faisait comprendre. Je commençais à avoir mal à la tête. Chrom se mit devant nous et nous demanda de l’écouter.

« Tout le monde est prêt ? Une longue marche nous attend. Encore ?
- Hééé ! Attendez-moi ! Hein ? Quelqu’un arriva en courant et se mit à côté de moi. Il me dépassait d’une tête. Je me sentais minuscule.
- Stahl ?
- Pourquoi suis-je le dernier au courant de cette expédition vers Regna Ferox ?
- Mais pourtant, je me retournai vers Lissa, Vaike était censé te … elle commença à s’énerver … Vaike ! Aurais-tu oublié de mettre Stahl au courant ?
- Quoi ? J’oublie jamais rien ! Pt’être que je me suis pas bien rappelé …
- Hein ? Dans ce cas, j’espère que cette fois, tu ne vas pas ENCORE oublier ton arme ! Lissa 2 – 0 Vaike.
- Ah non, ça risque pas ! Un champion est toujours fin prêt ! Bref ! Je suis bien content de te voir, Stahl. Bel esprit d’équipe, mon pote !
- J’ai carrément loupé le petit-déj’ ! Et le casse-croûte ! Alors qu’il y avait de la brioche en plus ! Je vais tout vous raconter en chemin …
- Tu t’appelles Stahl, c’est ça ?
- Oh, pardon, Amber. Voici Stahl, l’une de nos plus fines lames.
- Salut, Amber. Lara m’avait dit que nous avions un nouveau membre. Euh, Lara fait partie de nos mages. Elle devrait bientôt nous rejoindre. »
Nous continuâmes notre route pour enfin arriver à la route du Nord. Mais malheureusement pour nous, une mauvaise surprise nous attendait.

« Oh non ! L’armée des Ombres a déjà progressé jusqu’ici !
- « L’armée des Ombres » ?
- Nous nous devions de nommer cette nouvelle menace … Alors le conseil l’a fait. Quelle imagination ! Je suis émue !
- Ecoutez, tout le monde ! N’oubliez pas à quoi nous avons affaire !
- Mouah ha ha ! C’est eux qui n’oublieront pas quand ils auront pris ma hache dans … Quoi ?! Oh, c’est pas vrai ! J’ai perdu ma hache ! Bingo.
- Vraiment, Vaike ?! Encore ?!
- Mais comment je vais faire maintenant … ? Je dois les distraire avec une chanson … ?
- Ils sont tout proches ! Reste en arrière pour l’instant ! »
Les duos habituels se formèrent. Je rejoignais Chrom, Lissa vint se mettre derrière la jument de Frederick et Virion se colla à Sully telle une sangsue. Tandis que Vaike resta en arrière, avec Stahl en guise de garde du corps. Nous nous dirigeâmes vers un barbare. Je débutai l’offensive, Chrom lui porta un coup d’épée et cette fois ce fut moi qui termina le travail. Frederick se hâta vers un mercenaire. Celui-ci fut à terre en un seul coup. Un soldat ennemi s’avança vers Sully et Virion. Il toucha celle-ci à l’épaule mais ne fut pas assez puissant pour la mettre KO. « Enfin j’ai rejoint le groupe … ! Il ne me reste plus qu’à repousser ces brutes immondes … Tiens ? Serait-ce là une hache ? Fascinant … Je n’aurais pas cru que l’on souffre une telle incurie au sein des Veilleurs … Mais il serait négligent de ma part de ne pas ramener l’outil à son possesseur. Incidemment, pourquoi ne pas délivrer une juste réprimande à cet insouciant ? » Une alliée venait d’arriver. Lara je suppose. La mage se précipita au près du cavalier et celui-ci avança en attendant ses camarades. Vaike vint à leur côté et fut surpris.

« Waouh ! Mais c’est ma hache !
- Je me disais bien que seul un crétin de ton espèce avait pu égarer son arme.
- Merci, Lara ! Euh, pour la hache, pas pour le commentaire …
- Je t’enjoins de te la coller aux mais, la prochaine fois. Pour notre bien à tous, dit-elle d’un ton sévère. »
Sully termina son adversaire en un coup de lance bien placé. Lissa s’approcha de celle-ci pour la soigner. Un bandage sur l’épaule et la voilà qui remontait à cheval. La jeune fille lui sourit et retourna auprès de Frederick qui la félicita. Un guerrier ennemi, munit d’une hache, se rua sur Stahl. Aucun des deux ne tomba. Puis vint le tour de Vaike. Un soldat vint le toucher à la jambe mais le combattant se releva, tout sourire. Lara attaqua ce même ennemi avec un tome du feu. Elle le mit à terre en un rien de temps. Il ne restait rien à faire de toute manière. J’allai finir le barbare, qui avait attaqué précédemment Stahl. Il fut à terre rapidement. Okay, c’est pareil pour moi. Je l’attaquai en première et Chrom le mit hors-combat. Lissa soigna Vaike. Nous arrivâmes sur un pont en bois. Il nous restait sept adversaires. Je soupirai. J’étais déjà à bout de souffle. Chrom me regarda, inquiet. Il n’eut pas le temps de me demander comment ça allait qu’un mercenaire se jeta sur notre groupe. Sully et Virion s’interposèrent. Puis Vaike repoussa un barbare. Virion mit KO son précédent adversaire. Un soldat s’avança vers nous, sûr de lui. Chrom se mit devant moi et dégaina son épée. Il n’eut même pas besoin de mon aide, il finit l’ennemi de deux coups d’épée. Ce fut ensuite au tour de Vaike de se faire attaquer. Mais le mercenaire tint bon, ce qui agaça le combattant. Lara se positionna à ses côtés et utilisa sa magie du feu. L’ennemi battu en retraite. La mage, fière de son coup sourit. Stahl le remarqua et la félicita. Nous formâmes une ligne. Lissa en profita pour panser, une nouvelle fois, les blessures de guerre. « Un champion que je soigne toutes les deux minutes. » Le combattant lui lança un regard tueur et se ravisa aussitôt quand Frederick lui sourit. Lissa était derrière sa jument et faisait un grand sourire à Vaike. Nous attendîmes une contre-attaque de nos adversaires mais ceux-ci ne bougèrent pas. À court d’effectif ? De munitions ? Il nous restait trois adversaires. Un barbare à ma gauche, un soldat à ma droite et pour finir le chef en face de nous, un barbare lui aussi. Chrom et moi nous nous chargeâmes du boss. Arrivés devant lui, il nous lâcha un «  Raaaaah ! ». Amical dites-moi. Chrom l’attaqua de toutes ses forces, mais il tint bon. Saleté. Il se releva après mon sort de foudre. Tu veux la guerre mon chaton, tu vas l’avoir. Je ne voyais pas ce que faisait le reste du groupe derrière nous, mais je savais qu’ils s’en sortaient tous bien. Je vis juste un cours instant Lissa utiliser son bâton pour soigner son frère mais elle repartit tout aussi vite. La hachette du chef des Ombres passa au-dessus de nous et atterrit sur la jeune fille. Le regard du Lord changea d’un coup. Ouuuuuuh, Chrom pas content. Le soldat restant nous attaqua. Mais il manqua sa cible et Chrom le mit KO. La rage se lisait dans ses yeux. Sully regarda le barbare à sa gauche et le chargea. Virion fut plus rapide. Il décocha une flèche et celle-ci toucha les côtes de l’ennemi. Il tomba à terre. Le chef nous regarda puis se rua sur nous. Je poussai Chrom sur le côté, ce qui ne lui a pas plus d’ailleurs. « Dans ton état actuel, tu n’es pas apte, pousses-toi gentiment. » Je sorti mon arme à fer. Et je tirai. Dans un dernier gémissement – « Gneuuuh … » pour être plus précise - mon ennemi disparut. Je regardai mon arme. Etrangement, elle m’avait manqué. L’utiliser m’avait soulagé. Oui, c’est bizarre okay. Tout le groupe me regardait. Lissa se cacha derrière Frederick. Ils me regardaient, comme si je n’avais jamais été avec eux. Armes à feu défendues, okay. Chrom était en colère, mais son esprit de leader l’emporta. Mais le regard que je sentais le plus était celui de Lara.

« Bon débarras ! Notre capitaine nous fit relever la tête à toutes les deux. La discussion attendra. Mais s’ils apparaissent si haut sur la route du Nord …
- … Alors aucune route n’est vraiment sûre. Nous devons rester sur nos gardes. »
Nous continuâmes notre route. Mais je restai en retrait. Depuis que j’avais sorti mon arme, une ambiance inquiétante régnait. Super, plus jamais j’te sors alors. Lara était à côté de moi et feuilletait son tome. Je n’y prêtai pas plus d’attention. Tout le monde m’ignorait. Je soupirai. « Vous savez ce qu’est un souvenir ? » Je regardai la jeune femme à côté de moi. Quoi ? « Le souvenir est un élément en mémoire, c’est un rappel du passé. » Oui et … ? Elle referma son tome. « Je viens d’avoir un souvenir. Et il se trouve que vous en faites partie. » Ah bon ? « J’étais encore à cette triste époque sur l’autre continent et j’enseignais la magie. » Ma tête me relançait. Et c’est repartiiiiiiiiiiiiiii.
______________________________________________________________________
J’étais assise sur une énorme pierre. Autour d’elle, de plus petites. Je les faisais léviter. « Après de longues années d’apprentissage, vous arrivez enfin à faire ce « tour » … C’est décevant. » Je commençais à m’énerver.
« Veuillez m’excuser, professeur Lara, de ne pas être aussi géniale que vous. Ce n’est pas parce que quelques années nous séparent que je saurais manier aussi bien la magie que vous.
- Et dire que votre mère est un génie et est craint en tant que mage … »
Ma mère ?
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Je revins à la réalité. « Moi aussi, et je dois vous dire que vous n’étiez pas très aimable … » Mon ancien professeur me regarda étrangement. Puis elle regarda le cavalier qui l’avait aidé durant notre combat. Ooooooooh, je vois. Je la poussai en avant. « Allez le rejoindre, je peux rester toute seule. » Elle me salua et se dirigea vers Stahl. Cupidon Amber à votre service !

Nous avions formé des petits groupes, afin de trouver de quoi manger en ce début d’après-midi. Lissa, Chrom et moi étions ensembles. Et il semblerait que le jeune homme me fasse encore la tête. Ah les hommes. Lissa se rapprocha de moi, laissant son frère avancer tranquillement et seul.
« Tu sais, ce n’est pas qu’il t’en veut. C’est juste que, tu as remis sa fierté en jeu.
- Ah, j’m’en doutais bien ! C’est un garçon quoi, je lui fis un clin d’œil et nous commençâmes à rire. »
Nous arrivâmes dans une grande prairie. L’envie de m’allonger sur l’herbe était tentante mais, un petit quelque chose m’empêcha de faire une sieste. Chrom s’avança vers une grosse forme blanche. Il nous demande de rester près de lui, ce que nous fîmes. Nous nous approchâmes. « C’est un pégase. J’ai l’impression qu’il est blessé. Venez, allons voir. » Le Lord s’approcha, mais l’équidé se cabra à l’approche du jeune homme. « Ouille ! Sale bête ! Tout doux ! » Je sentis une présence familière et me poussa du chemin. « Oh non ! Mon capitaine ! » Et puis, comme toujours, elle tomba.
« Sumia ! Tu t’es fait mal ? Ne me dis pas que c’est encore à cause de tes bottes …
- Oh, non … Enfin … Si ! Zut, ce sont ces satanées fermetures ! Déjà-vu ? Non non du tout.
- Sumia, arrête ! Fais attention ! Cette bête est affolée !
- Attendez, capitaine ! Je peux m’en sortir ! Elle s’approcha de l’équidé et commença à lui caresser le naseau du bout des doigts. Chhh … Tout doux … Je ne te veux aucun mal. Elle sa plaça au niveau de son épaule et lui susurra des mots. Chhh …
- Comment a-t-elle pu le calmer si vite ? Oui je suis étonnée. Je n’ai pas un don inné pour comprendre les animaux.
- Waouh ! C’était incroyable, Sumia !
- Je n’ai jamais rien vu de pareil.
- Oh, ce … Ce n’est rien, vraiment … J’ai juste une affinité avec les animaux … Je le savais.
- Ha ha ! C’est le moins qu’on puisse dire !
- Partez, ne m’attendez pas ! Elle s’éloigna du pégase pour s’approcher de nous. Je vais panser  ses plaies, je vous rattraperai dès que possible.
- On n’est pas aux pièces. On t’attend, si tu veux. Non non, on y va.
- Merci, capitaine, mais je vais me débrouiller toute seule. Je sautai de joie intérieurement. Vous ne devriez pas avoir à m’attendre alors que tout Ylisse est en danger …
- Très bien. Prends soin de toi, Sumia.
- À vos ordres, mon capitaine ! »
______________________________________________________________________
« Aaah … Yaaaaah !
- Quelle heureuse surprise ! Si ce n’est autre que ma très chère Sully ! Virevoltant, tel le papillon … Piquant, comme l’abeille ! Quel plaisir de …
- Tu cherches quelque chose, l’asticot ?
- Je ne fais que suivre la boussole de mon cœur, dont le Nord s’appelle Sully !
- Donc … non. Tu veux bien dégager ? Je m’entraîne, là.
- Quelle froideur ! Vous me glacez l’échine. Mais je gage que quelques douces paroles sauraient me réchauffer le cœur … Dites-moi, cet entraînement guerrier, ces grognements bestiaux … Tout cela ne sied guère à une dame d’une beauté aussi radieuse que la vôtre !
- Pff … Belle ou vilaine, une femme n’aura aucun mal à poignarder un imbécile. Ce qui ne la dispense pas pour autant de s’entraîner. Alors, du balai !
- Votre habilité et votre grâce au combat mériteraient les plus beaux poèmes ! Mais toutes ces qualités sont inutiles dès lors qu’un protecteur veille sur vous !
- Ah ah ! Ne me fais pas rire !
- Madame, vous me blessez. Cet homme se tient juste devant vous … !
- Attends … Tu parlais de … TOI !? AAAAH AH AH ! AAAAH AH AH ! Tu ne manques pas d’humour. Il faut le reconnaître …
- Ce n’était point une plaisanterie …
- As-tu la moindre idée des périls que j’encours au quotidien ? Nul ne serait capable de les anticiper, alors me protéger … Impossible !
- Rien n’est impossible ! Je fais le serment d’être votre vaillant protecteur !
- Plutôt faire appel à une nounou et à toute sa marmaille que de te confier ma vie !
- Ainsi vous exigez des preuves … Soit ! Je vous prouverai ma valeur ! Vous pourrez admirer mon héroïsme légendaire lors de la prochaine bataille !
- Oh, je sens qu’on va bien rire … »
_________________________________
« … 98 … 99 … 100 ! Pfiou …
- Pourquoi répéter ce mouvement encore et encore ?
- Eh bien … Certains appellent cet exercice la « danse de l’épée » …
- On dirait que tu te bats contre un ennemi imaginaire … en effectuant des coups d’épée et des parades … Ton but est-il purement cinétique ? Ou y a-t-il d’autres motivations ?
- Mes mouvements deviennent instinctifs, et je deviens meilleur et plus rapide.
- Donc, tu cherches à créer une mémoire physique des mouvements, et non mentale. C’est fascinant. J’aimerais beaucoup étudier cela davantage. Pourrais-je t’observer ?
- Peut-être une autre fois. J’ai fini pour la journée, je suis exténué !
- Je vois … C’est décevant. Radicalement et parfaitement décevant.
- Mais, si ça t’intéresse vraiment … Je peux continuer encore un peu, j’imagine …
- Je pense que 200 mouvements devraient me suffire pour isoler un schéma logique.
- Hein ?! Mais c’est beaucoup trop ! Je n’ai pas assez d’énergie pour ça …
- Entièrement et proprement décevant …
- …
- Très bien, je suppose que je peux trouver un sujet d’étude plus gratifiant … Humm … Tiens, prenons cette pierre. Ce devrait être intéressant. Voyons. Elle est de forme arrondie. Elle est lisse … Très lisse même. C’est … fascinant …
- AAAAAH ! Ça suffit ! C’est d’accord ! Arrête de me faire culpabiliser ! Bon, allez, c’est reparti … Un … deux … trois …
- Excellent. »
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Misha
Messagère de la mole
Misha



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MessageSujet: Re: Fire Emblem : Awakening. :3   Fire Emblem : Awakening. :3 Icon_minitimeDim 17 Nov - 18:44

Et voilà, nos héros arrivent enfin à Regna Ferox. Avec quelques petits soucis. \o/

Résumé:

Et maintenant les personnages présents.

Personnages:

Bonne lecture !


Chapitre 3 - Royaume Guerrier



Depuis un bon petit moment déjà, Chrom regardait derrière nous, inquiet. Nous avions quitté Sumia il y a quelques heures et elle n’était pas réapparue. Lissa se dirigea vers son frère et trébucha. Le Lord regarda sa sœur. « Elle était bien mon imitation non ? » Elle lui fit un clin d’œil. Chrom l’aida à se relever et ria. La Sœur accourut vers moi et fit une danse de la victoire. « C’est peut-être un peu trop là non ? » Lissa virevoltait, sautait et chantait. « Mais non ! » Et puis elle tomba. Encore une imitation ? Mais elle ne se releva pas. Frederick descendit de cheval et alla la voir. Elle réapparut, de la neige dans les cheveux. « Eeeeeeeeh ! Regardez ! » Elle sauta devant le Général. « Pas neige … » Puis ressauta là où elle était tombée. « … Neige ! » Et elle commença à rire de bon cœur. Je m’approchai de Chrom.

« Est-ce que vous l’avez déjà amené chez un médecin ?
- J’y ai déjà songé oui … mais Emmeryn dit que c’est normal. La normalité royale, hein.. »
Nous continuâmes à avancer, avec Lissa toujours en train de faire mumuse avec la neige. Je jetai un regard de compassion envers mon cher ami. Courage ! Il commença à neiger, ce qui rendait encore plus hystérique la princesse. Mais quelques minutes après, on le l’entendait presque plus. PRESQUE plus.

« Brrr ! Il fait un f … froid de canard ici !
- Venez près de ma jument, Dame Lissa. Elle vous protégera du vent. La jeune fille se rua aux côtés de la jument.
- C’est la forteresse ?
- Oui, c’est Castelong, qui s’étend entre Ylisse et Regna Ferox.
- Les khans à la tête de Ferox ont appris à se méfier des étrangers … Mais leur manque d’hospitalité n’est pas forcément synonyme d’hostilité. Il faudra simplement faire preuve de tact et de diplomatie.
- La diplomatie n’a jamais été mon fort, mais je ferai de mon mieux. Adieu monde cruel, s’en est fini de nous. Je veux que tout le monde en fasse autant. Ici, vous représentez Ylisse. »
Ils avaient tous un regard … victorieux. Pendant que moi, je priais les dieux pour ne pas mourir maintenant. Nous nous avançâmes doucement vers les portes de Castelong.

« Le danger nous guette, Monseigneur. Sérieux ? La garde de Ferox se prépare à agir.
- Comment ?! Mais pourquoi ?
- Je l’ignore. Mais une pluie de flèches risque de s’abattre sur nous au moindre signal. Puis-je dans ce cas courir dans le prochain terrier ? Il serait sage de nous préparer au combat. Il faut organiser nos ressources et déterminer quels Veilleurs iront se battre ! En tant que stratège, Amber devrait pouvoir nous aider à nous organiser.
- C’est en effet un atout non-négligeable. Que nous conseilles-tu, Amber ? »
Vaike resta en retrait. Il s’était blessé pendant le trajet, il est désormais incapable de manier à bien son hache.
« Halte ! Qui va là ?
- Je représente la maison d’Ylisse et je souhaite m’entretenir avec les khans !
- Plus un geste ! Un seul ordre de ma part et mes lanciers seront sur vous !
- Mais nous ne sommes pas des ennemis ! La Sainte-Reine Emmeryn nous envoie pour engager des pourparlers.
- Je ne laisserai pas des brigands fouler le sol de Regna Ferox !
- Des brigands ?!
- Vous n’êtes pas les premiers Ylissiens à vouloir traverser la frontière ! J’ai toute autorité pour mater les intrus de votre espèce.
- Comment osez-vous ?! Le prince Chrom est lié par le sang à la Sainte-Reine ! Il n’a pas encore souri.
- Ha ! Et moi je suis la reine de Valm ! Oh, bien joué. Usurper l’identité d’un prince est un crime de lèse-majesté. Vous devriez le savoir ! Il me tarde de régler cette affaire à la manière des Féroxiens. Vous êtes le prince d’Ylisse ? Eh bien, prouvez-le-moi sur le champ de bataille !
- Emmeryn risque de ne pas apprécier la tournure que prennent les évènements. Non, tu crois ? Je vous prie de bien vouloir nous écouter.
- Trêve de palabres ! À l’attaque ! »
Chrom n’avait fait qu’un pas. Nos adversaires jetèrent leur lance sur le prince. J’entendis Lissa hurler et la jument de Frederick au galop. Mais moi, je ne bougeai pas. Pourquoi ? Il fallait que je l’aide. Le Lord mit ses bras devant sa tête et ferma les yeux. Et par je ne sais quel miracle, il n’était plus au sol. Je regardai Lara mais celle-ci haussa les épaules. Des plumes apparurent devant moi et je relevai la tête. Un pégase … Sumia ?! Je ne pus m’empêcher de sourire. Bien joué.
« Ouf ! J’arrive à temps. Je suis soulagée de vous voir sain et sauf, capitaine !
- Je n’arrive pas à croire qu’il s’agisse du pégase blessé de toute à l’heure !
- Oui, c’est un vrai battant ! À plus forte raison, si un allié lui donne une bonne raison de se battre.
- Je vous remercie tous les deux.
- Le pégase est devenu tout rouge ! Hi hi ! Pas que lui.
- Nous avons encore une affaire de la plus haute importance à régler.
- Chrom, ils arrivent !
- Très bien. On va donc régler ça à la manière des Féroxiens ! »
Chrom commença à avancer seul, passant par le côté gauche. Je le suivis de près. Puis il s’arrêta.
« Bizarre, je me sens comme observé …
- Monseigneur, regardez par ici !
- Qui es-tu ? Montre-toi une bonne fois pour toutes !
- Euh … Je suis juste à côté de vous, Monseigneur.
- BWAAAAAH ! Je ne pus m’empêcher de rire, l’occasion était trop belle. C’est … C’est toi, Kellam ? À quel moment es-tu arrivé ?
- Ben, en même temps que vous tous ! Je fais toujours partie des Veilleurs, pas vrai ? C’est un honneur pour moi et je … Ah, c’est lui que j’avais entendu dans la caserne.
- Bien sûr que tu es des nôtres, Kellam ! C’est que tu es tellement discret …
- Oui, je sais bien que j’ai tendance à passer inaperçu, la plupart du temps …
- Ça t’aura permis de ne pas te faire repérer par les Féroxiens.
- J’ai fait des signes tout seul dans mon coin, pendant de longues minutes. Mais personne n’a daigné regarder dans ma direction … C’est curieux !
- Tu as l’air déçu.
- Un peu … Mais au moins, vous, vous m’avez trouvé ! Je n’en pouvais plus. Tâchez de ne plus me perdre cette fois. »
Et comme toujours, les mêmes duos se formèrent. Mais cette fois, Sumia se joignit à Kellam. Celui-ci était déjà parti attaquer un archer. Après que nous nous soyons tous placés, nos adversaires foncèrent vers nous. Tout d’abord un soldat utilisa sa lance contre Kellam, sans effets. Ensuite un archer, sans effets également. Du côté droit, ce fut à nouveau un soldat qui attaqua. Lara était prête. Elle fut touchée mais le repoussa assez aisément avec son tome du feu. Puis un autre encore. Un mercenaire se rua vers Frederick mais celui-ci n’eut aucun dégâts et le mit KO en deux temps trois mouvements. Le général obtenu une clé. Un archer attaqua Chrom. Virion, de l’autre côté mit à terre un soldat. Lara utilisa de nouveau son tome et mit elle aussi à terre un soldat qui l’avait auparavant attaqué. Il n’y avait plus d’ennemis de l’autre côté, Lissa en profita pour soigner la mage. Chrom s’élança vers l’archer qui n’avait pas été attaqué. Et le mit KO. Kellam fit de même avec l’autre archer. Le dernier soldat fut battu par le Lord. Frederick ouvrit la porte de leur côté. Un Chevalier s’avança vers celui-ci mais mon cher ami n’en fit qu’une bouchée. Un autre Chevalier s’avança vers nous mais nous le mîmes KO. Un mercenaire attaqua Lara mais il en faut plus pour que celle-ci abandonne. Et elle le mit hors combat dans la même minute. Sully et Virion mirent KO un combattant. Lissa soigna de nouveau Lara. Un mercenaire se jeta sur nous mais nous le repoussâmes. Kellam attaqua le combattant restant mais, celui-ci se releva de plus belle. Virion se dirigea d’un pied ferme vers Raimi. « Voyons si ton épée est capable de faire écho à tes paroles. » C’est un archer mais bon. Lissa pansa ses blessures rapidement. La chevalière ennemie avait attaqué Virion sans le faire tomber. Pendant ce temps, le dernier combattant avait foncé sur nous. Malheureusement pour lui, il avait manqué son attaque et Chrom le mit hors-jeu. Raimi était la dernière en liste. Chrom alla à sa rencontre et la mit KO – j’avais utilisé mon arme, mais elle n’avait eu aucun effet. « Vous disiez … la vérité … » Lissa se précipita vers elle et usa de ses capacités de guérisseuse. Raimi se releva et baissa la tête.
« Veuillez pardonner ma méprise, Mon Prince. Je vous ai vraiment pris pour des brigands. Mais aucun brigand n’est en mesure de manier l’épée comme vous le faites ! Je vais prévenir la capitale de votre arrivée et vous y conduire en personne.
- « Veuillez pardonner ma méprise, Mon Prince. Je vous ai vraiment pris pour des brigands. Mais aucun brigand n’est en mesure de manier l’épée comme vous le faites ! Je vais prévenir la capitale de votre arrivée et vous y conduire en personne.
- C’est très aimable à vous. Je vous en remercie. La chevalière partit, nous laissant seuls.
- Incroyable ! Son attitude a changé du tout au tout !
- Il faut croire qu’à Ferox, la force a plus de valeur que les mots. J’ai peut-être surestimé les vertus de la voie diplomatique.
- Est-ce qu’on peut y aller, Chrom ?!
- Tu as raison, ce n’est pas en restant ici qu’on va se réchauffer … »
______________________________________________________________________
« Hé, Amber ! Où es-tu ? HE OH ? TU M’ENTENDS ? J’AI UN CONSEIL À TE DEMANDER !
- Chrom ?! C’est … C’est vous ? Euh … Juste une seconde, d’accord ? Je sors …
- Oh … C’est là que tu te cachais ? Bon sang, pourquoi y a-t-il autant de vapeur ici ?
- AAAAAAH !
- Oh, te voilà. J’ai du mal à voir avec toute cette vapeur. Bref … Je voulais te voir pour discuter de l’itinéraire, demain. Tu vois … … Euh … Amber ? Pourquoi ne portes-tu aucun vêtement ?
- Chrom ? Au lieu de rester planté devant moi la bouche ouverte comme un idiot … … ALLEZ ATTENDRE DEHORS !
- Mais je … Oh bon sang, je suis TELLEMENT désolé ! Vraiment, je ne voulais pas …
- DEEEEHOOOORS !
- D … D’accord ! Absolument ! J’y vais ! Je … Euh … Je serai devant la tente.
- Alors … Quelle idée d’entrer dans la tente où les femmes prennent leur bain ?!
- Je suis DESOLE ! Crois-moi, ce n’était pas mon intention de guigner !
- Bon … J’accepte vos excuses. Maintenant, qu’y avait-il de si important ?
- Oh … Euh … J’espérais avoir ton avis sur l’itinéraire à prendre demain.
- Quelles sont nos options ?
- D’après cette carte, une des possibilités est un chemin escarpé à travers les collines. Ou nous pourrions les contourner et suivre la route principale dans la plaine. Les deux nous mènent à notre objectif, mais je voulais avoir ton avis.
- Hmm … Il serait plus sage de traverser les collines. La route principale est plus aisée mais elle nous exposerait trop à l’ennemi potentiel.
- Bien … C’est aussi ce que je pensais. Merci pour ton aide. Et, euh … Voilà ! Je crois que c’est tout ! Alors … au revoir.
- Au revoir.
- Amber ? Je suis vraiment désolé pour l’histoire du bain. Ce n’était vraiment pas mon intention de te surprendre ainsi.
- C’est bon. C’est déjà du passé. Oublions ça, voulez-vous ?
- D’accord. Parfait. Bonne idée. Alors, j’y vais. Je te verrai plus tard. Argh ! Je ne voulais pas dire « VOIR » ! Je veux dire … Bon, au revoir ! ARGH ! NON ! Je voulais dire, à plus tard ! »
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Misha
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MessageSujet: Re: Fire Emblem : Awakening. :3   Fire Emblem : Awakening. :3 Icon_minitimeLun 18 Nov - 21:20

Owi, on aime les combats dans les arènes, c'trop cool.

Résumé:

Personnages:

Bonne lecture. :3



Chapitre 4 - Deux Falchions


Nous entrâmes dans la forteresse. Raimi nous attendait un peu plus loin et nous guida. L’intérieur n’offrait pas plus d’hospitalité que l’extérieur. Aucune décoration, à part un tapis violet à nos pieds et des plantes ici et là. Raimi ouvrit une grande porte – oui, très très très grande. Elle s’arrêta au centre de la salle.
« Prince Chrom, je préviens tout de suite le khan de votre arrivée.
- Très bien. »
Elle nous laissa de nouveaux seuls. Après s’être assurés qu’elle n’était plus dans la salle, nous nous concertâmes.
« Le khan est absent ?
- Parti s’entraîner, je suppose. Les khans de Ferox préfèrent la guerre à la politique. Ou plutôt, la guerre est leur politique.
- Un roi guerrier … C’est certainement un colosse balafré bardé de muscles …
- Vraiment ? Je ne me voyais pas comme ça ! Je sursautai. Laissez-moi souffler un peu !
- Hein ? Une femme apparut devant nous.
- Quoi ?! Le khan est une … Hum … Je veux dire … Vous êtes le khan ?
- L’un d’entre eux, oui : le Khan de l’Est. Je m’appelle Flavia. Soyez le bienvenue à Regna Ferox, Prince Chrom. Je tiens à vous présenter mes excuses pour vos ennuis à la frontière. Encore heureux.
- Merci, je suis persuadé que nous pouvons oublier ce malentendu. Est-il vrai que des brigands prétendant venir d’Ylisse ont pillé vos villages frontaliers ?
- Ces brigands sont de sales Plégiens ! Nous avons récupéré un document qui en atteste sur le cadavre de leur capitaine. Plegia semble avoir un intérêt à créer des tensions entre nos deux royaumes. Je hochai la tête.
- Qu’ils aillent donc au diable ! Veuillez m’excuser,, Votre Majesté. C’était déplacé de ma part. Je le regardai. Alors si leurs injures sont toutes comme ça, on va aller loin.
- Ha ha ! Et au diable les manières ! Ici à Ferox, nous apprécions la franchise.
- Hmm. Vos gardes frontaliers pourraient tout de même être un peu plus accueillants.
- Ha ha ! Vous avez le franc-parler ylissien ! Je vous apprécie déjà. Mais venons-en à l’objet de votre visite. Je sais pourquoi vous êtes là, Prince Chrom. Malheureusement, je ne peux accorder des renforts à Ylisse.
- Quoi ?! Comment ça ?!
- Je n’ai pas l’autorité nécessaire.
- Pardonnez ma question, mais j’aimerais comprendre. N’êtes-vous pas le khan ?
- Comme je vous l’ai dit, je ne suis que l’un des khans. BINGO, on a toqué à la mauvaise porte, super. À Ferox, les Khans de l’Est et de l’Ouest organisent un tournoi presque tous les ans. Le gagnant obtient le pouvoir sur les deux royaumes. C’est donc lui qui a le dernier mot quand il s’agit de forger des alliances. Or, le Khan de l’Ouest a gagné le dernier tournoi, ce qui veut dire …
- … que vous ne lèverez pas le petit doigt pour nous aider ?
- N’allez pas si vite en besogne ! Le prochain tournoi se déroule très bientôt et je suis à court de champion.
- Quel est le rapport avec nous ? Mais il est crétin où il le fait exprès ?
- Mon capitaine m’a fait savoir que vos Veilleurs savaient se défendre. Peut-être accepteriez-vous de représenter l’Est dans le prochain tournoi ? Si vous gagnez, j’aurai le pouvoir d’accepter votre alliance.
- Je n’aurai jamais cru que les Ylissiens puissent participer à ce genre de tournoi.
- Ha ! Détrompez-vous ! Les khans ne s’affrontent pas en personne, ils désignent des champions. Si les khans devraient se battre à mort, nous serions déchirés par les guerres intestines. Cependant, nous n’aimons pas l’idée d’envoyer des proches dans l’arène. C’est pourquoi nous avons décidé de désigner des étrangers pour se battre. Bien que nous ne soyons jamais allés jusqu’à choisir un membre d’une famille royale ! Quoi qu’il en soit, vous avez le choix de participer ou non.
- Je n’ai pas le choix, Khan de l’Est. Mon peuple est désespéré. Plegia attaque sans relâche et à cela s’ajoute la menace de l’armée des Ombres. S’il faut croiser le fer pour forger cette alliance, alors nous nous battrons.
- Une détermination d’acier, j’aime ça. Tâchez de la conserver jusqu’au bout ! Venez. Je vais vous montrer l’arène où se déroule le tournoi. Mais gare ! On dit que le talent à l’épée du champion de l’Ouest rivalise avec le vôtre.
- Quel que soit mon adversaire, je le vaincrai, pour Ylisse !
- Bien parlé ! J’ai hâte de voir ça ! »
Et nous partîmes en direction de l’arène. De l’intérieur de la forteresse on pouvait entendre les hurlements de la foule. Flavia s’arrêta devant des grilles. « Et nous partîmes en direction de l’arène. De l’intérieur de la forteresse on pouvait entendre les hurlements de la foule. Flavia s’arrêta devant des grilles. « Bonne chance, mes champions. » Elle se dirigea à droite, vers les tribunes. Seulement six personnes pouvaient entrer dans l’arène. Ce fut donc Chrom, moi, Lissa, Frederick, Stahl et Lara. Nous entrâmes dans l’arène. Les hurlements s’intensifièrent, accompagné d’applaudissement. Lissa s’arrêta. « Chrom ! Regarde ! » Nos regards se dirigèrent vers le fond de l’arène. Oh, tiens donc, il est de retour pour nos jouer un mauvais tour. « Je sais. C’est lui. » Le jeune homme nous fixa.
« Marth ! Est-ce que je peux te poser une question avant de commencer ?
-
- On dirait que ce n’est pas le moment. Alors laissons parler le fer ! »
Le prince d’Ylisse dégaina son épée et le mystérieux jeune homme aussi. Tiens … mais. Quand Chrom aperçut sa lame, il fut surpris. « Où l’as-tu trouvé ? » Marth ne répondit pas. « C’est impossible … » Chrom se jeta, dans la seconde qui suivit, sur lui mais le jeune homme para son attaque. Ce fut ensuite un magnifique échange de coups, sans que l’un des deux prenne le dessus sur l’autre. « Dis-moi … Qui t’as appris à te battre comme ça ? » Marth se propulsa dans les airs et daigna enfin répondre : « Mon père ! » Ils se battent de la même façon … Mais plus important. Je regardai autour de moi. Des humains. Nous allons combattre des humains. J’effectuais une dans de la joie avant de me ressaisir. « Marth est un bretteur de talent, et ses hommes semblent aussi très capables. Il vaut mieux être prudents. » Les groupes habituels se formèrent. Chrom et moi ne bougeâmes pas de notre place. Stahl et Lara vinrent à notre droite et Frederick et Lissa à notre gauche. Un combattant se jeta sur leur duo. Le Général le mit K.O en un coup. Et un autre combattant s’occupa de Stahl, qui encaissa ses coups. Je me dirigeai vers leur ennemi avec mon revolver. Je le touchai à l’épaule et Chrom en profita pour lui mettre le coup fatal. Lara se mit devant Stahl et alla affronter un mage maîtrisant la foudre. De leur côté, Frederick mit hors-combat un deuxième adversaire. Le mage m’infligea quelques dégâts. Tandis que l’autre côté, un combattant rata Frederick. Stahl mit K.O le mage. Pour ma part, je me dirigeai vers un chevalier. Nous le mîmes hors combat. Frederick repoussa le combattant et continua à avancer. Un chevalier s’attaqua au duo. Mais Frederick s’en occupa une nouvelle fois. Un combattant me fit des dégâts mineurs. Stahl s’en occupa et notre adversaire dut sortir de l’arène. Marth s’avança vers nous. Notre dernier adversaire.
«   Qui est ton père ?
- Désolé. Je ne peux pas en dire plus.
- Ah ! C’est comme ça ? Lissa te doit la vie, et pour cela tu as ma gratitude. Mais dans cette arène, je représente le Khan de l’Est et les intérêts d’Ylisse. J’emploierai donc toutes mes forces pour te vaincre.
- Hum, je n’aurais jamais cru rencontrer un homme aussi impétueux que moi. Moi non plus, je n’ai pas l’intention de me laisser faire ! »
Il se jeta sur Chrom, qui recula. Mais celui-ci, bien déterminé à gagner, se rua vers lui. Et il lui assaini un coup critique. Eh bien, pour du rapide c’est du rapide ! « Impressionnant … mais sans surprises. » Lissa se jeta dans mes bras. Nous avions gagné. Flavia descendit dans l’arène, rejoindre ses champions.
«   Un très beau combat ! Vous méritez donc mon estime. Mais venons-en au fait. Cette victoire scelle notre alliance. Je mettrai à la disposition d’Ylisse tous les soldats dont vous pourrez avoir besoin.
- Vraiment ? Merci, Khan de l’Est.
- C’est moi qui dois vous remercier, je n’avais pas gagné depuis bien longtemps. Venez, mes amis ! Ce soir, nous allons fêter ça ! Et elle partit. Quelqu’un arriva derrière nous.
- Bah ! Avec Flavia, toutes les excuses sont bonnes pour faire la fête !
- Mais … qui êtes-vous ? +1 Chrom.
- Je suis Basilio, le Khan de l’Ouest, auquel vous venez d’infliger une belle défaite ! Bah le voilà mon Khan costaud et balafré. Tu es une fine lame, mon garçon. Je pensais pourtant avoir trouvé le meilleur épéiste.
- Que savez-vous de votre champion ?
- Marth ? Oh, c’est un simple mercenaire qui a la folie des grandeurs, dirons-nous. Il est apparu d’on ne sait où et a battu mon champion à plate couture. C’est un champion comme j’en ai rarement vu ! Ha ! Mais il est parti à présent. Il a disparu dans la nature à la fin du tournoi.
- Un vrai mystère, ce bonhomme … Lissa sourit et soupira.
- Qu’est-ce qui ne va pas, Lissa ?
- Hein ? Non, rien du tout … c’est juste que … Il est charmant, tu ne troues pas ? Frederick sursauta, choqué.
- Charmant ?! Oulala, mode grand frère protecteur activé.
- Hé hé hé ! Je plaisantais, grand frère.
- Monseigneur ? Dame Lissa ? Peut-être ferions-nous bien de nous hâter de rentrer. Sa Majesté sera impatiente de savoir que notre projet d’alliance a réussi.
- Sage conseil, Frederick.
- Halte-là, mon garçon ! Avant que tu ne t’en ailles, j’ai un présent pour toi. Un jeune homme se présenta devant nous. Oh, le pauvre, être qualifié de présent …
-
- Voici Lon’zu, mon précédent champion. Pas très bavard je l’avoue, mais il exprime tout son potentiel une épée à la main. Selon moi, son talent rivalise tout à fait avec de Marth. À vrai dire, je ne comprends toujours pas comment Marth a pu le battre si vite. Car c’est un extraterrestre, voilà tout.
- Tu as perdu ? Pourtant tu as l’air si fort … Lissa s’approcha de lui.
- Ne t’approche pas, femme !
- Heeein ? Qu’est-ce que tu as dit ?
- Ha ha ha ! Ne vous formalisez pas, les femmes rendent. Lon’zu un peu nerveux. Cependant, il reste un excellent élément. Il aurait même l’étoffe d’un bon khan. Considérez que c’est ma contribution en faveur de la cause ylissienne.
- Vous êtes sûr ?
- Oui, oui. Il est à vous.
- Lon’zu ? Des objections ?
- Non. Il me donne des ordres. J’exécute des gens. C’est très clair pour moi.
- Très bien … Bienvenue dans l’équipe. »
Nous sortîmes de la forteresse, accompagnés de notre nouveau compagnon. Flavia vint nous dire au revoir, une bouteille dans la main. Lissa retourna jouer dans la neige. Frederick fut de nouveau occupé. Nous étions en une demi-journée de retour à Ylisse.

Emmeryn nous attendait dans le palace, Phila nous l’avait répété et répété. Nous la retrouvâmes là où on l’avait laissé la veille. Chrom lui explique notre réussite.
« Alors Regna Ferox va se battre au côté d’Ylisse ? Merci, Chrom. Je savais que j’avais fait le bon choix en t’envoyant là-bas.
- Avec les guerriers féroxiens à nos côtés, notre peuple devrait être à l’abri de … Phila arriva en catastrophe.
- Votre Majesté ! Monseigneur ! Pardonnez mon intrusion ! Je suis porteuse de nouvelles alarmantes !
- Phila ! Reprenez votre calme, je vous prie ! Que se passe-t-il ?
- Des soldats plégiens ont été aperçus en Ylisse, près de la frontière sud-ouest. Ils ont attaqué un village de Themis et enlevé la fille du duc.
- Mais … il s’agit d’Edén ! Chrom, nous devons faire quelque chose !
- Ce n’est pas tout. Gangrel, le roi de Plegia, a une version différente de l’histoire … Selon lui Edén a traversé la frontière sans autorisation. Bien sûûûûûr, Edén a toujours été une rebelle, c’est bien connu. Et il exige maintenant réparation pour cette … insulte.
- Qui irait croire le Roi fou de Plegia ?
- Du calme, Chrom. Nous devons garder la tête froide pour régler cette affaire.
- Combien de fois par le passé le Roi fou a-t-il semé la discorde ?! Il n’a qu’un but : provoquer une guerre et mettre le continent à feu et à sang !
- Je suis de l’avis du prince, Votre Majesté. Nous devons montrer à Plegia que leur action prête à conséquence.
- Je comprends ta réaction, Chrom. Je comprends très bien. Mais si vous lui donnez la guerre qu’il veut, il aura déjà gagné. Le dernier conflit a failli rayer Ylisse de la carte. Ah bon ? Rien que ça. Tant d’Ylissiens se sont retrouvés sans nourriture et sans toit. Nous ne pouvons commettre à nouveau ce genre d’erreur. Je vais proposer des pourparlers à Gangrel. Je pense que c’est après moi qu’il en a.
- Emmeryn, non !
- Votre Majesté, je vous en prie ! Revenez sur votre décision !
- Alors, soit nous leur faisons la guerre, soit nous sacrifions Dame Edén ? Non. Je ne l’accepterai pas.
- Pardonnez-moi, Votre Majesté, j’ai parlé sans réfléchir … Je sais que vous agirez toujours selon vos principes. Mais autorisez au moins les chevaliers pégases à cous accompagner.
- Je viens aussi. Je te protégerai si tes beaux principes te mettent en péril.
- Et je viens aussi, même si tu n’es pas d’accord !
- Comme vous le souhaitez. Merci à tous pour votre soutien. »
Emmeryn se retira, nous aussi. Il faisait déjà nuit. Nous nous dirigeâmes vers le jardin, pour nous préparer.
« Tout le monde est prêt ? La traversée des montagnes jusqu’à la frontière plégienne est longue. Quelqu’un se précipita vers nous. Il tenait un tome. Un mage donc.
- Capitaine !  Mes affaires sont prêtes ! Quand partons-nous ?!
- Ricken, quand es-tu … Rentre chez toi. Tu es trop jeune pour cette mission.
- Mais, capitaine ! Tu connais mes talents de magicien ! Tu sais que je peux me débrouiller !
- Je préférerais que tu utilises tes pouvoirs pour protéger la caserne. D’accord ? Et nous partîmes.
- Moi, trop jeune pour cette mission ? Je ne vais pas abandonné si vite ! Je leur prouverai que j’ai assez d’expérience ! »
______________________________________________________________________
« Approchez, Dame Lissa. Nous allons commencer l’entraînement. Et inutile de prendre la fuite, cette fois-ci. Je n’hésiterais pas à vous courser à cheval.
- C’était bien la peine d’ouvrir mon clapet … ! Frederick, je t’en supplie ! J’ai des horribles courbatures à cause de l’autre fois !
- Il faut donc vous entraîner davantage. Une remise en forme s’impose. Allons, du nerf ! Vous n’arriverez à rien si vous continuez à vous chercher des excuses.
- Je n’arriverai à rien non plus si je me tue à la besogne ! J’ai besoin d’une pause, Frederick. Tu sais ce que ça veut dire, non ?
- Ce mot ne m’est pas étranger. Mais je n’en vois pas la nécessité.
- C’est pourtant pas sorcier ! À vouloir en faire trop, on finit par craquer.
- Mon devoir de chevalier est de vous protéger, Chrom et vous. Je me suis engagé à vous servir en tout temps. Je ne puis m’accorder aucun répit.
- Ton vrai souci c’est que tu es incapable de te détendre !
-
- Oh, mince ! Ne me dis pas que c’est vraiment le cas ?!
- Assez discuté … En position ! Nous allons apprendre à éviter des flèches.
- Et si tu apprenais d’abord à éviter d’être sérieux comme un pape … ?
-
- Ahem, je vois qu’on a encore du pain sur la planche … On va faire une chose utile. Tu m’apprends à parfaire ma technique et moi je t’apprends l’art de flemmarder. Tu es bien tombé. Dans le genre flemmarde, tu ne trouveras pas mieux que moi en Ylisse.
- Dame Lissa, le temps nous est compté, et nous ne pouvons pas …
- Quand on est paresseux, on trouve toujours le temps de ne rien faire !
- Vous voulez m’apprendre à ne rien faire ? Mais c’est le triomphe de la fainéantise !
- Tu as compris l’idée ! Bien, commençons !
- Il n’est peut-être pas trop tard pour prendre la fuite à mon tour … »
_________________________________
«     Raah … Pff … Enfin … ! La ligne d’arrivée …
- Hmm … Tu as parcouru dix fois le périmètre du camp, et ton temps total est … Oh, mais c’est fascinant !
- Rhh … Pff … Lara … Chaque jour, tu viens me torturer un peu plus …Rhff. Tu ne m’as pas vu courir assez comme ça ? Je peux m’arrêter maintenant, non ?
- Oui, je ne vois pas de mal à ce que tu fasses une petite pause …
- Pffiouu … Merci, j’en aurais bien besoin. Alors, qu’as-tu appris en m’observant ?
- Comme tu le sais, j’observe l’entraînement de tout le monde, pas seulement le tien. Et dans chaque liste de performance tu es toujours dans la moyenne.
- Ah, vraiment ?
- Que ce soit la force, la vitesse à la course, l’endurance … Toujours exactement moyen. Si je n’étais pas sûre de moi, je dirais que ma méthodologie présente des défauts. Mais ta capacité à ne pas sortir du lot tient presque du miracle scientifique.
- Hmm … Je suis comme ça, c’est tout !
- Tu as conscience d’être complétement ordinaire ?
- Oui, j’ai toujours été comme ça … À peu près comme tout le monde, quoi. Je m’entraîne à peu près autant que les autres … Mais bon. Voilà, quoi.
- Mais c’est remarquable. Tu es TOUJOURS parfaitement dans la moyenne. Je t’en prie, laisse-moi t’étudier encore. J’aurai besoin de plus de données, bien sûr.
- Euh … Tu veux dire …
- Oui. La pause est terminée. Dix tours de plus, s’il te plait !
- C’est vraiment de la torture ! »
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Misha
Messagère de la mole
Misha



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MessageSujet: Re: Fire Emblem : Awakening. :3   Fire Emblem : Awakening. :3 Icon_minitimeSam 23 Nov - 13:19

Banzaï ( ne sait pas quoi dire de plus ). Voilà tout de suite le résumé et les personnages. :3

Résumé:

Personnages:



Chapitre 5 - Raison et Démence



Plus nous nous éloignions d’Ylisstol, plus des falaises nous entouraient. Il était dès lors assez simple de nous tendre une embuscade et adieu. Je regardai autour de nous, inquiète. Chrom posa une main sur mon épaule. « Ça va aller, je suis là, ne t’inquiètes pas. » Je lui souris puis une fois qu’il se retrouva près d’Emmeryn, je scrutai de nouveau les alentours. Cette scène m’était familière. Ma tête me lança.
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« Amber, il faudrait faire attention … » Je marchai tranquillement dans les montagnes, ne me préoccupant pas d’Edén. Crin d’Ombre se cabra d’un coup. Nous ne comprenions pas, elle était calme jusqu’à présent. Et puis, nous comprîmes. Des personnes s’approchèrent de nous. La pouliche se mit à fuir. Nous aurions dû faire la même chose, mais nous étions paralysées. Paralysées par la peur.
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Nous arrivâmes au passage de la frontière. Emmeryn descendit de cheval et s’avança, suivie de près par Chrom et Lissa. C’qui ceux-là ? Deux personnes se trouvaient en hauteur par rapport à nous.
« Que vois-je ? La Sainte-Reine daigne nous honorer de sa présence radieuse ! Quelle lumière, quel éclat ! Je peine à garder les yeux ouverts ! Mouah ha ha !
- Votre Majesté, je suis venue pour établir la vérité sur ce regrettable incident.
- Je vais vous la dire, moi, la vérité … Attendeeeeeeeeeeez, stop. C’est qui cette femme se montrant à moitié nue devant nous ? Une meilleure tenue serait la bienvenue ! Je regardai devant moi. Frederick ne semblait nullement troublé – il cachait la scène à Lissa. Mais Chrom se retourna vers moi, tremblant et rougissant.
- Pourrais-je d’abord vous demander qui vous êtes ? Merci Emmeryn.
- Appelez-moi Aversa.
- Aversa, aversa, aversa, aversa … ce prénom doit forcément être lié à l’averse, une pluie subite, abondante et généralement de courte durée. Je dois l’étudier. La remarque de Lara me fit rire, ce qui ne plut pas à mon cher ami.
- Très bien … Aversa. Edén est-elle saine et sauve ?
- Oh … Cette petite brune insupportable ? Oh, tu n’aurais pas dû dire ça mon grand.
- Lâchez-moi, espèce de brute immonde ! Nos regards se tournèrent vers un soldat plégien, qui tenait fermement la jeune fille.
- Edén ! Lissa se précipita vers elle mais Frederick l’arrêta.
- Lissa ? C’est toi, ma belle ?
- Cette demoiselle est entrée sur le territoire de Plegia sans autorisation. De plus … elle a blessé les braves soldats plégiens chargés de l’escorter jusqu’à la frontière. Pourquoi cela ne m’étonne-t-il pas ?
- Quel mensonge horrible ! Vieille toupie ! Dites la vérité sur-le-champ ou je vous le ferai regretter !
- … Voyez comme elle est impolie ! Ce petit oiseau de malheur mériterait qu’on lui rabatte son clapet.
- Son agressivité témoigne de sa culpabilité ! Ses actes méritent une sanction sévère ! Et s’il s’avérait en outre qu’il s’agit d’une espionne à la solde d’Ylisse ? Quelle folie ! Il nous faudrait une IMMENSE preuve de votre bonne foi pour renouer nos relations. Je cherchai dans mes poches s’il ne traînait pas quelques pièces, mais rien.
- Quel monstrueux tissu de mensonges ! Je n’ai rien fait de mal ! Ce sont eux qui ont envahi Ylisse et mis le feu à notre village ! Quand je me suis interposée, ils m’ont fait traverser la frontière de force ! S’il vous faut des preuves, allez voir les maisons brûlées et les boutiques pillées !
- Cela prouve seulement que c’est l’œuvre de brigands … et pas l’affaire de Plegia. Allez, avant de dormir ce soir, je verserai une petite larme pour ces pauvres gens.
- Votre Majesté … Je vous en prie !
- Ne vous inquiétez pas, Edén. Je sais que vous dites vrai. Des larmes apparurent sur les joues de la jeune fille. Gangrel, je vous demande de libérer cette jeune femme immédiatement. Non mais non, elle est petite Edén. Nous pouvons certainement nous arranger vous et moi pour démêler le vrai du faux.
- Vous nous devez surtout des excuses ! Bah oui bien sûûûûûr. Le temps n’est plus à la discussion ! Je vais mettre à mort cette insolente - pardon quoi comment qui ?et rentrer à temps pour faire un bon souper.
- Vous n’êtes qu’un monstre sans cœur !
- Retenez votre chien de garde, très chère. C’est sûr qu’il va te taillader en pièces sinon s’pèce de corbeau sans plumes.
- Grrr … Mais, tu lui donnes raison. Je le regardai et soupirai.
- Eh bien, Votre majestueuse Majesté … Pourquoi ne pas faire un échange ? Oh le sale piaf, il voulait faire ça depuis le début. Donnez-moi l’Emblème du Feu et cette sotte repartira avec vous, saine et sauve. Le quoi ?
- Vous souhaitez que je vous cède le trésor royal d’Ylisse ? Mais pourquoi … ?
- Je connais la légende ! Il était une fois un emblème du feu, pouvant cracher des flammes. Oui oui, c’est la pure vérité ! L’Emblème du Feu permet à celui qui le possède d’exaucer tous ses vœux. Ma légende était mieux, pff. Je le convoite depuis des années … Des ANNEES. Psychopathe en vue. À chaque anniversaire, j’espérais que quelqu’un me l’offre … En vain ! Ah oui quand même, c’est un cas de force majeure là.
- Le pouvoir de l’Emblème ne doit servir qu’un but, Gangrel … Celui de sauver le monde d’une éventuelle destruction. Vos souhaits sont-ils plus nobles ?
- Je veux le meilleur pour Plegia  à savoir une mort atroce pour chaque Ylissien ! Bravo, BRAVO. J’applaudissais intérieurement. Mon but est des plus nobles, ma chère !
- Pardon ?
- Vous oubliez peut-être que votre prédécesseur a infligé à mes sujets ? Pour lui nous n’étions que des barbares vous l’êtes devenus dans ce cas -. Il a envahi Plegia, massacré les miens … pour cette fameuse « croisade » qui lui tenait tant à cœur !
- Mon intention n’a jamais été de nier ce passé peu glorieux. Mais j’ai promis de ne jamais répéter ces erreurs … Mon royaume est un royaume de paix. La preuve, j’suis encore en vie.
- Un royaume d’hypocrisie, oui ! Donnez-moi l’emblème, sur-le-champ !
- Non, Votre Majesté ! Ne vous inquiétez pas pour moi ! Je préfère encore mourir que de servir de monnaie pour ce vil échange !
- Non, Edén …
- Ahh ! Trêve de bavardages ! Vous me compliquez vraiment la tâche ! Enfin, peu importe … Je n’ai plus aucune envie de négocier ! Monsieur change vite d’avis. L’Emblème sera à moi, même si je dois vous occire pour l’obtenir ! »
Des guerriers se jetèrent sur nous. Enfin sur Emmeryn. Chrom fut plus rapide que nous et envoya valser les trois ennemis. « Ne vous approchez pas d’elle, ou vous le paierez de votre vie ! » Oh, quel idiot, quel crétin. Gangrel commença à rire. Il résonna dans les falaises, me donnant d’innombrables frissons. « Ha ! Voilà une vraie déclaration de guerre, comme je les aime ! Vous l’aurez, votre guerre ! Elle sera longue et sanglante … Préparez-vous à souffrir, Ylissiens ! Mouah ha ha ! » Il continua à rire. Ce qui attirait beaucoup notre attention. Pendant ce temps-là, Aversa était devant Edén et avait un sourire machiavélique.
«   Pauvre petite bécasse. Es-tu satisfaite d’avoir déclenché une telle tragédie ? Tous se rappelleront de toi comme celle qui a causé la ruine de la maison d’Ylisse.
- Non … Ce n’est pas ce que … Oh, Lissa. Non, je vous en prie … »
Un cri de guerre retentit. Le guerrier qui retenait Edén fut projeté par une rafale de vent, sans comprendre ce qui lui arrivait. Un jeune garçon arriva aux côtés de la troubadour. « Ah ! » Ricken … je crois. Il souriait et regardait la jeune fille qu’il venait de sauver.
«   Edén ! Va-t’en ! Tu es libre !
- Ricken ?! Que faites-vous ici ?
- Cours ! Nous en parlerons plus tard ! Il lui fit un clin d’œil.
- Oh, mais qui voilà ? C’est ton petit ami ? Qu’il est mignon …
- Ne me prenez pas de haut, vieille sorcière ! Ouuuuh, ça fait mal. Le jeune mage réutilisa sa magie et fit reculer Aversa.
- Gnnh ! De la magie … qui utilise du vent ?
- Sauvons-nous, Edén !
- D’accord ! Et ils partirent, laissant la mage noire sur le cul.
- Petit scélérat ! Je vais te … Hmm. Peu importe. Nos soldats les surpassent largement en nombre. Ces idiots seront morts bien avant d’avoir pu retrouver leurs compagnons. »
Le combat allait commencer. Nous nous regroupâmes et établâmes une stratégie. Edén et Ricken était un peu plus haut. Gangrel sorti de derrière un chevalier. « Mouah ha ha ! La guerre commence enfin ! Capitaine Orton ! Restez ici et abattez autant d’Ylissiens que vous le pouvez ! Des renforts arriveront depuis les forteresses pour finir le travail. » Alors ça, c’est injuste. Lon’zu semblait déterminé et se dirigea rapidement vers une côte, menant près de la troubadour. Que c’est étrange. Sumia lui vint en aide en mettant hors-jeu un guerrier plégien. Lara s’occupa d’un barbare, sans pour autant le mettre KO. Ce fut moi qui l’éliminai. Les troupes ennemies ripostèrent, en commençant par un mage noir. Il se dirigea vers Chrom et moi. Je n‘avais pas eu le temps de prendre mon tome qu’il nous attaqua. Je me pris son attaque de plein fouet. Un autre se rua vers Sumia. Et elle ne put éviter le rayon de flux d’énergie. Lon’zu fit des signes à Edén. Celle-ci ordonna à Crin d’Ombre de se rapprocher du jeune homme. Arrivée à quelques mètres, il lui dit : « Ne t’approche pas trop. » Ha ha ha. Je me disais aussi. Il envoya à terre un barbare. Sumia s’occupa d’un mage un peu plus loin. Ricken, quant à lui se chargea du mage noir mais il ne le vaincu pas. Frederick élimina en deux temps trois mouvements un pauvre épéiste qui était condamné depuis le début. Notre duo mit enfin hors combat le mage noir qui s’en était pris à Lara un peu plus tôt. Ricken se prit les attaques ennemies de plein fouet. Sumia et Frederick finirent le travail. Je terminai un barbare pendant qu’Edén soigna Ricken qui venait d’abattre un adversaire. Lara et moi nous nous occupâmes d’un pauvre épéiste sortit de la forteresse, qui tremblait comme une feuille. Un cavalier wyverne vola vers nous. Chrom me protégea. Et il s’attaque tout aussi vite à un mage noir. Kellam entra en scène, blessant un peu un guerrier. Orton s’approcha de Lissa et Frederick. La jeune fille se cacha derrière la jument de son protecteur. « Votre nom m’importe peu. Mais je vous prendrais bien la vie ! » Il rata son attaque et s’en mordit les doigts. Il s’énerva sur sa monture, qui n’avait rien à voir là-dedans. Trois duos se réunissaient ; Lissa et Frederick, Sumia et Kellam, Lara et Stahl. Ils éliminèrent le chef ensembles. « C’est sans importance. La guerre fera  bientôt rage dans votre pays … Hé hé … » Nous nous rejoignîmes au sommet de la falaise où gisait encore le corps sans vie d’Orton, abandonné par sa monture. Lissa se jeta au cou de son amie.
« Edén ! Tu n’es pas blessée, j’espère ?!
- Je n’ai rien de bien méchant, ma belle. »
Soulagée de voir la jeune troubadour en sécurité, je m’étirai et bailla un bon moment. J’aperçu Frederick, Chrom et Emmeryn un peu plus loin. Mon pote semblait ne pas savoir quoi faire. Je m’approchai donc, pour l’aider. « Je suis désolé, Emmeryn. J’ai perdu mon sang-froid. » Le prince n’osait regarder sa sœur dans les yeux. De nombreux soldats avaient péri. Autant des nôtres que d’ennemis.
« Ce n’est pas grave, Chrom. Gangrel a dépassé les bornes, et tu ne faisais que me protéger.
- Le Roi fou va rassembler ses troupes. Peut-être sont-elles même déjà prêtes. Je suggère que nous nous hâtions vers Ylisstol pour préparer notre stratégie.
- Oui, Frederick. La guerre est imminente. Nous devons protéger le peuple d’Ylisse à tout prix. »
Avant de rentrer à Ylisstol, nous fîmes un arrêt à Castelong. Nous avions reçu un appel à l’aide de la part de Regna Ferox. L’armée des Ombres revenait en force. Ça faisait un moment dis donc. Chrom et moi restions en retrait pour voir la progression de nos combattants. Lissa, Frederick, Ricken ainsi que Virion ne participèrent pas à la bataille. Ils formèrent les duos. Vaike avec Sully, Stahl avec Lara, Lon’zu avec Edén et Kellam avec Sumia. Lon’zu, aidé de Lara et Stahl mirent KO leur premier adversaire. Sully et Sumia s’occupèrent des ennemis près de la porte. Stahl se retrouva en difficulté et se mit en retrait, Lara sur les talons. Lon’zu enchaîna les adversaires, les mettant tous KO. Vaike élimina leur boss, fier de lui. Il ne restait maintenant que deux ombres. Kellam mit hors-jeu un mage. Après un travail d’équipe à couper le souffle, Lon’zu et Stahl marquèrent la fin de la bataille. Nous repartîmes en direction d’Ylisstol, avec un champion fier de lui.


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« Depuis l’incident du bain, je ne peux plus regarder Amber en face. À chaque fois que je veux lui parler, je suis tétanisé par la gêne … Je suis si nerveux ! Que devrais-je faire ? Je n’ai jamais eu ce problème avant. Oh ! Un bain, voilà ce qu’il me faut ! Un bon bain bien chaud me calmera sûrement ! Après ça, je ne devrais plus avoir de soucis à discuter avec Amber.

- Hmm … Si j’ai bonne mémoire, les lances et les haches sont gardées par ici. On les use rapidement dernièrement, il ne faudrait pas qu’on en manque. Je ferais mieux d’en faire l’inventaire et d’en commander si besoin … Alors … C’est quelque part par là … Ah, c’est dans cette tente ! Voyons … AAAAAAAAAAH !
- Amber ?! Qu’est-ce que tu fais ici ?
- AAAAAAAAAAH !
- Mais pourquoi hurles-tu comme ça ? Tu n’as jamais vu quelqu’un prendre un bain ? Et d’ailleurs, tu ne devrais pas être … AÏE ! HE ! Arrête ! Pourquoi tu me lances des choses ?! Mais … AÏE !
- AAAH ! Vous n’avez pas honte ?! YAAAH ! Noble ou pas, vous devriez au moins porter une serviette en présence d’une femme !
- M… Mais … AÏE ! C’est toi qui m’as … AÏE … surpris !

- Je suis désolée, Chrom.
- Tu n’as plus rien à me lancer ?
- Je crois … Je ne sais pas ce qui s’est passé. C’était … un réflexe …
- Oh, oublie ça. Et puis, ce n’est pas comme si tu étais la seule à qui ça arrive ! Ha ha !
- En tous cas, merci de ne pas en faire tout un plat … Je me sens encore mal de vous avoir lancé ce porte savon en verre dans l’œil. Vous souffrez toujours ?
- Un peu. Je me demande en fait pourquoi on trimbale un tel objet en temps de guerre. Au moins, le côté positif de cette histoire, c’est que l’on s’est vus tout nus ! Ce qui veut dire que nous n’avons plus rien à nous cacher. Que nous sommes plus proches que jamais. Comme de vrais amis !
- Il y a des façons plus appropriées pour un homme et une femme de se connaitre … Mais ce genre de mésaventures aide à briser la glace, à coup sûr.
- Ha ha ! Nous sommes comme de vieux brigands partageant un sombre passé ! Mais cela nous rendra plus forts sur le champ de bataille. Tu verras.
- De vieux brigands ? Vous avez le sens de la formule ! Eh bien, mon cher complice, nous faisons une sacrée paire. »
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« 98 … 99 … et 100 ! Ah ! C’est fini pour aujourd’hui !
- Fascinant. Je viens d’observer les résultats de tes exercices à l’épée. Par rapport à la dernière fois, tes mouvements à la dernière fois, tes mouvements sont plus fluides et plus précis.
- Tu m’étonnes ! Tu n’arrêtes pas de me forcer à m’entraîner ! Mais je suis sûr que je suis toujours moins bon que la moitié des gens sur le camp ?
- Oui … C’est tout à fait fascinant. Je dirais même c’est extraordinaire.
- Extraordinaire ? Mais je suis le roi de la moyenne. Le spécialiste de l’ordinaire !
- Oui, mais récemment, tes statistiques se sont considérablement améliorées. Observons cette courbe qui représente toutes les données que j’ai recueillies … Tu es invariablement au centre. Parfaitement au milieu.
- Attends … Donc, je suis devenu meilleur, mais tous les autres également ?!
- Eh bien … Tout le monde ici sait que tu es le plus médian de tous. Donc, quand tu t’améliores, ils se sentent obligés de s’améliorer aussi. De cette manière, cela leur permet de se maintenir au même niveau relatif.
- Je vois … Donc, ce n’est pas seulement moi qui m’adapte aux autres … Ce sont eux aussi qui m’observent pour s’adapter à MOI ! Oh, merci beaucoup Lara ! Je ne pensais pas être quelqu’un d’aussi influent !
- C’est moi qui te remercie. Je suis heureuse de pouvoir observer un tel phénomène. J’espère que tu me laisseras continuer mes recherches …
- Mais bien sûr ! Tant que tu voudras !
- Excellent ! »
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« Lon’zu ! Que croyiez-vous donc accomplir pendant la dernière bataille ?
- Mon objectif était de donner des coups d’épée à des gens.
- Je parlais de votre OBSTINATION à charger si vite que je ne pouvais plus vous suivre. C’est charmant de vous voir si impatient de prendre un bain de sang … mais j’insiste pour que vous ajustiez votre allure à la mienne.
- Laisse-moi tranquille, harpie.
- Ha ! Le beau langage que voilà ! J’ai entendu parler de votre « souci » avec les femmes, mais il va falloir vous y faire.
-       Cela ne te concerne pas. Si je dois saigner, ce sera de ma propre faute. Chaque coupure est une leçon, chaque cicatrice est un rappel.
- Oh, et pensez donc à tout ce que vous apprendrez le jour où vous y resterez ! C’est mon devoir de vous garder en vie, et pour cela je requiers votre coopération !
- Je sais raccommoder mes propres blessures. Maintenant, laisse-moi !
- Certainement pas ! Asseyez-vous et écou… Fi ! Revenez ici sur le champ ! »
_________________________________
« OUAAAH ! Ça sent mortellement bon ! C’est quoi que tu manges ?
- Un gâteau aux baies des bois recouvert de la meilleure crème d’Ylisse.
- Je te parie cette pièce d’or que c’est les demoiselles qui te suivaient qui l’ont fait !
- Garde ta pièce. Elles l’ont préparé à notre départ pour que je n’attrape pas froid.
- Par l’enfer ! Aucune demoiselle n’a jamais préparé quoi que ce soit au champion ! C’est quoi ton secret ? Va pas croire que je suis jaloux, hein ! C’est pas ça …
- Je suis peut-être naturellement charmante. Tu aurais besoin d’un conseil ?
- Ha ha ! Non, t'inquiète ! Le champion n’a pas besoin d’être conseillé sur ça ! C’est sûr que personne ne m’a jamais préparé un gâteau délicieux ou autre … Mais une fois une bergère m’a filé une belle pomme qui n’avait qu’un seul asticot !
- Heureuse de l’apprendre …
-       Le truc, c’est que je suis du genre viril. Et un homme viril, ça mange pas trop de gâteau. Je préfère manger l’arrière-train d’un mulet plutôt qu’un gâteau préparé par une femme. Mais bon, avoir une experte en pâtisserie qui prendrait soin de moi, ça se refuse pas. Si seulement j’avais une belle monture, j’arriverais peut-être à en trouver une …
- Un idiot à cheval est toujours un idiot.
- Tu disais … ? Bah, peu importe. Sinon, Sully … T’es une femme, toi … Du coup, c’est quoi que tu recherches chez un homme ?
- Il doit être meilleur que moi et mériter mon respect.
- Quand tu dis « meilleur », tu veux dire plus « chic » ?
- Je veux dire plus vif d’esprit, plus fort et plus adroit à la lance et à l’épée.
- Dans ce cas, on pourrait s’affronter ! Je suis plutôt costaud, moi !
- Ce n’est pas en provoquant une femme en duel que tu vas gagner son cœur. Mais soit ! Ça fait une éternité que je n’ai pas transpercé un idiot de ma lance … »

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